Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance.
1 ...
2 Vous savez que Byz V Neslorsque vous étiez païens
[vous étiez] entraînés
Vvous alliez vers les idoles muettes, selon que vous étiez poussés
Vmenés.
2 ...
3 C'est pourquoi je vous fais savoir que personne parlant dans l’Esprit de Dieu
ne dit : — Jésus est anathème !
et personne ne peut dire : — Seigneur Jésus, si ce n’est dans l’Esprit Saint.
3 ...
4 Il y a pourtant répartitions des grâces
mais un même Esprit
4 ...
5 et il y a des répartitions des ministères
et
Vmais un même Seigneur
5 ...
6 et il y a des répartitions des opérations
mais un même Dieu qui opère toutes choses en tous.
6 ...
7 Or à chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue de l'utilité.
7 ...
8 À l’un, en effet, est donnée par l’Esprit une parole de sagesse
mais à un autre une parole de connaissance selon le même Esprit ;
8 ...
9 Byz TRmais à un autre la foi, dans le même Esprit,
Byz TR Nesmais à un autre les charismes de guérisons
Vle don des guérisons dans l'unique
Byz TRle même Esprit ;
9 ...
10 Byz TR Nesmais à un autre d'opérer des miracles
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre la prophétie
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre le discernement des esprits
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre les genres de langues
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre l'interprétation des paroles.
10 ...
11 Mais toutes ces choses, c'est l'unique et même Esprit qui les opère
répartissant à chacun en particulier comme il veut.
11 ...
12 De même, en effet, que le corps est un et a beaucoup de membres
mais que tous les membres du
Byz TRd'un seul corps, bien qu'étant
Vils soient nombreux, ne sont qu'un seul corps
de même aussi le Christ.
12 ...
13 Aussi bien, c'est dans un seul Esprit, que nous tous, avons été baptisés pour être un seul corps
soit Juifs, soit Grecs
VGentils
soit esclaves, soit hommes libres
et tous nous avons été abreuvés d’un seul Esprit
Byz TRen vue d’un seul esprit.
13 ...
14 Ainsi le corps n’est pas un seul membre mais beaucoup.
14 ...
15 Si le pied disait : — Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps
il n'en est pas moins pour cela du corps.
15 ...
16 Et si l’oreille disait : — Parce que je ne suis pas un œil, je ne suis pas du corps
elle n'en est pas moins pour cela du corps.
16 ...
17 Si le corps entier était œil, où serait l’ouïe ?
S’il était tout entier ouïe, où serait l’odorat ?
17 ...
18 Mais maintenant Dieu a placé les membres
chacun d'eux, dans le corps, comme il a voulu.
18 ...
19 Mais
VQue si le tout était
Vtous étaient un seul membre, où serait le corps ?
19 ...
20 Or, il y a maintenant beaucoup de membres, mais un seul corps.
20 ...
21 | [Or] | Or | l'œil
Byz TROr l'œil
VL'œil ne peut pas dire à la main :
—Je n’ai pas besoin de toi !
Vton activité !
ou encore, la tête aux pieds :
— Je n’ai pas besoin de vous !
V— Vous ne m'êtes pas nécessaires !
21 ...
22 Mais bien plutôt, les membres du corps qui semblent être plus faibles
sont nécessaires
Vplus nécessaires
22 ...
23 et ceux
Vles membres que nous pensons être les plus vils du corps
nous les entourons d'un plus grand honneur
et nos membres les moins décents
c'est une plus grande considération qu'ils reçoivent ;
23 ...
24 tandis que nos membres décents n’en ont pas besoin.
Vn’ont besoin de rien.
Mais Dieu a disposé le corps
en accordant un plus grand honneur à ce qui en manquait
24 ...
25 afin qu’il n’y ait pas de division
Vschisme
Byz TRdivisions dans le corps
mais que les membres aient également soin les uns des autres.
25 ...
26 Et si un membre souffre
tous les membres souffrent avec lui
ou si un membre est honoré
Vglorifié
tous les membres se réjouissent avec lui.
26 ...
27 Or vous êtes, vous, le corps du Christ
et membres chacun pour sa part
Vd'un membre.
27 ...
