Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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7 Et voici, je viens bientôt :
heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre !
7 Voici, je viens bientôt :
heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre !
12 Et voici
ByzVoici que je viens promptement
et ma récompense avec moi :
rendre à chacun comme sera son œuvre.
12 Voici que je viens promptement
et ma récompense avec moi :
c’est rendre à chacun selon son œuvre.
12 Voici que je viens promptement
et ma récompense avec moi :
rendre à chacun selon son œuvre.
20 Celui qui atteste ces choses dit :
— Oui, je viens promptement. Amen
Byz TROui viens Seigneur Jésus !
20 Celui qui porte témoignage de ces choses dit :
— Oui, je viens rapidement. Amen !
Viens, Seigneur Jésus !
20 Il dit en attestant ces choses :
— Oui, je viens bientôt.
Viens, Seigneur Jésus !
1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse
20 Viens Seigneur Jésus Du memento mori à l'appel à la venue du Christ Jean-Sébastien Bach dans son Actus Tragicus (BWV 106), une des ses premières cantates, composée à Mühlhausen entre septembre 1707 et juin 1708, alors qu'il était âgé d'à peine vingt-deux ans, reprend cet appel à la charnière exacte des deux Testaments :
0:00 Sonatine — 2:42 Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit (Chœur) — 4:49 Ach, Herr, Lehre uns bedenken (Arioso) — 7:06 Bestelle dein Haus (Aria) — 8:11 Es ist der alte Bund (Chœur et arioso) — 12:00 In deine Hände (Aria) — 14:19 Heute wirst du mit mir im Paradies sein (Arioso) — 17:55 Glorie, Lob, Ehr und Herrlichkeit (Chœur).
Elle comprend deux parties : la première envisage la mort du point de vue de l'Ancien Testament ; la seconde, du point de vue du Nouveau. La séparation de l'ancienne et de la nouvelle alliance détermine la structure symétrique de la cantate.
6,12–16 ; 20,12–15 ; 22,7–10.18s comme un livre qu'on roule + le livre de la vie + ces choses ... Le livre plus solide que le monde L'apocalypticien compare volontiers le monde à un livre : →Apocalyptique (littérature —), 6.
Ici, il évoque la fragilité du cosmos ; à la fin du livre, qui coïncide avec celle du cosmos, tout laisse place à des livres (Ap 20,12-15) et le livre se termine comme il a commencé avec une insistante thématisation de l’écrit et livre eux-mêmes : Procédés littéraires Ap 6,12–16 ; 20,12–15 ; 22,7–10.18s
Si les savants ont peine à entrer dans le langage du cosmos, les artistes, eux, le connaissent bien. Plusieurs peintres ont été sensibles à cette inscription du livre et du paysage l’un dans l’autre. (Cf. Arts visuels Ap 1,11 ; 12,1 ; 15,1 ; 19,13).
,Sur cette petite peinture méconnue de Botticelli, par exemple, le livre que Jean est en train d’écrire et les rochers sur lesquels il s’appuie ne ressemblent-ils pas à des tomes sur une étagère dérangée ?
Et ne nous font-ils pas porter un regard nouveau sur les rochers volcaniques de Zouloufi, au nord de Patmos ?