Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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7 Or ce jour là, il arriva à la fille de Raguel, Sara d'Ecbatane de Médie
que celle-ci fût outragée par les servantes de son père
7 En ce même jour à Ecbatane, ville des Mèdes, il arriva que Sara, fille de Raguël
entendit, elle aussi, les injures d’une des servantes de son père
7 ...
8 parce qu'elle avait été donnée en mariage à sept hommes
et que le mauvais démon Asmodée les avait tués avant qu'ils eussent avec elle comme avec une femme.
Et les servantes lui dirent : Ne vois-tu pas que tu suffoques ces hommes ? Tu en as déjà eu sept et il n'y en a pas un seul dont tu portes le nom.
8 car elle avait été donnée en mariage à sept maris
et un démon, nommé Asmodée, les avait tués aussitôt qu’ils s'étaient approchés d’elle.
8 ...
9 Pourquoi nous fouettes-tu ? Puisqu'ils sont morts, rejoins-les. Que jamais nous ne voyons de toi ni fils ni fille.
9 Comme elle reprenait donc cette servante pour sa faute, celle-ci lui répondit en disant :
— Que jamais nous ne voyions sur la terre ni fils ni fille de toi
meurtrière de tes maris !
9 ...
1,1–10,1 Va! Tobie... Oratorio de Charles Gounod
Introduit par des harmonies cristallines et alertes des bois, le récitatif de l’Ange — presque un arioso qui pourrait être celui d’un Page d’opéra — annonce au vieux Tobie que son fils va lui rendre la vue et, comme il sent quelque défiance, Raphaël insiste : « Quand c’est Dieu qui promet le doute est-il permis ? » avant de se lancer dans un air presque galant de ton, avec des arabesques de violons rebondissant sur le soutien des cors : « Va ! Tobie et sois sans crainte ». Tobie y répond symétriquement puis le père, la mère, le fils et l’ange se rassemblent pour une nouvelle reprise.
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