Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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4 c’est un orgueilleux, ne sachant rien
Vet pourtant malade de questions et de disputes de mots,
d’où naissent envie
Venvies,
querelles,
blasphèmes,
mauvais soupçons,
4 ...
5 querelles
TRdiscussions sans fin d’hommes corrompus d’esprit
et dépourvus de la vérité
pensant que la piété est un avantage.
Byz TRÉloigne-toi de choses telles.
5 conflits d'hommes à l'esprit corrompu
et dépourvus de vérité,
qui prennent l'appât du gain pour de la piété.
6 De fait, c’est un grand avantage que la piété avec la satisfaction de ce que l'on a
6 ...
7 car nous n’avons rien apporté en ce monde ;
il est clair que
Nes...
Vnul doute que nous ne pouvons rien en emporter !
7 ...
8 Ayant nourriture et de quoi nous couvrir
nous sommes contents de cela
8 ...
9 Vparce que ceux qui veulent devenir riches
tombent dans la tentation et le piège,
et dans de nombreux désirs insensés
Vinutiles et pernicieux
qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.
9 ...
10 Car la racine de tous les maux c'est l’amour de l’argent
Vla cupidité
et certains, le
Vla poursuivant, se sont égarés loin de la foi
et se sont mis dans de nombreux tourments.
Vnombreuses souffrances.
10 ...
1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite
1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance
Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon
reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».1–21 un grand avantage que la piété Foi et mépris des richesses
Une femme imposante se tient assise devant un décor architectural ; vêtue de riches drapés aux couleurs chaudes, elle porte une couronne de laurier sur la tête et de grandes ailes d'ange. Certains y voient la figure allégorique de la foi.
Elle entoure fermement de ses bras un enfant posé sur ses genoux. D'un air presque boudeur, celui-ci regarde le ciel qu'il désigne de sa main potelée : il symbolise l'attachement aux réalités célestes. Les yeux résolument tournés vers le sol, la jeune femme semble cependant sous le charme d'un petit angelot qui, à sa droite, lui tend deux colliers de perles et de pierres précieuses, allégorie des richesses et biens terrestres. Les mots de Paul résonnent avec force : « car la racine de tous les maux, c'est l'amour de l'argent, et certains, dans cette convoitise, se sont égarés loin de la foi » (1Tm 6,10).
À ses pieds, gisent deux natures mortes. À gauche, des vases d'orfèvrerie dont l'un est orné de l'histoire d'Apollon et Daphné, comme pour rappeler la vanité des plaisirs terrestres. À droite est posé un livre ouvert : est-ce une Bible ou un livre de prière, faisant écho à l'enfant désignant les réalités célestes ? Ou bien un livre profane symbolisant la vanité du savoir livresque au regard de la foi ?
9s Un emblême contemporain de la cupidité Le peintre dominicain contemporain, Jacek Hajnos OP, tire ce passage rarement représenté dans l'histoire de l'art une saisissante image :
La cupidité est ici une série de bouches qui s'avalent (ou se vomissent ?) l’une après l’autre, ou comme ce qui sort de l’homme pour saisir et pour avaler. Comme en 1Tm 6 , c'est une source monstrueuse de chaos dans le monde.