La Bible en ses Traditions

2 Corinthiens 10,11–18

Byz V TR Nes
S

11 Que celui-là pense que tels que nous sommes en parole dans les lettres, étant absents,

nous le serons aussi quand nous serons présent.

11 ...

12 Car nous n’avons pas l'audace de nous égaler ou de nous comparer à certains Byz TR Nesde ceux qui se recommandent eux-mêmes,

mais en se

Vnous mesurant eux

Vnous-mêmes avec eux

Vnous-mêmes

et en se

Vnous comparant à eux

Vnous-mêmes ils ne sont pas intelligents.

V.

12 ...

13 Quant à nous, nous ne nous glorifierons pas outre mesure

mais selon la mesure de la règle que Dieu nous a départie comme mesure, [à savoir]

Vnous a donnée,

une mesure qui s'étend jusqu'à vous.

13 ...

14 Car nous ne nous étendons pas indûment, comme si nous n'étions pas parvenus jusqu’à vous, 

nous sommes en effet bel et bien parvenus jusqu'à vous dans l’Évangile du Christ.

14 ...

15 Nous ne nous glorifions pas outre mesure dans les labeurs des autres

mais nous avons l’espoir, votre foi augmentant, de nous agrandir de plus en plus parmi vous, selon notre règle,

15 ...

16 Vet de porter l'Évangile en des pays au-delà du vôtre,

non de nous glorifier dans la règle d'autrui, sur les terrains tout préparés déjà.

16 ...

17 Mais : « Celui qui se glorifie qu'il se glorifie dans le Seigneur. »

17 ...

18 Car ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui fait ses preuves

mais celui que le Seigneur recommande.

18 ...

Réception

Arts visuels

5–18 nous réduisons en captivité toute intelligence pour l'amener à l'obéissance au Christ Le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature Ce chapitre où Paul dément se comporter selon la chair et affirme renverser « toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu » évoque cette oeuvre fameuse de Rubens, issue d'un cycle de vingt-et-un cartons de tapisserie sur le thème du Triomphe de l'Eucharistie, réalisés entre 1625 et 1627 à la demande de l'archiduchesse Isabelle d'Autriche.

Pierre Paul Rubens (1577-1640), Le Triomphe de l'Eucharistie (huile sur toile, ca. 1626), 595 x 481 cm

Musée des Beaux-Arts, Valenciennes (France) © Domaine public→Col 2,2

Au centre, sous un cartouche portant l'inscription latine Fides Catholica, une jeune femme auréolée de lumière symbolise la foi : debout sur un char orné d'or et tiré par des anges, elle brandit un calice qui laisse paraître une hostie lumineuse. À ses pieds, un globe terrestre symbolise l'universalité de la foi catholique, tandis qu'à sa droite une jeune femme porte en gloire une croix de bois qui tranche avec la richesse des décors. Deux angelots la précèdent en portant les instruments de la passion, les clous et la couronne d'épines.

À gauche, sous un ciel encore enténébré, un homme portant des instruments d'astronomie représente la science : il semble contempler avec humilité la foi comme un nouvel astre. Derrière lui, on reconnaît en ce vielliard chenu appuyé sur une canne l'allégorie de la philosophie. Il est suivi par la Nature, symbolisée par une femme à cinq seins marchant mains liées et tête inclinée, telle une prisonnière. Au-dessus d'eux, un ange dans le ciel porte une torche tout en désignant la foi de sa main gauche, comme lumière d'une sagesse divine « qui n'est pas celle de ce siècle » (1Co 2).