La Bible en ses Traditions

2 Maccabées 15,6–16

G
V
S

Tandis que Nicanor, portant haut le cou avec une extrême jactance

avait décidé de dresser un trophée public avec les dépouilles de Judas et de ses hommes.

et ne fit que se dresser avec un orgueil extrême

(il avait projeté d'ériger un trophée public avec la dépouille de Judas).

...

G V
S

Maccabée de son côté gardait toujours confiance, espérant de toutes ses forces l'assistance du Seigneur ;

...

il encourageait ses compagnons

Vses hommes à ne pas craindre l'approche des païens

mais à se souvenir des secours qu'ils avaient Gprécédemment reçus du Ciel

et à compter présentement

V à espérer cette fois encore du Tout-Puissant une victoire imminente.

...

En les encourageant au moyen de

VEt lorsque, dans sa harangue, il leur parla de la Loi et des prophètes

et qu'ensuite il leur rappela les combats qu’ils avaient menés à bonne fin,

Vqu’ils avaient autrefois livrés,

il les rendit plus ardents encore...

...

G
V
S

10 Ayant ainsi excité leur courage

il donna ses ordres

montrant en même temps la déloyauté des nations

et leur violation des serments.

10 Puis, quand il eut ainsi excité leur colère, montrant en même temps que ces nations étaient perfides

et qu'elles prévariquaient en dépit de leurs serments,

10 ...

11 Après avoir armé chacun d’eux

moins de la sécurité que donnent les boucliers et les lances

que du réconfort qu'il y a dans les bonnes paroles

il leur raconta encore un songe digne de foi, une sorte de vision, qui les réjouit tous.

11 il arma chacun d’eux

non d'un équipement défensif, bouclier et lance

mais de ses meilleures paroles et exhortations

en leur rapportant un songe digne de foi, qui réjouit l'armée toute entière.

11 ...

12 Voici ce qu’il avait vu :

Onias, qui avait été grand prêtre,

homme de bien, d’un abord modeste

et de manières douces

distingué dans son langage et adonné dès l’enfance à toutes les pratiques de la vertu

cet [Onias] priait, les mains étendues, pour toute la communauté juive

12 En effet, voici ce qu'il avait vu :

Onias, qui avait été très grand prêtre,

homme bon et bienveillant

à l'apparence modeste, aux moeurs irréprochables et au discours éloquent

et qui dès l’enfance s'était exercé à pratiquer les vertus,

tendait les mains en priant pour tout le peuple des Juifs ;

12 ...

13 Ensuite était apparu, de la même manière, un homme insigne par ses cheveux blancs et par son éclat

revêtu d'une étonnante et prodigieuse majesté.

13 il avait ensuite vu apparaître un autre homme, qui suscitait l'admiration par son âge et sa dignité :

une grande beauté se dégageait de sa présence.

13 ...

G V
S

14 Et Onias avait dit en réponse :

— Il a de l'amour pour ses frères

Vfrères et le peuple d'Israël

il prie beaucoup pour le peuple et la

Vl'ensemble de la cité sainte :

voici Jérémie, le prophète de Dieu.

14 ...

G
V
S

15 Puis Jérémie, étendant la main droite

avait remis à Judas une épée d’or

et, en la lui donnant, il avait prononcé ces mots :

15 Alors Jérémie avait étendu la main

pour donner à Judas un glaive d’or avec ces mots :

15 ...

16 — Prends cette sainte épée, c’est un don de Dieu 

par elle tu mettras en pièces les ennemis. 

16 — Reçois ce glaive saint, don de Dieu : 

par lui tu renverseras les adversaires de mon peuple, Israël !

16 ...