28 Et Dieu a ainsi établi certains dans l’Église
premièrement des apôtres
deuxièment des prophètes
troisièmement des docteurs
ensuite viennent les miracles
puis les grâces de guérison
les secours
le gouvernement
les genres de langues.
28 ...
29 Tous sont-ils apôtres ?
Tous sont-ils prophètes ?
Tous sont-ils docteurs ?
Byz TR NesTous font-ils des miracles ?
29 ...
30 VTous font-ils des miracles ?
Tous ont-ils des charismes de guérison
Vla grâce de faire des guérisons?
Tous parlent-ils en langues ?
Tous interprètent-ils ?
30 ...
31 Mais ambitionnez les charismes les plus grands
Byz TRmeilleurs
et je vais vous montrerByz TR Nes encore une voie qui les dépasse toutes.
Vplus excellente encore.
31 ...
13,1 Supposé que je parle les langues des hommes et des anges
mais que je n’aie pas la charité
je suis Vcomme un airain qui résonne ou une cymbale retentissante.
1 ...
13,2 Et supposé que je possède le don de prophétie
et que je connaisse tous les mystères et toute la science
et supposé que je possède toute la foi jusqu’à transporter des montagnes
mais que je n’aie pas la charité
je ne suis rien.
2 ...
13,3 Et supposé que je distribue tous mes biens,
et supposé que je livre mon corps pour en tirer fierté,
Byz TRêtre brûlé,
mais que je n'aie pas la charité
[cela] ne me sert de rien.
3 Et supposé que je distribue en nourriture pour les pauvres tous mes biens
et supposé que je livre mon corps pour être brûlé
Vque je brûle
mais que je n'aie pas la charité
cela ne me sert de rien.
13,4 La charité est patiente
elle est serviable,
Vbénigne
la charité n’est pas jalouse
elle
Nes[la charité]
Byz TRla charité ne fanfaronne pas
Vn'agit pas mal
elle ne s'enfle pas
4 ...
13,5 elle ne fait rien d’inconvenant
Vn’est pas ambitieuse
elle ne cherche pas son propre intérêt
elle ne s’irrite pas
elle ne tient pas compte du
Vpense pas à mal
5 ...
13,6 elle ne se réjouit pas de l’injustice
Vl'iniquité
mais se réjouit de la vérité.
6 ...
13,7 Elle couvre
Vsouffre tout
croit tout
espère tout
supporte tout.
7 ...
13,8 La charité jamais ne disparaît
Byz V TRn'a de fin.
S’agit-il des prophéties ? elles seront abolies.
S'agit-il des langues ? elles cesseront.
S'agit-il de la science ? elle sera abolie
Vdétruite.
8 ...
13,9 Car c'est d'une manière partielle que nous connaissons
et c'est d'une manière partielle que nous prophétisons.
9 ...
13,10 Mais quand viendra ce qui est parfait
sera aboli Byz TRalors ce qui est partiel.
10 ...
13,11 Lorsque j’étais enfant
je parlais comme un enfant
je pensais
Vgoûtais comme un enfant
je raisonnais comme un enfant ;
Byz TRmais quand je suis devenu homme
j’ai aboli ce qui était de l’enfant.
11 ...
13,12 Car nous
VNous voyons à présent à travers d'un miroir en énigme,
mais alors nous verrons face à face.
À présent je connais d'une manière partielle
mais alors je connaîtrai Byz TR Nesdistinctement tout comme je suis connu.
12 ...
13,13 Or maintenant demeurent
foi, espérance, charité,
ces trois-là
mais la plus grande d'entre elles est la charité.
13 ...
14,1 Poursuivez la charité
et enviez
Venviez Byz TR Nesaussi les dons spirituels
mais surtout afin de pouvoir prophétiser.
1 ...
14,2 Celui en effet qui parle en langue
ne parle pas aux hommes mais à Dieu
car
Ven effet personne ne le comprend
Vl'entend
et c'est par l'Esprit qu'il dit des mystères.
2 ...
14,3 Or celui qui prophétise
parle aux hommes d'édification, d'exhortation, de consolation.
Vconsolations.
3 ...
14,4 Celui qui parle en langue
s’édifie lui-même
tandis que celui qui prophétise
édifie l’Église.
4 ...
