Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
13 Or, comme un certain jour ses fils et ses filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné,
13 ...
14 un messager vint dire à Job :
— Les bœufs étaient à labourer
Vlabouraient et les ânesses paissaient autour d’eux,
14 ...
15 tout à coup les Sabéens sont survenus et les ont enlevés.
Vet les Sabéens ont fait irruption et se sont emparés de tout.
Ils ont passé les serviteurs au fil de l’épée
Vfrappé du glaive les serviteurs
et je me suis échappé, moi seul, pour te l’annoncer.
15 ...
16 Il parlait encore, lorsqu’
VEt comme celui-là parlait encore, il en vint un autre et dit :
— Le feu de Dieu est tombé du ciel, il a embrasé les brebis et les serviteurs et les a dévorés
Vayant frappé les brebis et les serviteurs, il les a consumés,
je me suis échappé, moi seul, pour te l’annoncer.
16 ...
17 Il parlait encore, lorsqu’
VMais celui-là parlant encore, il en vint un autre et dit :
—Les Chaldéens, partagés en
V ont formé trois bandes, se sont jetés sur les chameaux et les ont enlevés.
Vs'en sont emparés,
Ils ont passé les serviteurs au fil de l’épée
Vil ont aussi frappé les serviteurs du glaive,
et j'ai fui, moi seul, pour te l’annoncer.
17 ...
18 Il parlait encore, lorsqu’un autre arriva
VCelui-là parlait encore, et voilà qu'un autre entra et dit :
— Tes fils et tes filles mangeant et buvant du vin chez leur frère aîné,
18
19 et voilà qu’
Vsubitement un grand vent s’est élevé de l’autre côté du désert,
et a saisi
Vébranlé les quatre coins de la maison, ; elle s’est écroulée sur les jeunes gens
Vqui, s'écroulant, a recouvert tes enfants
et ils sont morts,
moi seul, en ai réchappé, pour te l’annoncer !
19 ...
20 Alors Job se leva, il déchira son manteau et se rasa la tête ; puis, se jetant
Vs'étant rasé la tête, il s'écroula par terre,
20 ...
21 il adora et dit :
— Nu je suis sorti du sein de ma mère
et nu j’y retournerai.
YHWH
VLe Seigneur a donné, YHWH
Vle Seigneur a ôté,
Vrepris, que le nom de YHWH
Vdu Seigneur soit béni.
21 ...
22 En tout cela, Job ne pécha point
et ne dit rien d’insensé contre Dieu.
22 ...
2,1 Or, un certain jour, comme
Vquand les fils de Dieu venaient se tenir debout devant YHWH
Vle Seigneur,
venait aussi Satan parmi eux se présenter devant YHWH
Vet se tenait en sa présence.
2,2 Et YHWH
VAlors le Seigneur
dit à Satan : — D’où viens-tu ?
Satan répondit à YHWH et dit :
VEt celui-ci en réponse, dit :
— J'ai parcouru la terre et m'y suis promené ...
2
2,3 YHWH
VEt le Seigneur dit à Satan :
— As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas d'homme comme
Ven a pas de semblable à lui sur la terre, intègre,
Vhomme simple, droit, craignant Dieu et éloigné du mal, il persévère toujours dans son intégrité
Vconservant jusqu'ici son innocence,
quoique tu m’aies provoqué à le perdre sans raison.
Vmais toi, tu m'as excité contre lui pour que je le frappe en vain.
3
2,4 Satan répondit à YHWH et
VÀ cela rétorquant, Satan dit :
— Peau pour peau ! L’homme donne ce qu’il possède pour conserver sa vie.
V— Peau pour peau ! Tout ce qu'un homme possède, il le donnera pour sa vie !
4 ...
2,5 Mais
VD'ailleurs, étends la main, touche ses os et sa chair
et on verra
Vet alors tu vas voir s’il ne te maudit pas en face !
Vqu'il va te bénir, en pleine face !
5 ...
2,6 YHWH
VLe Seigneur dit à Satan :
— Voici, je le livre entre tes mains
V, il est en ta main
seulement épargne sa
Vcependant, conserve-lui la vie !
6 ...
2,7 Et Satan se retira de devant la face de YHWH
Vdu Seigneur
et il frappa Job d’une lèpre maligne
Vdu pire des ulcères, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête...
7 ...
2,8 Alors Job prit un tesson pour gratter ses plaies
Vgrattait la sanie à l'aide d'un tesson, et il s’assit sur la cendre
Vassis sur un tas de fumier
8 ...
2,9 et sa femme lui dit :
— Tu persévères encore dans ton intégrité
Vta simplicité ? Maudis
VBénis Dieu et meurs !
9 Or bien du temps s'étant écoulé, sa femme prit la parole :
— Jusqu'à quand vas-tu persévérer en disant :
[9a] — Écoute, je vais encore attendre un peu
en attendant l'espérance de ma délivrance !
[9b] Écoute moi bien : ta mémoire a disparu de la terre fils et filles, peines et douleurs de mes entrailles,
qu'en vain j'ai enfantés dans les souffrances !
[9c] Et toi ? Te voilà bien assis dans la pourriture des vers, passant la nuit au grand air !
[9d] Et moi, je suis [réduite] à errer de-ci de-là comme une servante à gage
de lieu en lieu et de maison en maison attendant le soleil
quand va-t-il se coucher ?
que je puisse me reposer des souffrances et des peines qui m'encerclent désormais.
[9e] Alors, dis un mot au Seigneur, et meurs !
9 ...
2,10 Il lui dit : — Tu parles
Vas parlé comme une des femmes insensées.
Nous recevons de Dieu le bien, et nous
VSi nous recevons les biens des mains de Dieu, pourquoi n’en recevrions-nous pas aussi le mal
Vles maux ?
En tout cela
Vtoutes ces choses, Job ne pécha pas par ses lèvres.
10 ...
2,4 La griffe du diable
Affublé de cornes de taureau, d'ailes de chauve-souris, de serres de rapace et d'une queue de hyène, le diable tend sa griffe comme pour tenter d'égratigner Job.
Jean Mansel accompagne cette illustration de la note suivante en moyen français : 'Cy parle de Job et de sa grande pacience et dist la maniere comment dieu permist que le deable le temptast, et comment Job resista et vainquit le deable en ses temptacions jassoit (à préciser) ce quelles furent merveilleusement grandes'.