Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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16 Il dispense la neige comme de la laine
répand le givre comme de la cendre.
16 ...
16 lui qui donne de la neige comme laine
répand le givre comme cendre,
17 Il jette sa glace par morceaux :
devant ses frimas qui tiendra ?
17 ...
17 et envoie son cristal en petites bouchées
(face à sa froideur qui tiendra ?)
18 Il envoie sa parole et les fait fondre
Il souffle son ven et les eaux coulent.
18 ...
18 enverra son verbe et les liquéfiera :
son esprit soufflera et couleront les eaux !
19 C’est lui qui a révélé sa parole à Jacob
ses lois et ses jugements à Israël.
19 ...
19 Lui qui annonce son verbe à Jacob
ses justices et ses jugements à Israël
20 Il n’a rien fait de tel pour toutes les autres nations
et elles ne connaissent pas ses jugements.
Alleluia !
20 ...
20 n'en agit pas ainsi envers toute nation :
il ne leur a pas manifesté ses jugements !
1–20 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce psaume est récité lors de l'office dit des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin.
18 esprit V ou : par son souffle (vent)
16 Il dispense la neige
1–20 Il a été offert Antienne
12–20 Lauda Jerusalem
Lauda, Jerusalem, Dominum: Lauda Deum tuum, Sion. Quoniam confortavit seras portarum tuarum, benedixit filiis tuis in te. Qui posuit fines tuos pacem, et adipe frumenti satiat te. Qui emittit eloquium suum terrae, velociter currit sermo eius. Qui dat nivem sicut lanam, nebulam sicut cinerem spargit. Mittit crystallum suam sicut bucellas: ante faciem frigoris eius quis sustinebit? Emittet verbum suum, et liquefaciet ea; flabit spiritus eius, et fluent aquae. Qui annuntiat verbum suum Jacob, iustitias et iudicia sua Israel. Non fecit taliter omni nationi: et iudicia sua non manifestavit eis. (Ps 147,12-20) Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.
Antonio Lucio ; il est également reconnu comme l’un des plus importants compositeurs de la période baroque, en tant qu'initiateur principal du concerto de soliste, genre dérivé du concerto grosso. Son influence, en Italie comme dans toute l’Europe, a été considérable, et peut se mesurer au fait que a adapté et transcrit plus d’œuvres de que de n'importe quel autre musicien. Aujourd’hui, certaines de ses œuvres instrumentales et notamment les quatre concertos connus sous le titre « Les Quatre Saisons » comptent parmi les plus populaires du répertoire classique.
est un violoniste et compositeur italien. Il était également prêtre de l'Église catholique. a été l’un des virtuoses du violon les plus célèbres et les plus admirés de son temps20 Il n'a rien fait de tel - Communion
16 V—IUXTA HEBR.
17 V—IUXTA HEBR.
18 V—IUXTA HEBR.
19 V—IUXTA HEBR.
20 V—IUXTA HEBR.
19s le verbe donné à Jacob Le verbe en question n'est rien moins que le →Verbe divin, dans sa première incorporation, scripturaire :
15–20 parole + discours + neige, givre, cristal + verbe + justices et jugements (V) : FRANÇAIS BIBLIQUE Du Verbe aux verbes et réciproquement : dimension cosmique du langage Le psalmiste observe une continuité :
Cette mise en série des Écritures et des météores peut être justifiée poétiquement par l'étymologie, réelle ou imaginée a posteriori. En effet, la tradition rabbinique fait dériver le substantif Tora (« précepte, enseignement, loi »), de la racine יָרָא [yara], signifiant en usage intransitif : couler, pleuvoir ; transitif : lancer, tirer (p. ex. une flèche), et figuratif : indiquer (comme en pointant le doigt), enseigner. Le psalmiste invite à percevoir la Loi elle-même comme une espèce de météore, en continuité profonde avec l'ensemble de la création : tout sort de la bouche de Dieu.
En V, le mot verbum symbolise au mieux cette continuité qui va du Verbe divin ineffable aux verba humains de la Tora en passant par la parole divine ineffable rayonnant à traavers les créatures. C'est d'ailleurs verbum qui apparaît, tout comme le mot spiritus, à mi chemin entre un sens cosmique et un sens scripturaire en Ps 147,18, juste avant d'être employé pour désigner la Tora au verset suivant Ps 147,19.
Le nom verbum, omniprésent dans les Écritures, signifie « mot, énoncé, parole(s) » et beaucoup plus encore. Il assume les significations de dabar et de →logos, cristallisant la méditation sur la présence d'un « langage » transcendant avec le Créateur, participé dans la création. Cet usage culmine dans le Nouveau Testament pour désigner le mystère personnel de Jésus-Christ (cf. V—Jn 1,1.14.17).
L'expression verbum Domini, en particulier, crée donc un fil continu de révélation christique, de livre en livre. Pour les scribes latins : elle dénote non seulement les paroles attribuées à Dieu, mais aussi Jésus-Christ comme ce Verbe ultime ; elle connote donc aussi sa prééxistence, dans des proportions et selon des participations difficilement déterminables.
Autant que possible, nous traduisons donc verbum par « verbe », le plus souvent sans majuscule, parfois avec.
1–20 M | G V Disposition du texte et numérotation des psaumes La tradition hébraïque (M), dont on suit ici la numérotation, ne voit ici qu'un psaume unique, mais plusieurs versions, dont G et V, coupent ce Ps en deux au v.12 (v.1-11 et v.12-20).
1–20 Hymne au Tout-Puissant Le poète célèbre en Dieu le libérateur d'Israël, le Créateur, l'ami des « pauvres ».