Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
9 et pareillement les femmes,
en une tenue digne
avec pudeur et tempérance,
se parant non pas de tresses et
Byz V TR, d’or, de perles ou de toilettes de grand prix
9 ...
10 mais, comme il convient à des femmes qui font profession de piété, de bonnes œuvres.
10 ...
11 Que la femme apprenne en silence en toute soumission.
11 ...
12 Mais je ne permets pas à la femme d'enseigner
ni d'user d'autorité sur l’homme
mais qu'elle se tienne en silence.
12 ...
1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite
12 je ne permets pas à la femme d'enseigner → Appendice 3 (éd. latine) « Dès qu’elle rentra en possession de la suprématie ecclésiastique, la reine (Élisabeth I) fit parvenir dans tous les diocèses des instructions, qu’elle nomma Injonctions. L’une d’elles stipulait que tous les membres du clergé devaient reconnaître sous la foi du serment que la suprématie ecclésiastique appartenait de droit à la reine et à ses successeurs. Mais beaucoup ne voulurent pas jurer parce que, disaient-ils, une fois cela concédé, le pouvoir d’administrer les sacrements se trouvait du même coup concédé à la reine si elle le désirait. (…) Mais pour écarter ce scrupule la reine répondit qu’elle n’avait jamais eu l’intention d’assumer une autre administration ou pouvoir que ceux que son père Henri et son frère Édouard avaient exercés. En répondant ainsi, sans abroger ce pouvoir en tant qu’il pouvait revenir à ses successeurs mâles, elle ne se l’arrogeait pas, sachant qu’il est interdit aux femmes de parler dans l’Église. » Leviathan
1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance
Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon
reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».1–15 Ce n'est pas Adam qui a été séduit. La faute d'Eve. Selon la tradition rabbinique, le récit de la Genèse fonde l'idée que la femme doit être soumise à l'homme :
12–15 qu'elle se tienne en silence + elle sera sauvée par l'enfantement : L'incomparable puissance de la prière d'une maman et de son enfant. Dépouillée et éteinte, cette mère semble ne faire qu'un avec son enfant. Leurs mains jointes se répondent, mais leurs regards divergent, aux pieds du Christ. Ce tableau fait un contrepoint intéressant à la théologie de la femme que saint Paul développe.