Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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22 Bientôt il ne Vleur suffit plus d’errer quant à la connaissance de Dieu
mais encore vivant dans la grande guerre de l'ignorance
ils appelèrent paix de tels
Vtant de si grands maux.
22 ...
23 Célébrant des rites infanticides
ou des mystères clandestins
ou de furieuses débauches de célébrations étranges
23 Célébrant des rites infanticides
faisant des sacrifices clandestins
ayant des veillées pleines de folie
23 ...
24 ils n’ont plus gardé ni leurs vies ni leurs mariages purs.
L’un tue l’autre par trahison
Vjalousie, ou l’outrage par l’adultère.
24 ...
25 Tout est un mélange
Vmélangé :
sang et
V, meurtre, vol et tromperie
corruption, incroyance, révolte Vet parjure
25 ...
26 persécution des gens de biens
oubli des bienfaits
Vdu Seigneur
souillure des âmes
inversion de la naissance
inconstance des mariages
adultère et impudicité.
26 ...
27 Car le culte des idoles sans nom
est le principe, la cause
Vla cause, le principe et la fin de tout mal.
27 ...
28 Car soit en se réjouissant ils sont fous
soit ils prophétisent des mensonges
soit ils vivent injustement soit ils se parjurent rapidement.
28 ...
14,1–15,19 RELIGION Idoles dans la Mésopotamie ancienne
Des milliers de figurines de ce type, connu sous le nom d'« idole aux yeux », en pierre avec des yeux incisés, ont été découvertes à Tell Brak, dans un bâtiment qui s'appelle maintenant le Temple de l'œil. Elles y ont probablement été dédiées comme offrandes. Beaucoup sont incisées avec plusieurs jeux d'yeux, d'autres avec des bijoux, et d'autres encore avec des représentations d'enfants — des yeux et un corps plus petits gravés sur le corps de la plus grande idole.
Ces grands yeux témoigneraient de l'attention portée aux dieux dans une grande partie de l'art mésopotamien et cependant « elles ont des yeux et ne voient pas... » (Ps 115,5-6).
L'identification de ces figures reste l'objet de débats : certains archéologues voient dans de telles statuettes non des objets rituels mais... des poids étalonnés ou des poids de métiers à tisser, voire des chenets qui auraient été disposés autour d'un foyer.
Le roi Narâm-Sin, victorieux, représenté au sommet de la stèle, en héros deux fois plus grand que les autres humains, coiffé d'une tiare à corne : peut-être ici pour la première fois dans l'art, un homme est élevé au statut divin ? Cette stèle nous ferait ainsi assister presque en direct à la « naissance » de l'idololâtrie visuelle d'un être humain.
L'histoire de l'art reconnaît également dans cette stèle le premier exemple connu de l’introduction du paysage : une montagne dans le monde, des arbres et des disques mi-étoiles/mi-soleil qui sont peut-être une représentation des dieux.
La plaque Burney, appelée aussi La Reine de la Nuit, est un relief en terre cuite daté de la période paléo-babylonienne (sous le règne du roi Hammurabi).
Une femme nue portant une coiffe à cornes tient un bâton et un anneau de justice. Il s'agit peut-être de la déesse Ishtar, de la déesse Ereshkigal ou de la démone Lilith. Les orbites aujourd'hui vides étaient sans doute garnies de pierres semi-précieuses ou de verreries imitant la transparence des yeux : même alors, elle eut « des yeux et ne vit pas » (Ps 115,5-6)
Les chromatismes reconstitués suggèrent le pouvoir de fascination qu'exerçaient de telles figures :