Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Il y a une réprimande qui n’est pas opportune
et tel se tait qui se montre sensé.
1 Comme il vaut mieux reprendre que s'irriter
et ne pas empêcher celui qui confesse [sa faute] dans la prière !
1 ...
2 Mieux vaut reprendre que de garder sa colère.
2 La convoitise d'un eunuque fait violence à la jeune vierge :
2 ...
3 Qui avoue ses torts échappe à l'abaissement.
3 tel est celui qui rend avec violence un jugement inique.
3 ...
4 Eunuque brûlant de déflorer une jeune fille
tel celui qui veut établir le droit par la violence.
4 Qu'il est bon, lorsqu'on est repris, de témoigner du repentir !
car c'est ainsi qu'on évitera le péché volontaire.
Tel se tait qui est trouvé sage
4 ...
5 Tel se tait, qui se montre sage
et tel se rend odieux par son bavardage.
5 et tel est odieux qui parle sans retenue.
5 ...
6 Tel garde le silence, qui n'a rien à répondre
Vpas le sens de la parole
et tel garde le silence, qui sait Vquel moment est le bon moment.
6 ...
7 Un homme sage se tait jusqu'au bon moment
mais le vantard et l'insensé le laissent passer.
7 Un homme sage se taira jusqu'à un temps
mais l'homme léger et l'imprudent n'observeront aucun temps.
7 ...
8 Qui parle trop se fait exécrer
et qui s'impose se fait haïr.
8 Qui emploie beaucoup de paroles blesse son âme
et qui s'empare injustement d'un pouvoir sera haï.
8 ...
1–26 Le fléau de la langue
L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.
Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. À la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre.
Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !