Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Quant aux temps et aux moments, frères
vous n'avez pas besoin qu'on vous en écrive.
1 ...
2 Car vous savez
Vvous savez vous-mêmes très bien
que le jour du Seigneur vient
Vviendra ainsi qu’un voleur dans la nuit.
2 ...
3 Quand
Byz V TRQuand de fait ils diront : — Paix et sécurité !
c’est alors qu’une ruine soudaine fondra sur eux
comme la douleur de la femme ayant un enfant dans son ventre
et ils n’échapperont pas.
3 ...
4 Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres
pour que ce jour vous surprenne comme un voleur.
4 ...
5 Vous êtes
V NesDe fait, vous êtes tous enfants de lumière et enfants du jour :
non, nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres.
5 ...
6 Ne dormons donc pas comme aussi
V Nescomme le reste des hommes
mais veillons et soyons sobres.
6 ...
7 Car ceux qui dorment dorment la nuit
et ceux qui s’enivrent s’enivrent la nuit.
7 ...
8 Quant à nous qui sommes du jour, soyons sobres
ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité et ayant pour casque l’espérance du salut.
8 ...
1–28 ainsi qu'un voleur dans la nuit Divertissement ... et jugement dernier Francken reprend ici la parabole des vierges sages et des vierges folles rapportée en Mt 25, illustrant l'exhortation à la veille de Paul de façon saisissante.
À gauche, cinq femmes sont assises autour d'une table richement garnie. L'une s'enivre, trois autres jouent de la musique tandis que la dernière dort à poings fermés. Bijoux, masques, jeux de cartes, livres de musiques et verres brisés jonchent le sol, signes de leur oisiveté et de leur insouciance. Le mur est orné d'une grisaille sur laquelle on devine cinq femmes en train de se divertir, mise en abyme de la scène peinte par Francken.
À droite, cinq femmes plus simplement vêtues « veillent et restent sobres »(1Th 6). Assises autour d'un crucifix, elles filent la laine, égrènent leur chapelet, un livre de prière sur les genoux ou font leurs dévotions sur un petit autel. Ce dernier est surmonté d'un tableau sur lequel on devine une scène de la passion du Christ, en contraste avec la scène légère qui orne le mur de gauche.
En haut de la composition, baignée de lumière, se trouve une image du Royaume des Cieux qui donne au tableau toute sa portée morale. À gauche les cinq « vierges folles », calmes voire inquiètes, attendent que le Christ les accueille en son royaume, tandis qu'à droite, les cinq « vierges sages » semblent déjà bondir d'allégresse.