La Bible en ses Traditions

Psaumes 11,5–7

M
G S
V

YHWH sonde le juste

mais son âme hait le méchant et celui qui se plaît à la violence.

...

Le Seigneur dans son temple saint, le Seigneur c'est au ciel qu'est son siège :

ses yeux sont fixés ÷vers le pauvre: ses paupières interrogent les fils des hommes,

Il fera pleuvoir sur les méchants

des lacets, du feu et du soufre

et un vent brûlant :

voilà la coupe qu’ils auront en partage.

... 

le Seigneur interroge le juste et l'impie

(qui donc aime l'iniquité hait son âme !) :

Car YHWH est juste il aime la justice 

sa face contemple l'[homm]e droit

... 

il fera tomber sur les méchants une pluie de pièges

feu et soufre et vent d'ouragans, part de leur calice

8. puisque juste est le Seigneur ÷et: il chérit les justices :

son visage voit à l'équité.

Réception

Liturgie

1–7 Car juste est le Seigneur - Communion

« Justus Dominus »

Traditionnel, Communion - Justus Dominus

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 11,7

Comparaison des versions

5 V—IUXTA HEBR.

  • 6. Le Seigneur sonde le juste | mais son âme hait l'impie et celui qui aime l'iniquité

6 V—IUXTA HEBR.

  • 7. Il fera pleuvoir sur les méchants des pièges : | feu et soufre et vent des tempêtes | sont la part de leur coupe

7 V—IUXTA HEBR.

  • 8. Car le juste Seigneur aime la justice | c'est un [Dieu] droit que verront leurs visages

Arts visuels

6s Une pluie de pièges, feu et souffre et vents d'ouragans (V). Le châtiment des impies. Dans l'Ancien Testament et l'Apocalypse, Dieu se sert parfois des éléments naturels, et en particulier du feu, pour punir les impies (notamment dans Gn 19,24 ; Dt 29,22 ; Is 30,33 ; Ez 38,22 ; Ap 14,10 ; Ap 20,10).

Huile sur toile, 19e s.

John Martin (1789-1854), La fin du monde, huile sur toile, ca. 1853, 197 x 303 cm

Tate Britain, Londres

Domaine public © Wikicommons→.

Également intitulée Le jour de sa colère, cette huile sur toile est directement inspirée de la description du sixième sceau de l'Apocalypse (Ap 6,12-14). La terre se fend et laisse apparaître un gouffre au centre du tableau. La foule d'humains pressés de part et d'autre de la faille finit par sombrer dans les profondeurs de la terre. Au premier plan, seuls les corps qui tombent se détachent visuellement des deux masses noires. Des éléments rocheux et urbains se décrochent et sont prêts à fondre sur les hommes : la mort est inévitable. La nature dramatique de cette scène est accentuée par le contraste entre les couleurs chaudes des étangs et des boules de feu et la froideur des rochers, du ciel et du gouffre.