Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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18 Glisser sur le pavé vaut mieux que glisser par la langue
ainsi vient rapidement la chute des méchants.
18 car ceux qui mangent son pain ont la langue fausse ;
combien de fois et combien de gens se moqueront de lui !
18 ...
19 Homme sans grâce, conte intempestif !
il ne quitte pas la bouche des ignorants.
19 Ce n'est pas, en effet, avec bon sens qu'il distribue ce qu'il devait garder
et aussi ce qu'il ne devait pas garder.
19 ...
20 De la bouche d'un sot on n'accepte pas de maxime
car jamais il ne la dit en son temps.
20 La chute d'une langue trompeuse, tel l'homme qui tombe sur le pavé :
ainsi aussi les chutes des méchants viendront rapidement.
20 ...
21 Tel est préservé de pécher par l'indigence
et, lors de son repos, il n'a pas de remords.
21 L'homme sans grâce est comme une vaine fable
dans la bouche des indisciplinés elle se trouvera continuellement.
21 ...
22 Tel se perd par honte
et il se perd par peur d'un insensé.
22 Une parabole issue de la bouche d'un insensé sera rejetée
car il ne la dit pas en son temps.
22 ...
23 Tel par honte promet à son ami
et il s'en fait gratuitement un ennemi.
23 Tel est préservé de pécher par l'indigence
et dans son repos il [y] sera excité.
23 ...
1–26 Le fléau de la langue
L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.
Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. À la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre.
Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !