Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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14 Ruben sortit
V, sorti au temps de la moisson du froment
trouva des mandragores dans les champs, il
V et les apporta à Lia, sa mère.
Alors Rachel ditM à Léa : — Donne-moi, je te prie,
V une partie des mandragores de ton fils.
14 ...
15 Elle lui répondit : — Est-ce peuV à tes yeux que tu aies pris
Vm'aies arraché mon mari
pour que tu prennes encore les mandragores de mon fils ?
Et Rachel dit : — MEh bien, qu’il couche avec toi cette nuit pour les
Ven échange des mandragores de ton fils !
15 ...
16 Le soir, comme Jacob revenait des champs
Léa
VLia sortit à sa rencontre et V:
lui dit : — C’est vers moi
V— C’est vers moi, dit-elle, que tu viendras, car je t’ai Mbel et bien loué pour les
V, et ce, au prix des mandragores de mon fils !
Et il coucha avec elle cette nuit-là.
16 ...
14ss FLORE Mandragore
Deux textes bibliques seulement font mention d’une plante mystérieuse appelée dûdāîm. La racine de ce mot est dûd qui signifie « aimer » ou « être troublé ». Dûdāîm est donc parfois traduit par « pomme d’amour ». Dans Ct 7,14, il apparait que cette plante dégage une forte odeur et dans Gn 30,14-16, on comprend qu’il s’agit d’une fleur sauvage rare et précieuse. La Septante, la Vulgate et les versions syriaque et arabe ont traduit dûdāîm par « mandragore ». L’identification n’est pas certaine et d’autres hypothèses ont été émises (des champignons tels que Agaricus campestris ou des truffes comme les terfez).
Originaire du bassin méditerranéen et du Proche-Orient, cette plante pousse dans des sols riches et profonds. Elle est devenue très rare aujourd'hui.
Dans l’Antiquité des méthodes étranges étaient utilisées pour cueillir la mandragore :