Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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7 Purifiez-vous TRdonc du vieux levain
afin d'être une pâte nouvelle, comme vous êtes des azymes.
C'est pour le Christ, en effet, que notre Pâque a été immoléeByz TR pour nous.
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7 notre Pâque a été immolée Contemplation
Cette représentation de Jean-Baptiste au désert n'est pas qu'une simple vision bucolique de l’enfance. C’est un véritable drame qu’annonce ce tableau : la venue du Messie-Agneau. La littérature prophétique a développé l'image d'Israël comme troupeau du Seigneur. Ici, Jean-Baptiste est un petit berger que regarde un unique agneau. Drapé de rouge, les yeux levés vers un ciel orageux en une vision angoissante, il reçoit sa mission de Précurseur, celui qui désigne Jésus comme l’agneau de Dieu. À sa houlette en forme de croix est noué un phylactère portant l’inscription « Ecce agnus Dei », soit les mots par lesquels il présentera à ses disciples Jésus venant se faire baptiser (Jn 1,29).
Le symbole de l’agneau fut développé par la tradition johannique dans l’Apocalypse : c’est l’agneau immolé (Ap 5,12 ; Ap 14,1…) qu’annonce déjà ici celui qui sera le Baptiste : l’agneau mâle que l’on sacrifiait pour la Pâque juive devient le symbole majeur du Christ. Jean l’Évangéliste situe en effet la mort du Christ la veille de la Pâque : le Christ est l’ultime agneau pascal, dont le sang est versé sur la croix. Celui dont Paul dira : « Notre Pâque, le Christ, a été immolée » (1Co 5,7). Ce qui relie Jean et l’agneau, c’est la vie donnée, c’est une Parole annonçant un Sauveur dont le sacrifice manifeste l’Amour de Dieu. (P. J.-M. Nicolas)