Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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12 Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa
Vla main, évalué
Vpesé les cieux dans la paume
Qui a fait tenir dans un tiers [de mesure] toute la poussière de la terre,
VQui a soutenu de trois doigts la masse de la terre, pesé les montagnes au poids et les collines à la balance ?
12 Qui a mesuré l'eau à la main, le ciel à l'empan et toute la terre par poignée ?
Qui a établi les montagnes au poidset les vallons boisés à la balance ?
12 ...
1–26 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Haftara du sabbat Vaëtrhanan (45)
Dans les rites d'Italie et de Provence, ce samedi est dénommé naḥamu ("consolez"), du premier mot de son haftara. Celle-ci se chante, en Italie, sur un air spécifique dont les accents joyeux évoquent la consolation que ce samedi inaugure après la période de deuil du début de la lune d'Ab. Dans le rite séphardi, l'on chante, dans l'office de l'après-midi du 9 Ab, qui tombe généralement quelques jours avant ce sabbat, plusieurs poèmes de facture médiévale commençant par le mot naḥamu.
40,1–55,13 Le « livre de la consolation d’Israël » L'incipit de ce chapitre et le thème des premiers versets inspire le titre souvent donné à cette deuxième partie du livre d'Isaïe : Is 40-55. En contraste avec les oracles pleins de menace d'Is 1-39, c'est la consolation qui est ici annoncée, par le prophète anonyme de la fin de l'Exil qu'on appelle le « Deuxième Isaïe ».