31 Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et Mvoici c'était très bon.
Et il y eut un soir et un matin :
M Sle sixième jour.
31 Et Dieu vit toutes [les choses] qu’il avait faites : elles étaient très belles
Vbonnes !
Et il y eut un soir et un matin : sixième jour.
M S Sam
G
V
2,1 Et les cieux et la terre furent achevés et toute leur armée.
1 Et le ciel et la terre furent achevés et tout leur ornement.
1 Alors les cieux et la terre furent achevés et tout leur ornement.
M Sam
G S
V
2,2 Et Dieu acheva le septième
Samsixième jour son œuvre qu’il avait faite
et il se reposa le septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite.
2 Et Dieu acheva le sixième jour ses œuvres qu’il avait faites
et il se reposa le septième jour de toutes ses œuvres qu’il avait faites.
2 Et Dieu compléta le septième jour son œuvre qu’il avait faite
et il se reposa le septième jour de toute son œuvre qu’il avait réalisée.
M S Sam
G
V
2,3 Et Dieu bénit le septième jour et le sanctifia
parce qu’en ce jour-là il s’était reposé de toute l’œuvre qu’il avait créée en la
Stoutes les œuvres qu’il avait créées en les faisant.
3 Et Dieu bénit le septième jour et le sanctifia
parce qu’en ce jour-là il s’était reposé de toutes les œuvres qu’il avait commencé à faire.
3 Et il bénit le septième jour et le sanctifia
parce qu’en ce jour-là, il s'était abstenu de toute œuvre sienne que Dieu créa pour qu'elle fût faite.
Réception
Musique
1–7La Création
20e s.
Composition
Cette œuvre représente l'histoire de la création, chantée a cappella, c'est-à-dire sans accompagnement instrumental. Aaron Copland la composa suite à une commande pour un Symposium sur la critique musicale à l'Université de Harvard. Chaque partie du texte est exprimée de manière appropriée au fur et à mesure que la musique se déroule avec une originalité sonore propre à Copland.
Arts visuels
1,26–31Sixième jour : la création de l'humanité
Typologie vétérotestamentaire de la création du premier couple
Une introduction décorative initiale du livre d'Osée dans une Bible médiévale française offre une représentation audacieuse d'Osée et de sa femme infidèle Gomer flanquant Jésus-Christ (avec son nimbe cruciforme), analogue aux représentations d'Adam et Ève, couple primordial, entourant le Créateur.
L'enluminure équivaut à une sorte de midrash, reliant Os 1-2 avec Gn 2 (la création du premier couple) et Jn 1 (Jésus confessé en tant que Dieu Créateur).
Puzzle hiéroglyphique
20e s.
CONTEMPLATION
Dieu unit l'humanité à son Amour trinitaire. Devant la Croix glorieuse du Fils, dans la lumière de l’Esprit, Dieu le Père prend la main de l’homme et de la femme à genoux, heureux, au milieu d’une végétation plantureuse. La Nouvelle Création apparaît dans une harmonie que vivifie l'éclat radieux des couleurs. Le serpent est déjà aux aguets ...
2,1–3,24PERSONNAGE Adam
Une représentation antique d'Adam
Cette représentation d’Adam et Ève compte parmi les premières représentations d’Adam et Ève. Placés de chaque côté de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Adam et Ève cachent leur nudité et se tiennent tête inclinée, yeux baissés, honteux de la faute qu’ils viennent de commettre.
1. Attributs iconographiques
Jeune adulte séduisant et le plus souvent nu.
Dans les représentations après le péché, Adam tient une feuille de vigne ou de figuier pour cacher sa nudité. Il peut être habillé d’une peau de bête.
Dans certaines iconographies paléochrétiennes un agneau et une gerbe de blé, fruits du labeur de l’homme, accompagnent Adam pour représenter les conséquences du péché (Gn 3,19).
Adam est parfois représenté avec sa pelle ou sa houe.
La création d’Ève tirée d’Adam (Gn 2,21-22) : Adam est représenté endormi et la femme émerge de sa cage thoracique. Parce que Dieu crée par sa Parole, dans les représentations médiévales, c’est le Verbe, sous les traits de Jésus, qui préside à la création d’Adam et Ève. Dans les représentations modernes, c'est Dieu le père, sous les traits d’un vieillard à barbe qui crée (Arts visuels Gn 1,26–31).
