La Bible en ses Traditions

Psaumes 16,10–11

M
G S
V

10 Car tu ne livreras pas mon âme au shéol

tu ne permettras pas que ton dévôt  voie la corruption

10 ...

10 puisque tu n'abandonneras pas mon âme en enfer,

tu ne laisseras pas ton saint de voir la corruption :

M S
G
V

11 Tu me feras connaître la

Sme montreras ta route de la vie 

plénitude de joie devant

Set je serai rassasié de la joie de ta face,

des délices éternelles dans

Set de la douceur de la victoire de ta droite.

11  ...

11  tu m'as fait connaître les voies de la vie

tu me rempliras de joie avec ton visage 

délices à ta droite, jusqu'à la fin !

Réception

Musique

10 Car tu ne livreras pas mon âme en enfer

18e s.

Georg Friedrich Händel (1685-1759), Messiah "But Thou didst not leave His soul in hell", 1741

Ivars Taurins (dir.), Karina Gauvin (soprano)

© License YouTube Standard→, Ps 16,10

Liturgie

1–11 Ma chair Antienne

«Caro mea»

Traditionnel, Samedi Saint — 1° Nocturne: Antienne et Psaume 15 "Caro mea"

(CD, 2005) Dom Jean Claire, chœur des moines de l'abbaye de Solesmes

© Abbaye de Solesmes→, Ps 16

10s Tu me feras connaïtre - Communion

« Notas mihi »

Traditionnel, Communion - Notas mihi

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 16,10s

Pièce de communion chantée pour les fêtes de Saint Thomas d'Aquin, Sainte Catherine de Sienne et Sainte Marie-Madeleine.

Comparaison des versions

10 V—IUXTA HEBR.

  • Car tu ne livreras pas mon âme en enfer | tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption.

11 V—IUXTA HEBR.

  • Tu me feras connaître le sentier de la vie | plénitude de joie devant ta face | beautés éternelles en ta droite.

Arts visuels

1–11 (V) Énonciation : dialogue du Christ et de son Père  Au-dedans de la voix du messie David en prière, c'est celle du Messie ultime que la tradition latine a entendue dans ce psaume : 

Anonyme (France du nord-ouest, Rouen), David en prière, (détrempe sur parchemin, av. 1498), Miniature d'un Bréviaire à l'usage de Besançon, incipit du Psaume 15 (16)

ms 0069, f. 021, Bibliothèque municipale de Besançon © CC-BY-SA-3.0→

Au début du Psaume 15, l'imagier médiéval entend bien la voix pleine d'espérance du roi-poète David s'adressant à son Dieu symbolisé par les rayons de la lumière d'en haut. Les mains levées à la hauteur de la poitrine et tournées vers l'extérieur sont un signe d'écoute et d'humilité devant la présence de Dieu.