Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Au maître de chant
Sur la Gitthienne
Chant de David.
1 ...
1 VERS LA FIN POUR LES PRESSOIRS PSAUME DE DAVID
2 YHWH, notre Seigneur
que ton nom est grand sur toute la terre
Toi qui dessus les cieux plaça ta majesté
2 ...
2 Seigneur notre Seigneur, comme ton nom est admirable sur toute la terre !
Maintenant que ta magnificence a été élevée au-dessus des cieux,
2 Seigneur notre souverain maître Graduel
, Graduel - Domine Dominus
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
2 Que soit béni Introït et Offertoire
, Introït - Benedicta sit
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
, Offertoire - Benedictus sit
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Chants de la Messe pour la fête de la Sainte Trinité.
1 V—IUXTA HEBR.
2 V—IUXTA HEBR.
2 Maintenant que ta magnificence a été élevée au-dessus des cieux (V) Allusion à l'Ascension(-résurrection) comme nouvelle création
Les imagiers antiques et médiévaux font des allusions à la lecture typologique incrustée dans la version latine en établissant des correspondances visuelles entre représentations de la création et représentations de l'Ascension :
En son Ascension le Fils de l'homme rejoint le bleu et les anges du Ciel d'où il contemple l'orbe de la terre à ses pieds :
Pol, Hermann et Jannequin de ; Jean (ca 1440–93), L'Ascension du Christ (détail), (tempera sur parchemin de veau,), 29 x 21 cm, enluminure dans Les Très Riches Heures du duc de Berry
(1370–1416)Musée Condé, Chantilly (France) ms 65, folio 184 © Domaine public
Il rentre même dans l'orbe de la gloire divine, dans l'icône liturgique :
Icône de l'Ascension, (pigments en détrempe sur bois, 15e s.)
Novgorod, Russie © Domaine public→
Le Nouveau Testament décrit simplement le Christ « enlevé » dans les cieux et disparaissant derrière une nuée. Très ancienne (cf. Ascension des Évangiles Rabbula, Syrie, 6e s.), l'icône de l'événement montre le Christ en gloire : entouré d'une mandorle (ou cercle) de lumière, flanqué d'anges et vêtu de robes d'or brillantes.
C'était son statut depuis le commencement, comme le comprit génialement Giusto de
en représentant le Créateur de tout par le Verbe comme le Christ lui-même :Giusto de
(1330-1390), La création, (fresque, ca. 1376-1378), Baptistère, Duomo de Padoue, Italie2–10 O Lord our governor
John H.
(1820-1891), O Lord our governorBarry Rose (dir.), Guildford Cathedral Choir
2–10 La Sagesse dirige toutes les œuvres du Créateur
Henry
(1659-1695), O Lord Our Governor, Z. 39, 1679Church Cathedral Choir, Stephen Farr, William Clements, Robert MacDonald
Cette composition polyphonique à quatre voix de l'anglais Henry Purcell reprend le texte du Psaume 8. Ce texte exalte le règne du Seigneur sur toute sa création et insiste sur la Sagesse créatrice qui dirige toutes ses œuvres.
1–10 Ton nom est admirable. La puissance du Nom de Dieu En peignant le Nom divin sur une voûte, Goya pousse le fidèle qui entre dans l'église et qui lève les yeux à s'associer aux anges qui l'adorent.
Francisco de
, Adoration du Nom de Dieu, (Fresque, 1772), 700 x 1500 cmBasilique de Nuestra Señora del Pilar, Saragosse © Domaine public→
→Tétragramme inséré dans un triangle équilatéral éclatant. La construction de la fresque (emplacement, jeux de regard des anges, répartition des couleurs, lignes de force) associe le spectateur aux anges, dans le simple mouvement de lever les yeux vers elle !
reprend la symbolisation traditionnelle du Nom de Dieu, sous la forme du