Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Car ton esprit incorruptible
Vbon est en tous.
1 ...
2 C’est pourquoi tu châties peu à peu ceux qui tombent
Vs'égarent
et leur rappelant
Vles avertissant quant à ce en quoi ils péchent, tu les avertis
Vexhortes
afin que renonçant à leur méchanceté ils croient en toi Seigneur.
2 ...
3 Car haïssant les anciens habitants de ta terre sainte
3 ...
4 par ce qu'ils faisaient de détestables œuvres
Vpar de sortilèges et de rites d'initiation impies
Vsacrifices injustes
4 ...
5 les meurtres impitoyables d'enfants
le banquet des dévore-entrailles de chairs humaines et de sang
les initiés au milieu du festin
5 les meurtriers sans miséricorde de fils
les dévoreurs de viscères humaines
et la dévoration de sang loin du milieu de tes mystères
5 ...
6 les parents assassins
Vgarants de vies sans défense
tu as voulu les détruire par la main de nos pères
6 ...
7 afin que reçût une digne colonie d’enfants de Dieu
la terre la plus précieuse de toutes selon toi.
7 ...
1 Que ton esprit est bon, Seigneur ! Alleluia
1 ton esprit incorruptible est en tous Liturgie cosmique
Toute la création participe à la liturgie céléste. La composition imite la disposition des iconostases byzantins et des portes des cathédrales romanes.
4ss Comble de l'abomination : les parents mangeant leurs enfants La défaite des Cananéens est ici expliquée par leur pratique des sacrifices d'enfants : cf. Dt 12,29-31. C'est un objet d'épouvante qui revient en diverses circonstances au fil des Écritures.
Il s'agit d'une malédiction annoncée en cas de désobéissance à l'alliance : Lv 26,22.29 ; Dt 28,53-57
Elle est réalisée lors du siège de Samarie (2R 6,26-30) et lors du siège de Jérusalem par Babylone (Lm 2,20 ; 4,10). Le motif de la mère dévorant son enfant se retrouve dans le récit du siège de Jérusalem de 70 : cf. → 6.3.4 [201-213]. B.J.
Elle est dénoncée par les prophètes (Ez 5,9).
La même abomination en vient à caractériser le culte illicite des idoles locales : interdiction (Lv 18,21 ; 20,2-3) et dénonciation par les hagiographes et les prophètes (2R 23,10 ; Jr 32,35).
Une légende accompagne la gravure :
« Ceci est une idole nommée Molech. Un grand nombre de personnes avaient l'habitude de prier cette idole. Il avait une tête de veau et était en laiton. Il était creux à l'intérieur. Il y avait un endroit sur le côté pour y faire du feu. Quand il faisait très chaud, les méchants mettaient leurs petits enfants dans ses bras. Les petits enfants ont été brûlés vifs là-bas. L'homme de l'image est sur le point de mettre un petit enfant dans les bras de l'idole. D'autres hommes sonnent des trompettes, battent du tambour et font beaucoup de bruit pour que personne ne puisse entendre le pauvre petit enfant pleurer. »
Rien d'étonnant à ce que ces scènes de dévoration anthropophage soient projetées dans la représentation du mal par excellence qu'est le diable :
Dans la mythologie grecque, Chronos, pour éviter que ne s'accomplisse la prédiction selon laquelle il serait détrôné par l'un de ses fils, dévore chacun d'eux à leur naissance.
Cette peinture fait partie de la série Black paintings que l'artiste espagnol
a peintes directement sur les murs de sa maison entre 1819 et 1823.Ce motif du parent dévorant son enfant est profondément à l'œuvre dans le récit du massacre des innocents : Hérode assassine tout petit qui pourrait lui succéder.