La Bible en ses Traditions

Marc 16,9–18

Byz V S TR Nes

Ressuscité le matin, le premier [jour] de la semaine

il apparut d’abord à Marie la Magdaléenne

VMarie-Madeleine, de laquelle il avait chassé sept démons. 

10 S'en allant, celle-ci l’annonça à ceux qui avaient été avec lui, et qui s'affligeaient et pleuraient. 

11 Et eux, entendant S[dire] qu’il vivait et qu’il avait été vu par elle

Selles, ne la

Sles crurent pas.

12 Après cela, il se manifesta 

Vmontra sous une autre forme

S ressemblance à deux d’entre eux qui allaient 

Vmarchaient, se rendant à la campagne.

13 Et ceux-ci, s'en allant, l'annoncèrent aux autres

et ils ne les crurent pas. 

Byz V TR Nes
S

14 Enfin, il se manifesta

Vapparut aux onze eux-mêmes 

Và ces onze-là, qui étaient à table

et il leur reprocha leur incrédulité et leur dureté de cœur

parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. 

14 ...

Byz V S TR Nes

15 Et il leur dit :

— Allant dans le monde entier, proclamez

Vprêchez l'Évangile à toute la création. 

16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé

mais celui qui ne croira pas sera condamné. 

17 Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru :

en mon nom ils chasseront les démons

en langues nouvelles ils parleront 

18 ils prendront des serpents Nes[dans leurs mains]

et s’ils boivent quelque chose de mortel cela ne leur nuira pas

ils imposeront les mains sur les malades et ils se porteront bien. 

Réception

Arts visuels

17s Disciples, serpents et poisons Les dangers annoncés par Jésus interviennent dans diverses légendes sur la vie des disciples. 

Domḗnikos Theotokópoulos dit El Greco (1541-1614), Saint Jean l'évangéliste, (huile sur toile, 1605),  99 x 78 cm

Musée du Prado, Madrid, Espagne

Domaine public © Wikicommons→, Mt 20,20-24 ; Mc 16,17-18

Selon la Légende dorée le grand prêtre Aristodème dit un jour à saint Jean : « Si tu veux que je croie en ton Dieu, je te donnerai du poison à boire ; et, s’il ne te fait aucun mal, c’est que ton Dieu sera le vrai Dieu. Mais que d’abord tu voies mourir d’autres hommes par l’effet de ce poison, pour en constater la puissance ! » Alors l’apôtre prit le calice, et, s’étant muni du signe de la croix, il but tout le poison et n’en éprouva aucun mal : sur quoi tous se mirent à louer Dieu.

Sur ce tableau Jean vient de faire le signe de croix, le venin, sous la forme d’un dragon noir, (ou d'un serpent dans d'autres représentations) sort de la coupe dont le contenu devient inoffensif.