La Bible en ses Traditions

1 Timothée 6,14–16

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S

14 de garder le commandement sans tache, irréprochable

jusqu’à la venue de notre Seigneur Jésus-Christ,

14 ...

11–16 Adjuration solennelle à Timothée 2Tm 4,1

15 que manifestera en son temps le bienheureux et unique puissant,

le Roi des rois et Seigneur des seigneurs 

15 ...

15 “Roi des rois, Seigneur des seigneurs” Dt 10,17 ; 2M 13,4 ; Ps 136,3 ; Ap 17,14

16 qui seul possède l’immortalité,

habitant une lumière inaccessible,

que nul homme n’a vu

ni ne peut voir,

à qui sont honneur et puissance éternelle ! Amen !

16 ...

16 Voir Dieu Ex 33,20 ; Jn 1,17-18

Propositions de lecture

1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite

Réception

Musique

1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance

17e s.

Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621), In te Domine speravi, 1619

Timothy Brown (dir.), The Choir of Clare College, Cambridge

© License YouTube Standard→, 1Tm 1,1-6,21

Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon Sweelinck reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».

Arts visuels

1–21 un grand avantage que la piété Foi et mépris des richesses 

Allégorie

Simon Vouet (1590-1649), La Richesse (huile sur toile, ca. 1640), 170 x 124 cm

Musée du Louvre, Paris (France) © Domaine Public→

Une femme imposante se tient assise devant un décor architectural ; vêtue de riches drapés aux couleurs chaudes, elle porte une couronne de laurier sur la tête et de grandes ailes d'ange. Certains y voient la figure allégorique de la foi.

Elle entoure fermement de ses bras un enfant posé sur ses genoux. D'un air presque boudeur, celui-ci regarde le ciel qu'il désigne de sa main potelée : il symbolise l'attachement aux réalités célestes. Les yeux résolument tournés vers le sol, la jeune femme semble cependant sous le charme d'un petit angelot qui, à sa droite, lui tend deux colliers de perles et de pierres précieuses, allégorie des richesses et biens terrestres. Les mots de Paul résonnent avec force : « car la racine de tous les maux, c'est l'amour de l'argent, et certains, dans cette convoitise, se sont égarés loin de la foi » (1Tm 6,10). 

À ses pieds, gisent deux natures mortes. À gauche, des vases d'orfèvrerie dont l'un est orné de l'histoire d'Apollon et Daphné, comme pour rappeler la vanité des plaisirs terrestres. À droite est posé un livre ouvert : est-ce une Bible ou un livre de prière, faisant écho à l'enfant désignant les réalités célestes ? Ou bien un livre profane symbolisant la vanité du savoir livresque au regard de la foi ?