Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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3 Les
Vles femmes âgées, pareillement, qu'elles soient dignes
Vsaintes dans leur comportement
qu'elles ne soient adonnées ni à la médisance
Vni médisantes
ni Vsujettes aux excès du vin,
sachant enseigner
Venseignant le bien,
3 ...
4 de façon à entraîner les jeunes femmes
Vpour qu'elles enseignent la prudence aux jeunes femmes :
à aimer leur mari et leurs enfants,
Vqu'elles aiment leurs maris et chérissent leurs enfants,
5 pondérées, chastes,
Vprudentes, chastes,
gardiennes de la maison
V Nesoccupées aux soins domestiques
bonnes
Vbienveillantes
soumises chacune à son mari
afin que la parole de Dieu ne soit pas discréditée.
V ne soit pas blâmée la parole de Dieu ;
5 ...
6 Les
Vles hommes plus jeunes, exhorte-les aussi à être pondérés,
Vsobres.
6 ...
7 en
VEn toutes choses te présentant toi-même en
Vmontre-toi toi-même un modèle de bonnes œuvres
dans l'enseignement :
Vla doctrine : pureté, dignité et sincérité
Nesintégrité et dignité
Vpureté et gravité
7 ...
8 parole saine et irrépréhensible
afin que celui qui s'oppose à nous
Vest l'adversaire soit confondu
n’ayant rien de mal à dire de nous !
8 ...
9 Exhorte les esclaves à être soumis à leurs maîtres en toutes choses
à leur être plaisants
Vcomplaire
à ne pas les contredire
9 ...
10 à ne rien voler
Vusurper
mais en toutes choses à montrer toujours une fidélité bonne
afin d'honorer la doctrine de Dieu notre sauveur en toutes choses.
10 ...
1–10 Dignes, pondérés, honnêtes... Les codes de bonne tenue, un classique. Ce passage décrit la conduite attendue dans le groupe social des disciples du Christ. On trouve d'autres parallèles dans le NT (Col 3,18-4,1 ; Ep 5,21-6,9 ; 1P 3,1-7) et chez les auteurs juifs contemporains :
1–15 soumis à leurs maîtres en toutes choses Ô Obéissance ! Dans la basilique inférieure d'Assise, les quatre compartiments de la voûte peinte par Giotto mettent en scène les trois vertus franciscaines ainsi que la gloire de saint François. Il s'agit ici de l'obéissance, dont saint Paul évoque plusieurs aspects dans son épître : soumission de Tite à la doctrine, des femmes à leur mari, des esclaves à leur maître.
La scène se situe dans la scène capitulaire d'un cloître où la Prudence aux deux visages et l'Humilité encadrent l'Obéissance. Cette dernière, un doigt sur la bouche, ordonne le silence tout en plaçant un joug sur les épaules d'un jeune franciscain qui s'agenouille devant elle. À gauche, deux postulants se tiennent sous la Prudence : son double visage signifie qu'elle gouverne passé et avenir, tandis que l'astrolabe qu'elle porte symbolise la connaissance plus étendue que sa vertu lui confère. À droite, un centaure cornu symbolisant la vanité se voit refuser l'entrée des lieux. Saint François, encadré par deux anges agenouillés à ses pieds, surplombe la scène ; il incarne un modèle d'accomplissement de la vie chrétienne que les jeunes postulants doivent s'efforcer d'imiter par l'obéissance à la règle franciscaine. Au sommet de la croisée, les mains du Père des Cieux semblent avoir imposé au Poverello le joug qu'il porte comme ses frères : l'obéissance à la volonté divine est la raison d'être de toute règle et de toute obéissance humaine.