Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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15 jusqu’à ce que YHWH
V Sle Seigneur accorde le repos à vos frères comme à vous V Saussi Vil l'a donné,
et qu’ils possèdent, eux aussi, le pays
Vla terre que YHWH
V Sle Seigneur votre Dieu leur donne !
Vdonnera !
Et Vainsi vous reviendrez au pays
Vaux terres de votre héritage et vous le posséderez
Vy habiterez
celui
Vcelle que Moïse le serviteur de YHWH
V Sdu Seigneur vous a donné
Vdonnée au-delà du Jourdain, vers le lever du soleil.
15 jusqu’à ce que le Seigneur ait accordé le repos à vos frères comme aussi à vous
et qu’ils possèdent, eux aussi, le pays que le Seigneur votre Dieu leur donne.
Et vous reviendrez chacun vers son héritage
celui que Moïse vous a donné au-delà du Jourdain, vers le lever du soleil.
15 jusqu’à ce que YHWH leur ait accordé le repos comme à vous
et qu’ils possèdent, eux aussi, le pays que YHWH votre Dieu leur donne au-delà du Jourdain.
Et vous reviendrez au pays de votre héritage.
10–18 Motif narratif : prompte exécution des ordres reçus Le héros obéit immédiatement au commandement de Dieu qui marque le début de l’histoire (Genres littéraires Jos 1,1–24,33). Josué donne des ordres aux officiers du peuple et aux tribus de Transjordanie. Ils sont tous unanimes à proclamer leur fidélité absolue. Les affirmations que le peuple adresse à Josué en Jos 1,16-18 pourraient tout aussi bien s’adresser à Dieu.
1,1–24,33 Épopée sacrée Josué se présente comme une 'épopée sacrée', forme classique de narration des événements dans l’Antiquité. Leur déroulement y est guidé par une série d’interventions directes de Dieu, qui conduit le héros et son peuple (Procédés littéraires Jos 1,1–9), plus ou moins obéissants (Procédés littéraires Jos 1,10–18) et fixe son destin. La présence divine occupe une place toute spéciale dans la narration des hauts faits de la campagne militaire.
1–18
1–18
1–18 Ouverture d'une épopée sacrée
Dieu promet à Israël des frontières qui surprennent par leur étendue (v.4 ; Repères historiques et géographiques Jos 1,4). L’évocation des limites de ce territoire à l’orée d’une étape historique nouvelle crée un effet narratif puissant : le lecteur est invité à découvrir la surabondance du don de Dieu à son peuple. Le don de la terre semble incommensurable, une sorte de jardin d’Éden qu’on ne parviendra jamais à posséder complètement et qui gardera toujours la dimension d’une promesse.
Le ch. est composé de deux sections.
Cinq actants interviennent à tour de rôle dans cette péricope.
Une bonne partie du ch. reprend ce qui a été dit dans Dt 1,38 ; 3,21-28 ; 31,1-8.14.23 ; 34,9. Moïse constitue la référence et la garantie qui vient du passé. À présent, les tribus vont obéir à Josué (v.17a). Pour l’avenir, les enfants d’Israël, qui se disent prêts à punir le rebelle (v.18a), attendent de Josué qu’il leur montre la présence du Seigneur avec lui (v.17b). Les v.7-8 introduisent deux thèmes principaux :
Mt 5,5 reprend ce motif dans la béatitude que Jésus — dont Josué est le type (Tradition chrétienne Jos 1,1) — annonce aux doux, dans la ligne du Ps 37,11 (Tradition chrétienne Jos 1,3). Au-delà de son emplacement exact, c’est la sainteté qui devient ici la qualité essentielle de la terre : le royaume de Dieu. Dans la vie des disciples, l’héritage ou la possession du royaume constitue l’une des aspirations les plus importantes, selon la prédication chrétienne primitive (cf. Mt 25,34 ; 1Co 6,9 ; 15,50 ; Ga 5,21 ; Ep 5,5). →Terre promise
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12–15 Dt amplifié La comparaison avec Dt 3,18-20 montre :