La Bible en ses Traditions

2 Maccabées 15,17–36

G
V
S

17 Réconfortés par ces paroles de Judas, fort belles

et capables d'entraîner à la bravoure

et de rendre viriles des âmes de jeunes gens

ils décidèrent de ne pas dresser de camp

mais de prendre héroïquement l'offensive

et d'emporter la décision en se jetant dans la mêlée avec toute leur vaillance,

en raison du danger que couraient la ville, et les choses saintes, et le Temple.

17 Exhortés de la sorte grâce aux remarquables paroles de Judas,

qui étaient propres à exalter l'ardeur et réveiller le courage de ses hommes,

ils décidèrent de combattre et de lutter passionnément

afin que leur valeur départageât l'affaire

car la cité, les lieux saints et le Temple étaient en péril.

17 ...

18 Car la crainte qu'ils avaient pour leurs femmes et leurs enfants

ainsi que pour leurs frères et leurs proches n'était pour eux qu'au second rang

la plus grande et la première des craintes était pour le Sanctuaire consacré.

18 Pour leurs femmes et leurs enfants en effet

comme pour leurs frères et leur famille,

ils n'éprouvaient pas grande inquiétude :

la plus grande et la première de leurs craintes était au contraire que le Temple demeure inviolé !

18 ...

19 Quant à ceux qui avaient été laissés dans la ville

leur angoisse n'était pas légère

inquiets qu’ils étaient par cette attaque en plein air.

19 Quant à ceux qui étaient dans la cité,

ils n'éprouvaient pas une inquiétude moindre pour les combattants.

19 ...

20 Tandis que déjà tous attendaient la décision prochaine

et que déjà les ennemis, rassemblés, s'étaient rangés en ordre de bataille

les éléphants ayant été disposés en un point favorable et la cavalerie disposée sur les ailes

20 Et déjà, ils espéraient tous un dénouement imminent :

l'ennemi était en présence, l'armée rangée en bataille

et les bêtes et les cavaliers placés aux endroits stratégiques...

20 ...

21  Maccabée, voyant devant lui ces multitudes

l’appareil varié des armes, l’aspect farouche des éléphants

étendit les mains vers le ciel et invoqua le Seigneur qui opère des prodiges    sachant bien que ce n'est pas par le moyen des armes

mais selon ce qu'il a décidé

qu'il procure la victoire à ceux qui en sont dignes.

21 Alors Maccabée, à la vue de la multitude qui approchait

de l’appareil varié des armes et de la férocité des bêtes

étendit la main vers le ciel et invoqua le Seigneur qui opère des prodiges,

lui qui ne regarde pas la force des armes

mais accorde selon son plaisir la victoire à ceux qui en sont dignes.

21 ...

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S

22 Voici ce qu'il dit en l'invoquant : 

— Toi, Souverain

VSeigneur, tu as envoyé ton ange sous le règne d'Ezéchias, roi de Judée,

et il a

Vtu as fait périr du camp de SennachéribG jusqu'à cent quatre-vingt cinq mille hommes.

22 ...

23 Aujourd'hui aussi, Souverain des cieux,

envoie un

Vton bon ange devant nous

pour semer la frayeur et le tremblement.

Vdans la terreur et l'effroi qu'inspire la grandeur de ton bras

23 ...

G
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S

24 Que par la grandeur de ton bras soient frappés d'épouvante ceux qui s'avancent en blasphémant contre ton peuple saint !

 Et sur ces mots il termina.

24 afin qu'ils soient frappés de crainte, ceux qui s'avancent en blasphémant contre ton peuple saint !

Il termina là sa prière

24 ...

G V
S

25 au moment où Nicanor et ses hommes

s’avançaient au son des trompettes et des péans

Vchants.

25 ...

G
V
S

26 Mais c'est avec des incocations et des prières

que Judas et ses hommes en vinrent aux mains avec les ennemis.

26 Mais Judas et ses troupes

invoquèrent Dieu et, en prières, engagèrent la bataille.

26 ...

G V
S

27 Alors, combattant de leurs mains mais priant Dieu dans leurs cœurs,

ils terrassèrent pas moins de trente-cinq

V trente mille hommes,

comblés d'une allégresse magnifique par la manifestation

Vprésence de Dieu.

27 ...

28 À ce moment, comme ils avaient arrêté le combat et qu'ils rentraient dans la joie,

ils reconnurent Nicanor qui s'était écroulé avec son armure...

28 ...

G
V
S

29 Au milieu des cris et de la confusion,

ils bénissaient le Souverain dans la langue de leurs pères.

29 à cette vue, ils firent monter une clameur et se laissèrent aller à l'émotion

ils bénissaient le Seigneur tout-puissant dans la langue de leurs pères.

29 ...

30 Alors celui qui tout entier, corps et âme

avait combattu au premier rang pour ses concitoyens

celui qui avait conservé pour ceux de sa nation les bons sentiments de sa jeunesse

prescrivit de trancher la tête de Nicanor ainsi que son bras jusqu'à l'épaule

et de la emporter à Jérusalem.

30 Quant à Judas,

toujours prêt à s'offrir corps et âme pour ses concitoyens, il donna l'ordre

de trancher à Nicanor la tête et le bras depuis l'épaule et de les apporter à Jérusalem.

30 ...

31 Arrivé là, il convoqua ceux de sa nation

plaça les prêtres devant l’autel

et envoya chercher les gens de la citadelle             

31 Et lorsqu'il s'y fut rendu, après avoir rassemblé ses compatriotes et les prêtres devant l’autel,

il fit aussi venir ceux de la citadelle

31 ...

32 et il leur montra la tête de l'infâme Nicanor

et la main que ce blasphémateur avait étendue en dressant le cou

contre la sainte maison du Tout-Puissant.

32 pour leur montrer la tête de Nicanor et la main criminelle

qu'il avait tendue contre la maison sainte du Dieu Tout-Puissant en se glorifiant avec orgueil.

32 ...

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S

33 Il ordonna aussi, à propos de la langue de l'impie Nicanor, 

de la couper en morceaux et de la donner aux oiseaux

et, Vla main de cet insensé, de Vla suspendre en face du TempleG le salaire de sa folie.

33 ...

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34 Tous firent monter vers le ciel des bénédictions au Seigneur qui s'était manifesté, en disant :

— Béni soit Celui qui a conservé son lieu sans souillure ! 

34 Tous bénirent alors le Seigneur du ciel en disant :

— Béni soit celui qui a conservé son lieu sans souillure !

34 ...

35 Puis il attacha à la citadelle le chef décapitée de Nicanor 

comme signe manifeste et visible pour tous de l'aide du Seigneur.

35 Il suspendit aussi la tête de Nicanor au sommet de la citadelle

afin qu'elle soit [un signe] évident et manifeste du secours que Dieu leur avait accordé.

35 ...

36 Et tous décrétèrent, par un vote public

de ne pas laisser passer ce jour sans le commémorer

mais de célébrer le treizième jour du douzième mois appelé Adar en araméen

la veille du jour [dit] de Mardochée.

36 C'est pourquoi tous décidèrent d'un commun accord

de ne jamais laisser passer ce jour sans le célébrer avec solennité

36 ...

36 Le treize d'Adar 1M 4,59 ; 7,49 ; 2M 1,9 ; 2,16 ; 10,8