Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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17 Réconfortés par ces paroles de Judas, fort belles
et capables d'entraîner à la bravoure
et de rendre viriles des âmes de jeunes gens
ils décidèrent de ne pas dresser de camp
mais de prendre héroïquement l'offensive
et d'emporter la décision en se jetant dans la mêlée avec toute leur vaillance,
en raison du danger que couraient la ville, et les choses saintes, et le Temple.
17 Exhortés de la sorte grâce aux remarquables paroles de Judas,
qui étaient propres à exalter l'ardeur et réveiller le courage de ses hommes,
ils décidèrent de combattre et de lutter passionnément
afin que leur valeur départageât l'affaire
car la cité, les lieux saints et le Temple étaient en péril.
17 ...
18 Car la crainte qu'ils avaient pour leurs femmes et leurs enfants
ainsi que pour leurs frères et leurs proches n'était pour eux qu'au second rang
la plus grande et la première des craintes était pour le Sanctuaire consacré.
18 Pour leurs femmes et leurs enfants en effet
comme pour leurs frères et leur famille,
ils n'éprouvaient pas grande inquiétude :
la plus grande et la première de leurs craintes était au contraire que le Temple demeure inviolé !
18 ...
19 Quant à ceux qui avaient été laissés dans la ville
leur angoisse n'était pas légère
inquiets qu’ils étaient par cette attaque en plein air.
19 Quant à ceux qui étaient dans la cité,
ils n'éprouvaient pas une inquiétude moindre pour les combattants.
19 ...
20 Tandis que déjà tous attendaient la décision prochaine
et que déjà les ennemis, rassemblés, s'étaient rangés en ordre de bataille
les éléphants ayant été disposés en un point favorable et la cavalerie disposée sur les ailes
20 Et déjà, ils espéraient tous un dénouement imminent :
l'ennemi était en présence, l'armée rangée en bataille
et les bêtes et les cavaliers placés aux endroits stratégiques...
20 ...
21 Maccabée, voyant devant lui ces multitudes
l’appareil varié des armes, l’aspect farouche des éléphants
étendit les mains vers le ciel et invoqua le Seigneur qui opère des prodiges sachant bien que ce n'est pas par le moyen des armes
mais selon ce qu'il a décidé
qu'il procure la victoire à ceux qui en sont dignes.
21 Alors Maccabée, à la vue de la multitude qui approchait
de l’appareil varié des armes et de la férocité des bêtes
étendit la main vers le ciel et invoqua le Seigneur qui opère des prodiges,
lui qui ne regarde pas la force des armes
mais accorde selon son plaisir la victoire à ceux qui en sont dignes.
21 ...
22 Voici ce qu'il dit en l'invoquant :
— Toi, Souverain
VSeigneur, tu as envoyé ton ange sous le règne d'Ezéchias
VÉzéchias, roi de Judée,
et il a
Vtu as fait périr du camp de SennachéribG jusqu'à cent quatre-vingt cinq mille hommes.
22 ...
23 Aujourd'hui aussi, Souverain des cieux,
envoie un
Vton bon ange devant nous
pour semer la frayeur et le tremblement.
Vdans la terreur et l'effroi qu'inspire la grandeur de ton bras
23 ...
24 Que par la grandeur de ton bras soient frappés d'épouvante ceux qui s'avancent en blasphémant contre ton peuple saint !
Et sur ces mots il termina.
24 afin qu'ils soient frappés de crainte, ceux qui s'avancent en blasphémant contre ton peuple saint !
Il termina là sa prière
24 ...
25 au moment où Nicanor et ses hommes
s’avançaient au son des trompettes et des péans
Vchants.
25 ...
26 Mais c'est avec des incocations et des prières
que Judas et ses hommes en vinrent aux mains avec les ennemis.
26 Mais Judas et ses troupes
invoquèrent Dieu et, en prières, engagèrent la bataille.
26 ...
27 Alors, combattant de leurs mains mais priant Dieu dans leurs cœurs,
ils terrassèrent pas moins de trente-cinq
V trente mille hommes,
comblés d'une allégresse magnifique par la manifestation
Vprésence de Dieu.
27 ...
28 À ce moment, comme ils avaient arrêté le combat et qu'ils rentraient dans la joie,
ils reconnurent Nicanor qui s'était écroulé avec son armure...
28 ...
29 Au milieu des cris et de la confusion,
ils bénissaient le Souverain dans la langue de leurs pères.
29 à cette vue, ils firent monter une clameur et se laissèrent aller à l'émotion
ils bénissaient le Seigneur tout-puissant dans la langue de leurs pères.
29 ...
30 Alors celui qui tout entier, corps et âme
avait combattu au premier rang pour ses concitoyens
celui qui avait conservé pour ceux de sa nation les bons sentiments de sa jeunesse
prescrivit de trancher la tête de Nicanor ainsi que son bras jusqu'à l'épaule
et de la emporter à Jérusalem.
30 Quant à Judas,
toujours prêt à s'offrir corps et âme pour ses concitoyens, il donna l'ordre
de trancher à Nicanor la tête et le bras depuis l'épaule et de les apporter à Jérusalem.
30 ...
31 Arrivé là, il convoqua ceux de sa nation
plaça les prêtres devant l’autel
et envoya chercher les gens de la citadelle
31 Et lorsqu'il s'y fut rendu, après avoir rassemblé ses compatriotes et les prêtres devant l’autel,
il fit aussi venir ceux de la citadelle
31 ...
32 et il leur montra la tête de l'infâme Nicanor
et la main que ce blasphémateur avait étendue en dressant le cou
contre la sainte maison du Tout-Puissant.
32 pour leur montrer la tête de Nicanor et la main criminelle
qu'il avait tendue contre la maison sainte du Dieu Tout-Puissant en se glorifiant avec orgueil.
32 ...
33 Il ordonna aussi, à propos de la langue de l'impie Nicanor, de la couper en morceaux et de la donner aux oiseaux
et, Vla main de cet insensé, de Vla suspendre en face du TempleG le salaire de sa folie.
33 ...
34 Tous firent monter vers le ciel des bénédictions au Seigneur qui s'était manifesté, en disant :
— Béni soit Celui qui a conservé son lieu sans souillure !
34 Tous bénirent alors le Seigneur du ciel en disant :
— Béni soit celui qui a conservé son lieu sans souillure !
34 ...
35 Puis il attacha à la citadelle le chef décapitée de Nicanor
comme signe manifeste et visible pour tous de l'aide du Seigneur.
35 Il suspendit aussi la tête de Nicanor au sommet de la citadelle
afin qu'elle soit [un signe] évident et manifeste du secours que Dieu leur avait accordé.
35 ...
36 Et tous décrétèrent, par un vote public
de ne pas laisser passer ce jour sans le commémorer
mais de célébrer le treizième jour du douzième mois appelé Adar en araméen
la veille du jour [dit] de Mardochée.
36 C'est pourquoi tous décidèrent d'un commun accord
de ne jamais laisser passer ce jour sans le célébrer avec solennité
36 ...