La Bible en ses Traditions

1 Timothée 4,12–5,2

Byz V TR Nes
S

12 Que personne ne méprise ta jeunesse

mais sois pour les croyants

Vfidèles un exemple en parole,    en conduite

en charité,    en foi    Byz TRen esprit

en pureté

Vchasteté.

12 ...

13 Jusqu’à ce que je vienne, attache-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement

Vla doctrine.

13 ...

14 Ne néglige pas le charisme

Vla grâce qui est en toi

qui t’a été donné

Vdonnée par prophétie avec imposition des mains du collège des anciens.

Vdes presbytres. 

14 ...

14 Imposition des mains Nb 27,18s ; Dt 34,9

15 Occupe-toi de

VMédite ces choses, sois en celles-ci

afin que ton progrès soit manifeste en

V Nespour tous.

15 ...

Byz V S TR Nes

16 Veille sur toi-même et sur l''enseignement,

Vla doctrine,

Ston enseignement, 

veilles-y sans relâche

car, ce faisant,

tu te sauveras toi-même et ceux qui t’écoutent.  

5,1 Ne rudoie pas un homme âgé

mais exhorte-le comme un père,

les jeunes hommes comme des

Stes frères,

5,2 les femmes âgées comme des mères

les jeunes femmes comme des sœurs, en toute pureté

Vchasteté.

Propositions de lecture

1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite

Réception

Musique

1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance

17e s.

Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621), In te Domine speravi, 1619

Timothy Brown (dir.), The Choir of Clare College, Cambridge

© License YouTube Standard→, 1Tm 1,1-6,21

Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon Sweelinck reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».

Tradition juive

5,1 Ne rudoie pas un vieillard. Une attention particulière aux plus faibles. Un traité du Talmud (Peah) est consacré à l'étude des devoirs envers les personnes les plus démunies. Son titre désigne les coins du champs que l'on ne doit pas moissonner pour les abandonner aux pauvres (Lv 19,9s. ; Lv 23,22 ; Dt 24,19 ; Rt 2,2 ; Rt 2,15). Le même mot désigne les mèches de cheveux que l'homme doit laisser pousser sur ses tempes, en signe d'incomplétude.