La Bible en ses Traditions

Psaumes 6,3–4

M
G S
V

Aie pitié de moi, YHWH

car je suis sans force

guéris-moi, YHWH

car mes os sont tremblants

... 

Fais-moi miséricorde, Seigneur parce que  je suis affaibli,

guéris-moi Seigneur parce que mes os sont troublés

Mon âme est dans un trouble extrême

et toi, YHWH, jusqu'à quand ?

...

et que mon âme est en grand trouble !

Mais toi Seigneur jusqu'à quand ?

Réception

Liturgie

3s Aie pitié de moi Seigneur Graduel

« Miserere mihi »

Traditionnel, Graduel - Miserere mihi Domine

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 6,3s

2ss Entends mon cri Seigneur - Communion

« Intellige clamorem »

Traditionnel, Communion - Intellige clamorem

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

© Abbaye du Barroux→, Ps 6,2-4

Arts visuels

2–11 Le thème du pénitent. En art, le thème du pénitent a été élargi à d'autres figures bibliques que David, y compris des figures de justes persécutés, comme celle de Job.

Léon Bonnat (1833-1922), Job, huile sur toile, 1880, 1,61 × 1,29 m

Musée d'Orsay, Paris

Domaine public © Wikicommons→

Dans le tableau de Léon Bonnat, le corps nu et décharné tranche sur le fond sombre : Job est en état de supplication, comme David dans ce psaume.

Littérature

2–11 FRANÇAIS BIBLIQUE Le premier des sept « psaumes pénitentiels »   Depuis Cassiodore, ce psaume est considéré traditionnellement comme le premier d'une série de sept psaumes dits « pénitentiels » (Ps 6 ; 32 ; 38 ; 51 ; 102 ; 130 ; 143). Ce groupement de psaumes exprime la tristesse du péché, même si les Ps 6 ; 102 ; 143 n'en parlent pas explicitement. On établissait naturellement dans les sociétés antiques entre péché et maladie ou malheur, même si notre époque attribuerait plus immédiatement l'affaiblissement et les larmes à une cause extérieure (épreuve infligée par des adversaires) plutôt qu'intérieure (le péché). Le regroupement des sept psaumes a inspiré nombre d'œuvres musicales ou littéraires, par exemple les admirables Sept psaumes pénitentiaux→ par Pierre Corneille en 1670 (traduction, et amplification).

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