Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
1 Car tes jugements sont grands
et Vtes paroles inénarrables
c'est pourquoi les âmes sans instruction se sont égarées.
1 ...
2 Car alors que les iniques s’étaient persuadés qu’ils pouvaient opprimer la nation sainte
enchaînés par les ténèbres et prisonniers d’une longue nuit
enfermés sous un toit, bannis de
Vfuyant ta providence éternelle, ils gisaient.
2 ...
3 Car alors qu’ils pensaient rester cachés avec leurs péchés secrets
sous le voile épais de l’oubli ils furent dispersés
terriblement épouvantés et effrayés par des fantômes
Vexcessivement troublés par étonnement.
3 ...
4 Le réduit qui les renfermait ne les préservait pas de la crainte
des bruits effrayants retentissaient autour d’eux
et des spectres mornes leur apparaissaient avec des visages lugubres.
4 L'antre qui les renfermait ne les préservait pas de la crainte
parce que le bruit qui descendait les troublait
et les personnages mornes qui leur apparaissaient les emplissaient d'épouvante.
4 ...
5 Aucune force de feu n'était capable de
Vne pouvait donner de la lumière
et les flammes brillantes des astres ne supportaient d'
Vpouvaient illuminer cette horrible nuit.
5 ...
6 Leur apparaissait seulement un brasier allumé de lui-même
Vun feu soudain, effrayant
et épouvantés
Veffrayés de cette vision qu'ils ne voyaient plus
ils estimaient que ce qu'ils voyaient était plus terrible encore.
6 ...
7 Les moqueries de l'art magique gisaient
ainsi que le reproche outragé de sa prétention à la prudence
Vde sa gloire de sagesse avec outrage.
7 ...
8 Ceux qui se faisaient forts de chasser de l'âme malade la terreur et le trouble
étaient malades eux-mêmes d’une peur ridicule.
8 ...
9 Car, quoiqu’il n’y eût rien de terrible pour les effrayer
Vtroubler
effrayés par le passage des animaux et le sifflement des serpents et ils mouraient de frayeur
refusant de voir l'air auquel on ne pouvait en aucune manière échapper.
9 ...
10 Car chose craintive que la méchanceté
Vpuisque la méchanceté est craintive, condamnée par son propre témoin
Velle rend témoignage
pressée par sa conscience, elle présume toujours des maux.
10 ...
11 La crainte, en effet, n’est pas autre chose que l’abandon des secours qu’apporterait
Vaides de la supposition, des secours de la réflexion.
11 ...
12 L’espérance étant moindre intérieurement
on connaît d’autant plus l'ignorance
Vla science de la cause provoquant
Vqui présente le tourment.
12 ...
13 Eux, pendant cette nuit vraiment impuissante venue des profondeurs de l'Hadès impuissant
Vdu plus bas et du plus profond des enfers
endormis du même sommeil
13 ...
14 étaient tantôt agités par des spectres monstrueux
Vla peur des monstres
tantôt abattus par la défaillance de leur âme
car une peur subite et inattendue s’était répandue
Vétait venue sur eux.
14 ...
15 Puis aussi celui qui à un moment quelconque était là, tombant
était retenu enfermé dans la prison sans verrous.
15 Puis si l'un d'eux tombait
il était retenu enfermé dans la prison sans verrous.
15 ...
16 Car, si l'on était laboureur, berger ou ouvrier des rudes travaux au désert
Vde la campagne
Gsurpris, l'on était soumis à l’inévitable nécessité
car tous étaient liés par une seule chaîne de ténèbres.
16 ...
17 Le vent sifflant ou le chant mélodieux des oiseaux dans les rameaux épais
ou le bruit de l'eau cheminant avec force
Vla force de l'eau courant vivement
ou le fracas brutal des pierres précipitées
17 ...
18 ou la course invisible d'animaux bondissants
Vjouant
ou la voix des bêtes très féroces hurlant
ou l’écho se répercutant dans les cavités des montagnes
les faisaient pâmer d’effroi.
18 ...
19 Car tout l’univers
Vle cercle des terres était éclairé d’une lumière brillante
et se livrait à des travaux sans entrave
19 ...
20 sur eux seuls s’étendait une nuit pesante
image des ténèbres qui devaient les recevoir
Vsurvenir pour eux
mais
Vdonc ils étaient pour eux-mêmes plus lourds que les ténèbres.
20 ...
21 ∅
21 ...