Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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21 toi donc qui instruit les autres, tu ne t'instruis pas toi-même ;
toi qui prêches de ne pas dérober, tu dérobes !
21 ...
22 Toi qui dis de ne pas commettre l’adultère, tu commets l’adultère ;
toi qui as les idoles en abomination, tu pilles les temples
Vcommets le sacrilège !
22 ...
23 Toi qui te glorifies dans la Loi, tu déshonores Dieu par la transgression
Vprévarication de la Loi !
23 ...
24 (Car, à cause de vous, le nom de Dieu est blasphémé parmi les nations,
ainsi qu'il est écrit.)
24 ...
25 La circoncision est utile, il est vrai, si tu observes la Loi
mais si tu es un transgresseur
Vprévaricateur de la Loi
ta circoncision devient incirconcision.
25 ...
26 Si donc l’incirconcis observe les préceptes de la loi
son incirconcision ne sera-t-elle pas considérée comme circoncision ?
26 ...
27 Et celui qui, incirconcis de nature, accomplit la Loi, te jugera
toi qui, avec la lettre et la circoncision, es un transgresseur
Vprévaricateur de la Loi.
27 ...
28 De fait, Juif n’est pas celui qui le paraît au-dehors
ni circoncision celle qui se voit dans la chair
28 ...
29 mais est Juif celui qui l’est dans son for intérieur
et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre
dont la louange ne vient pas des hommes mais de Dieu.
29 ...
25 La circoncision, image difficile Le rite de la circoncision, touchant à l'intimité et devenu le signe le plus visible de la différence entre juifs et chrétiens, n'a jamais été oublié de ces derniers, tant que l'Église célébra tous les 1er janvier la fête de la Circoncision de Jésus, remplacée par Paul VI en 1974 par la fête plus ancienne de Sainte Marie, Mère de Dieu — archéologisme liturgique, paradoxal à une époque où l'Église voulait redécouvrir les sources juives de sa foi (cf. →4) ! Les artistes en ont donné des représentations fort différentes : NA
Ici→, représente le rite juif sans référence au Christ :
Marc
s'est beaucoup inspiré de la tradition juive et du folklore. En 1930, son marchand d'art et ami Ambroise Vollard lui commanda une série d'illustrations sur la Bible. , qui décrivait le texte sacré comme « la plus grande source de poésie de tous les temps », peignit alors une quarantaine de gouaches, avant d'entamer une série d'eaux-fortes qui furent insérées au sein de la Bible de Genève : 105 gravures, toutes rehaussées de gouache par l'artiste, représentent les scènes-clés de l'Ancien Testament.Certaines représentations sont d'une beauté et d'une paix marmoréennes :
D'autres représentent la cérémonie dans un cadre très rituel :
D'autres encore sont d'une précision chirurgicale :
Le couteau et l'autel finissent par évoquer un véritable sacrifice dont on se demande où il s'arrêtera : prémonition de la croix ?
, qui a peut-être assisté à des circoncisions dans la communauté juive, représente l'inquiétude et la douleur de la mère :