Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
20 Ô Timothée, garde le dépôt
en évitant les vains discours
Vnouveautés de discours profanes
et les oppositions de la connaissance au faux nom.
20 ...
21 Certains qui l'annoncent se sont écartés de la foi.
La grâce avec toi !
NesLa grâce avec vous !
TRLa grâce avec toi ! Amen. La première [épître] à Timothée a été écrite depuis Laodicée, qui est la cité-mère de Phrygie Pacatiane.
ByzLa grâce avec toi ! Amen.
VICI FINIT L'ÉPÎTRE À TIMOTHÉE · I ·
21 ...
20 dépôt
les deux noms ont le même sens ici, comme en 2Tm 1,14.
1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite
1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance
Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon
reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».1–21 un grand avantage que la piété Foi et mépris des richesses
Une femme imposante se tient assise devant un décor architectural ; vêtue de riches drapés aux couleurs chaudes, elle porte une couronne de laurier sur la tête et de grandes ailes d'ange. Certains y voient la figure allégorique de la foi.
Elle entoure fermement de ses bras un enfant posé sur ses genoux. D'un air presque boudeur, celui-ci regarde le ciel qu'il désigne de sa main potelée : il symbolise l'attachement aux réalités célestes. Les yeux résolument tournés vers le sol, la jeune femme semble cependant sous le charme d'un petit angelot qui, à sa droite, lui tend deux colliers de perles et de pierres précieuses, allégorie des richesses et biens terrestres. Les mots de Paul résonnent avec force : « car la racine de tous les maux, c'est l'amour de l'argent, et certains, dans cette convoitise, se sont égarés loin de la foi » (1Tm 6,10).
À ses pieds, gisent deux natures mortes. À gauche, des vases d'orfèvrerie dont l'un est orné de l'histoire d'Apollon et Daphné, comme pour rappeler la vanité des plaisirs terrestres. À droite est posé un livre ouvert : est-ce une Bible ou un livre de prière, faisant écho à l'enfant désignant les réalités célestes ? Ou bien un livre profane symbolisant la vanité du savoir livresque au regard de la foi ?