Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Ne rudoie pas un homme âgé
mais exhorte-le comme un père,
les jeunes hommes comme des
Stes frères,
2 les femmes âgées comme des mères
les jeunes femmes comme des sœurs, en toute pureté
Vchasteté.
3 Honore les veuves, celles qui sont vraiment veuves :
4 si une veuve a des enfants ou des petits-enfants
qu’ils apprennent d’abord à agir avec piété envers
Sagir avec justice envers
Vgouverner leur propre maison
et à rendre des compensations à leurs ancêtres
car cela est TRbeau et agréable devant Dieu ;
5 mais celle qui est vraiment veuve et abandonnée
qu'elle mette
Velle a mis son espérance en Dieu
et persévère dans les supplications et les prières nuit et jour
6 (mais
V(car celle qui vit dans le luxe
Vles délices, vivante, elle est morte !)
7 Cela aussi, prescris-le, afin qu’elles soient irréprochables.
8 Mais si quelqu’un ne s’occupe pas des siens et en particulier de sa maisonnée
il a renié la foi
et il est pire qu’un infidèle.
9 Pourra être inscrite
VPourra être choisie une veuve d'au moins soixante ans
qui a été l'épouse d’un seul homme ;
10 qu'on puisse attester de ses belles
Vqu'elle rende témoignage de ses bonnes oeuvres :
si elle a élevé des enfants,
si elle a accueilli des étrangers
Vexercé l'hospitalité,
si elle a lavé les pieds des saints,
si elle a secouru les affligés,
si elle a poursuivi toute œuvre bonne.
11 Mais les veuves plus jeunes, écarte-les,
car quand elles cédent à un désir [qui les détourne] du
Ven Christ elles veulent se marier,
12 encourant ainsi un jugement
Vune condamnation parce qu'elles ont rejeté
Vrendu vaine la première foi donnée.
13 En outre, elles apprennent à être désœuvrées en faisant le tour des maisons,
et non seulement désœuvrées
mais encore bavardes et indiscrètes
en disant ce qu’il ne faut pas.
13 De puis, oisives, elles s'habituent à courir les maisons,
et elles sont non seulement oisives,
mais encore causeuses et curieuses,
parlant de ce qu’il ne faut pas.
14 Je veux donc que les jeunes veuves se marient,
qu’elles aient des enfants,
qu’elles soient maîtresses de maison
Vmères de famille,
qu’elles ne fournissent à l’adversaire aucune occasion d'outrage,
14 ...
15 car déjà certaines se sont fourvoyées derrière Satan.
15 ...
16 Si quelque croyant ou croyante
V Nesfidèle a des veuves,
qu'il les secoure
et que l'Église n’en ait pas la charge
de façon qu’elle pourvoie à
Vsecoure celles qui sont réellement veuves.
16 ...
17 Que les anciens
Vpresbytres qui gouvernent bien soient tenus dignes d'avoir un double honoraire,
spécialement ceux qui se donnent de la peine à la parole et à l’enseignement
Vla doctrine
17 ...
18 car l’Écriture dit :
« Tu ne muselleras pas le bœuf qui foule le grain »
et : « L’ouvrier mérite son salaire. »
18 ...
19 N’accueille pas d’accusation contre un ancien
Vpresbytre
si ce n’est sur deux ou trois témoins.
19 ...
20 Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous pour que les autres aussi aient crainte.
20 ...
21 Je t’adjure devant Dieu, le Seigneur Jésus-Christ
V Nesle Christ Jésus et les anges élus
de garder ces choses sans préjugé,
ne faisant rien Vcontre une partie par inclination.
21 ...
22 N’impose hâtivement les mains à personne
et ne te rends pas complice des
Vt'associe pas aux péchés d’autrui.
Toi-même, garde-toi pur.
22 ...
23 Cesse de ne boire que de l’eau
mais use d'un peu de vin
à cause de [ton]
Byz V TRton estomac et de tes fréquentes infirmités.
23 ...
24 Les péchés de certains hommes sont manifestes
et vont au-devant du jugement ;
pour d’autres, ils le suivent.
24 ...
25 Et pareillement, les bonnes œuvres [sont]
Byz V TRsont manifestes
et celles qui ne le sont pas ne peuvent pas rester cachées.
25 ...
6,1 Que tous ceux qui sont sous le joug comme esclaves
tiennent leurs maîtres pour dignes de tout honneur
afin que le nom de Dieu
Vdu Seigneur et l’enseignement
Vla doctrine ne soient pas insultés
Vblasphémés.
1 ...
6,2 Mais ceux qui ont pour maîtres des fidèles,
qu’ils ne les considèrent pas moindres
parce qu’ils sont des frères ;
mais plutôt qu’ils les servent
parce qu'ils sont des fidèles et des bien-aimés,
participant du même bienfait :
enseigne ces choses
Vdoctrines et exhortes-y !
1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite
1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance
Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon
reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».5,4–16 L'orphelin
Modeste
déploie dans ce chant tout le drame et la profondeur du romantisme russe pour décrire la peine et l'espoir d'un jeune orphelin. Saint Paul invite à prendre soin de la veuve et de l'orphelin dans ces versets, allant jusqu'à dire: « si quelqu'un ne s'occupe pas des siens, il a renié sa foi ».5,1 Ne rudoie pas un vieillard. Une attention particulière aux plus faibles. Un traité du Talmud (Peah) est consacré à l'étude des devoirs envers les personnes les plus démunies. Son titre désigne les coins du champs que l'on ne doit pas moissonner pour les abandonner aux pauvres (Lv 19,9s. ; Lv 23,22 ; Dt 24,19 ; Rt 2,2 ; Rt 2,15). Le même mot désigne les mèches de cheveux que l'homme doit laisser pousser sur ses tempes, en signe d'incomplétude.
5,3–16 Honore les veuves Consolation et édification des veuves Le titre du tableau de renvoie à ce « système social » enraciné dans l'eucharistie que les premières Églises instaurent pour subvenir aux besoins de tous leurs membres, à commencer par la « veuve et l'orphelin ».
6,1–21 un grand avantage que la piété Foi et mépris des richesses
Une femme imposante se tient assise devant un décor architectural ; vêtue de riches drapés aux couleurs chaudes, elle porte une couronne de laurier sur la tête et de grandes ailes d'ange. Certains y voient la figure allégorique de la foi.
Elle entoure fermement de ses bras un enfant posé sur ses genoux. D'un air presque boudeur, celui-ci regarde le ciel qu'il désigne de sa main potelée : il symbolise l'attachement aux réalités célestes. Les yeux résolument tournés vers le sol, la jeune femme semble cependant sous le charme d'un petit angelot qui, à sa droite, lui tend deux colliers de perles et de pierres précieuses, allégorie des richesses et biens terrestres. Les mots de Paul résonnent avec force : « car la racine de tous les maux, c'est l'amour de l'argent, et certains, dans cette convoitise, se sont égarés loin de la foi » (1Tm 6,10).
À ses pieds, gisent deux natures mortes. À gauche, des vases d'orfèvrerie dont l'un est orné de l'histoire d'Apollon et Daphné, comme pour rappeler la vanité des plaisirs terrestres. À droite est posé un livre ouvert : est-ce une Bible ou un livre de prière, faisant écho à l'enfant désignant les réalités célestes ? Ou bien un livre profane symbolisant la vanité du savoir livresque au regard de la foi ?