La Bible en ses Traditions

Philippiens 3,17–21

Byz V S TR Nes

17 Devenez ensemble

V SSoyez mes imitateurs, Smes frères

et observez ceux qui marchent selon le modèle que vous avezS vu en nous.

18 Beaucoup de fait marchent Sautrement

(souvent je vous entretenais à leur sujet

et maintenant c’est aussi en pleurant que je vous en parle)

en ennemis de la croix du Christ.

18 croix 1Co 1,17s; Ga 5,11

19 Leur destin : la perdition

leur dieu : le ventre

et la gloire dans leur déshonneur,

ceux qui considèrent les choses de

Sdont la pensée est pour la terre.

19 perdition G-Jb 20,28; Os 4,7; Rm 6,21 ventre Rm 16,18 déshonneur 2Tm 3,4; Jude 13 choses de la terre Rm 8,5

20 Notre gouvernement

Vcommunauté

Souvrage, en effet, est dans les cieux,

d’où aussi nous attendons comme sauveur

Vun sauveur,    le

Snotre Seigneur Jésus-Christ,

21 qui transfigurera le corps de notre humiliation

pour qu’il devienne conforme au corps de sa gloire

Vson éclat

en raison de la Sgrande  force par laquelle il peut aussi se soumettre toutes choses

Stout lui est soumis.

Réception

Musique

17 Soyez mes imitateurset ceux du Seigneur

21e s.

Carlotta Ferrari (1975), Imitatio (Poème symphonique pour orgue inspiré de l'Imitation du Christ), 2016

Carson Cooman

© Licence YouTube Standard→, 1Co 11,1 ; Ph 3,17 ; Ph 4,9 ; 1Th 1,6 ; 2Th 3,7ss

Composition

«Imitatio» est un poème symphonique inspiré de «L'imitation du Christ», du théologien hollandais du Moyen Âge tardif Thomas à Kempis (vers 1380–1471). Chacun des quatre mouvements est inspiré d'un principe du livre.

Livret

1. Conscience de soi 2. Humble soumission 3. Gratitude 4. Consolation intérieure

Arts visuels

1–21 qui transfigurera le corps de notre humiliation Ce que Dieu peut

Ressusciter la chair

Dans une vallée aride et sombre se presse une humanité souffrante : hommes, femmes et enfants, jeunes et vieilards, pauvres, rois et clercs traînent péniblement un « corps de misère » abîmé par la douleur.   

Un chemin escarpé mène au Christ, source de lumière. Vêtu d'une tunique blanche resplendissante, portant sa croix d'une main et appelant à lui l'humanité de l'autre, il apparaît dans un « corps de gloire » vainqueur de la mort. Au-dessus de lui, une arche de lumière le désigne comme médiateur d'une nouvelle alliance entre Dieu et les hommes. 

Gustave Doré (1832-1883), La Vallée de larmes (huile sur toile, 1883), 413,5 x 627 cm

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