Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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7 Je suis épuisé à force de gémir
chaque nuit je baigne ma couche
de mes larmes j'arrose mon lit.
7 ...
7 J'ai peiné dans mon gémissement
(je baignerai nuit après nuit mon lit
de mes larmes j'arroserai ma couche)
1–11 O Seigneur, ne me réprimande pas
Ach, Herr, strafe mich nicht in deinem Zorn und züchtige mich nicht in deinem Grimm ! Herr, sei mir gnädig, denn ich bin schwach; heile mich, Herr, denn meine Gebeine sind erschrocken, und meine Seele ist sehr erschrocken. Ach, du HERR, wie lange ! Wende dich, Herr, und errette meine Seele ; hilf mir um deiner Güte willen ! Denn im Tode gedenkt man dein nicht; wer will dir in der Hölle danken ? Ich bin so müde vom Seufzen, ich schwemme mein Bette die ganze Nacht und netze mit meinen Tränen mein Lager. Meine Gestalt ist verfallen vor Trauern und ist alt worden ; denn ich allenthalben geängstet werde. Weichet von mir, alle Übeltäter ; denn der Herr höret mein Weinen, der Herr höret mein Flehen, mein Gebet nimmt der HERR an. Es müssen alle meine Feinde zuschanden werden und sehr erschrecken, sich zurückkehren und zuschanden werden plötzlich. (Ps 6,1-11)
Georg Philipp
est un compositeur allemand. Par les impulsions novatrices qu'il a données tant à l'art de la composition qu'à la sensibilité musicale, il a puissamment marqué la musique de la première moitié du XVIIIe siècle. Musicien multi-instrumentiste, son œuvre immense touche à tous les genres reconnus de la musique de son temps.7 V—IUXTA HEBR.
2–11 Le thème du pénitent. En art, le thème du pénitent a été élargi à d'autres figures bibliques que David, y compris des figures de justes persécutés, comme celle de Job.
Dans le tableau de Léon
, le corps nu et décharné tranche sur le fond sombre : Job est en état de supplication, comme David dans ce psaume.2–11 FRANÇAIS BIBLIQUE Le premier des sept « psaumes pénitentiels » Depuis ce psaume est considéré traditionnellement comme le premier d'une série de sept psaumes dits « pénitentiels » (Ps 6 ; 32 ; 38 ; 51 ; 102 ; 130 ; 143). Ce groupement de psaumes exprime la tristesse du péché, même si les Ps 6 ; 102 ; 143 n'en parlent pas explicitement. On établissait naturellement dans les sociétés antiques entre péché et maladie ou malheur, même si notre époque attribuerait plus immédiatement l'affaiblissement et les larmes à une cause extérieure (épreuve infligée par des adversaires) plutôt qu'intérieure (le péché). Le regroupement des sept psaumes a inspiré nombre d'œuvres musicales ou littéraires, par exemple les admirables Sept psaumes pénitentiaux→ par Pierre en 1670 (traduction, et amplification).