La chute (Gn 3,1-24) : dans l’art paléochrétien, Adam et Ève sont d’abord représentés uniquement avec l’arbre puis avec le serpent qui s’entortille sur l’arbre. À l’époque médiévale, Adam est placé à gauche de l’arbre et Ève est représentée à droite en train de prendre le fruit ou de le passer à Adam. À partir du 13e s., le serpent est représenté avec un visage de femme (la représentation la plus illustre est celle du panneau de Michel-Ange dans la chapelle Sixtine : Arts visuels Gn 2,1–6).
Confrontation entre Dieu et Adam et Ève, après le péché (Gn 3,7-10) : face à Dieu le Père qui apparaît dans le ciel, Adam et Ève, vêtus d’une ou plusieurs feuilles de figuier (ou feuille de vigne), pleurent. Parfois ils montrent de leurs mains celui qu’ils accusent. Dans certains cas, leurs vêtements sont fait de peau : Arts visuels Gn 3,8.
Adam et Ève chassés du paradis terrestre (Gn 3,24) : Adam et Ève, le visage accablé, sont chassés par un ange portant une épée à la main (Arts visuels Gn 3,24).
Le travail pénible d’Adam et Ève (Gn 3,17-18) : Adam est représenté avec une pelle ou une houe en train de travailler la terre ; Ève, assise, file le lin ou la laine puisqu'elle porte une quenouille (Arts visuels Gn 3,17–23).
Le Christ descend chercher Adam et Ève aux enfers : le Christ ressuscité descend chercher ceux qui l’ont précédé dans la mort. Adam et Ève sont les premiers qu’il fait sortir. Adam porte souvent une barbe et des cheveux longs blancs. En Orient, le couple est vêtu, tandis qu’en Occident il est parfois représenté nu (Arts visuels Ps 130,1–8 ;Arts visuels Mt 28,1–20 ;→Descente aux enfers).
3. Iconographie typologique
Adam/L’homme pécheur
Parce qu'Adam a fait entrer le péché dans le monde, l'homme pécheur est assimilé à Adam.
Dans La vocation de saint Matthieu de Caravage (Arts visuels Mt 9,9), le doigt de Jésus, prolongé par le doigt de Pierre, chef de l’Église, rappelle le doigt du Créateur qui donne la vie à Adam dans le tableau de Michel-Ange (Arts visuels Gn 2,7). Matthieu, considéré comme un pêcheur public, est appelé à renaître à la vie en suivant le Christ, qui l'appelle.
Osée et sa femme infidèle Gomer (Os 1-2) sont mis en relation avec Adam et Ève, premier couple humain (Gn 2 ;Arts visuels Gn 1,26–31).
Adam/L’humanité entière
Le crâne d’Adam est souvent représenté au pied de la Croix dans l'iconographie chrétienne (Arts visuels Mt 27,35–56), en référence au lieu de la crucifixion de Jésus, le Golgotha, qui signifie « lieu du crâne » (sans doute en raison de la forme du rocher : Vocabulaire Mt 27,33b). Les chrétiens ont vu dans ce nom, une image d'Adam par qui l'humanité est devenue pêcheresse et a connu la mort. En mourant sur la Croix, Jésus répand son sang sur l'humanité entière, symbolisée par le crâne d'Adam, afin de lui rendre la vie.
Adam/Le Christ, nouvel Adam
Rapprochement entre Adam et Jésus Christ:
Les artistes médiévaux représentent souvent le créateur avec le visage de Jésus Christ, Verbe de Dieu. Adam, créé à l’image de Dieu, apparaît sous les même traits (Arts visuels Gn 2,18–25).
L’Annonciation : les peintres mettent en parallèle sur un même tableau Adam et Ève chassés du paradis terrestre et l’annonce faite à Marie, pour montrer qu’à l’Incarnation, c’est la rédemption de l’homme qui commence (Arts visuels Lc 1,38).
La Vierge à l’enfant : il n’est pas rare de voir représenté dans les bras de Marie un enfant Jésus tenant dans ses mains un fruit en référence au fruit de l’arbre du bien et du mal (Gn 3). Sur l’œuvre de Lucas Cranach l'Ancien, l’enfant et sa mère sont même placés sous un pommier, comme l’étaient Adam et Ève lors de la chute (Arts visuels Gn 3,15).
La crucifixion et la déposition de la Croix: pour symboliser l’humanité unie par Dieu à son amour trinitaire, Georges Desvallières, dans son tableau Nouvelle Alliance, représente Dieu le Père devant la croix glorieuse de son Fils, unissant Adam et Ève en joignant leurs mains. C'est une nouvelle naissance (Arts visuels Gn 1,26–31). Dans le diptyque de Vienne, Adam et Ève mangeant le fruit défendu et la déposition de Jésus de la croix sont mis en parallèle (Arts visuels Gn 3,23s).