Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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3 C’est par la foi que nous comprenons que les mondes furent organisés par la parole
Vle verbe de Dieu
le visible provenant ainsi des choses qui ne paraissent pas.
Nes de ce qui ne paraît pas.
Vdes choses qui sont invisibles.
3 ...
4 C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn,
par elle qu'il reçut le témoignage qu’il était juste,
Dieu lui-même rendant témoignage à ses dons
et c'est par elle que, mort, il parlait
V Nesparle encore.
4 ...
5 C’est par la foi qu’Hénoch fut translaté pour ne pas voir la mort
et on ne le trouvait plus parce que Dieu l’avait translaté
Vle translata :
avant sa translation
Nes[sa] translation
Vsa translation, en effet, il avait reçu le témoignage qu’il avait plu à Dieu.
5 ...
6 Or, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu
car celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe
et qu’il se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
6 ...
7 Par la foi, Noé, divinement averti de
Vayant accueilli un oracle touchant ce qui n'était pas encore visible,
saisi de crainte religieuse
Vavec crainte, construisit pour le salut de sa maison une arche
par laquelle il condamna le monde
et de la justice selon la foi devint
Vfut institué l'héritier.
7 ...
8 Par la foi, Abraham, étant appelé
obéit pour partir vers un lieu qu’il devait recevoir en héritage
et il partit sans savoir où il allait.
8 ...
9 Par la foi, il séjourna en terre promise
comme dans une terre étrangère
habitant sous des tentes avec Isaac et Jacob les cohéritiers de la même promesse.
9 ...
10 Car il attendait la cité munie de fondations
dont Dieu est l’architecte et le bâtisseur.
10 ...
11 C’est par la foi que Sara, elle aussi, qui n’était plus dans l’âge de concevoir, en reçut la vertu, parce qu’elle crut à la fidélité de Celui qui en avait fait la promesse.
12 C’est aussi pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, sont sortis des fils
semblables en multitude aux étoiles du ciel
et innombrable à l'image du
Byz V Nescomme le sable sur le bord de la mer.
12 ...
12 C’est aussi pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, sont sortis des fils
semblables en multitude aux étoiles du ciel
et à l'image du
Byz V Nescomme le sable innombrable sur le bord de la mer.
12 ...
13 C’est dans la foi qu'ils moururent tous
sans avoir reçu les biens promis
mais les voyant de loinTR, étant persuadés et les saluant
et professant
Vconfessant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.
13 ...
14 En effet, ceux qui parlent ainsi
montrent clairement qu’ils sont à la recherche d'une patrie.
14 ...
15 Et s’ils avaient gardé le souvenir de celle d’où ils étaient partis
V Nessortis
ils auraient eu le temps d’y retourner.
15 ...
16 Mais maintenant, c’est à une patrie meilleure qu'ils aspirent, c'est-à-dire une patrie céleste ;
c’est pourquoi Dieu n’a pas honte d'être appelé leur Dieu.
Il leur a, en effet, préparé une cité.
16 ...
17 C’est par la foi qu’Abraham, mis à l’épreuve, offrit Isaac
et c'est son fils unique qu'il offrait, lui qui avait reçu les promesses
17 ...
18 lui à qui il avait été dit :
« — C'est en Isaac que ta postérité sera appelée »
18 ...
19 estimant que Dieu est assez puissant pour ressusciter même quelqu'un d'entre les morts.
En conséquence il recouvra son fils et ce fut une parabole.
19 ...
1–40 par elle que les anciens ont reçu témoignage Dame espérance L'homme Adam, entre Isaïe et Jean Baptiste qui s'accordent pour lui montrer la même direction du Christ, est pris entre l'arbre au fruit défendu (la mort) et celui de la croix (la vie), entre la loi et la grâce, l'homme ancien et l'homme rénové, les branches mortes ou les branches feuillues ...
12 innombrable comme le sable Étoiles littorales
Il arrive que le diable porte pierre : la nature elle-même trouve un sens inspiré à la pollution produite par l'activité humaine. Dans les débris de décorations de fêtes concassés par le roulis des vagues et déposés dans le sable par la marée, l'œil du photographe peut saisir l'éclat des étoiles et un clin d'œil du Créateur à la descendance d'Abraham aujourd'hui.
Dans l'Écriture, la mer est le lieu de tous les possibles les plus inquiétants : monstres marins, peuplades aux mœurs étonnantes évoqués au détour des Psaumes et des écrits de sagesse (par exemple Si 43,24-25). Le rivage, lui, est un lieu d'espérance : c’est du sable sur la plage que semble jaillir la promesse divine à Abraham. Quel contraste, en effet, entre le rien d'une plage vide et la totalité sans nombre des grains de sable symboles de descendance éternelle …