14,5 Or je désire que tous vous parliez en langues
mais encore plus afin de prophétiser :
V que vous prophétisiez :
car celui qui prophétise est plus grand
que celui qui parle en langues
à moins qu'
Vque peut-être il n’interprète
pour que l’Église reçoive de l’édification.
5 ...
14,6 Et maintenant, frères, si je venais chez vous en parlant en langues
en quoi vous serais-je utile
si je ne vous parlais pas
ou par révélation
ou par science
ou par prophétie
ou par doctrine ?
6 ...
14,7 Cependant les objets inanimés qui rendent un son:
une flûte
ou une cithare
à moins qu'ils n'aient rendu des sons distincts
Vun son distinct
comment connaîtra-t-on ce qui est joué sur la flûte ou sur la cithare ?
7 ...
14,8 Et de fait si la trompette rend un son incertain
qui se préparera au combat ?
8 ...
14,9 De même, vous aussi
si vous n'avez pas rendu par la langue une parole claire
Vmanifeste
comment saura-t-on ce que vous dites
Vce qui est dit ?
Car vous parlerez en l’air.
9 ...
14,10 Il y a par exemple dans le monde tant de genres de voix
Vlangues,
et aucunen'est sans voix
Byzne leur est aphone
TR| ne leur est aphone | n'est aphone |.
10 ...
14,11 si donc je ne connais pas la valeur du langage
Vde la voix
je serai un barbare pour celui qui parle
et celui qui parle un barbare pour moi.
11 ...
14,12 De même vous aussi :
puisque vous êtes ambitieux de dons spirituels
cherchez à les avoir en abondance pour l’édification de l’Église.
12 ...
14,13 C’est pourquoi
VEt c’est pourquoi celui qui parle en langue
prie pour interpréter
13 ...
14,14 car si je prie en langue
mon esprit prie
mais mon intelligence est sans fruit.
14 ...
14,15 Qu'en est-il donc ?
Je prierai avec l’esprit, Byz TR Nesmais je prierai aussi avec l’intelligence ;
je psalmodierai avec l’esprit, | [mais] | mais |
Byz TRmais
V∅ je psalmodierai aussi avec l’intelligence.
15 ...
14,16 Autrement
VDu reste si tu bénis par l’esprit
comment celui qui tient la place de l'ignorant
dira-t-il : — Amen à ta bénédiction
Vton action de grâce
puisqu’il ne sait pas ce que tu dis ?
16 ...
14,17 Car certes, tu rends bien grâces
mais l'autre n’est pas édifié.
17 ...
14,18 Je rends grâce à Byz TRmon Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous
Ven la langue de vous tous
18 ...
14,19 mais dans l’Église j’aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence afin d’instruire aussi les autres
que dix mille paroles en langue.
19 ...
14,20 Frères, ne devenez pas des enfants à l'égard de l'intelligence
mais soyez des petits enfants sous le rapport de la malice
et à l'égard de l'intelligence devenez
Vsoyez [des hommes] accomplis.
Vdes parfaits.
20 ...
14,21 Dans la loi il est écrit Byz TR Nesque :
Vque : — Par des hommes d’une autre langue et par des lèvres d'étrangers
V« — En des langues autres et en d'autres lèvres je parlerai à ce peuple
et même ainsi
Vet ainsi ils ne m’écouteront pas, dit le Seigneur. »
21 ...
14,22 C’est donc que les langues sont comme un signe
non pour les croyants
Vfidèles mais pour les non-croyants
Vinfidèles
au contraire, la prophétie n'est pas pour les non-croyants
Vinfidèles mais pour les croyants
Vfidèles.
22 ...
14,23 Si donc l’Église entière est réunie
Vse réunit en assemblée
Vensemble
et que tous parlent en langues
mais qu'entrent des ignorants ou des non-croyants
Vinfidèles
ne diront-ils pas que vous êtes fous ?
23 ...
14,24 Mais si tous prophétisent
et qu’entre quelque non-croyant
Vinfidèle ou quelque ignorant
il est convaincu par tous
il est jugé par tous
24 ...
14,25 les secrets de son cœur sont dévoilés
de sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu
déclarant que Dieu est vraiment en vous.
25 ...
14,26 Qu'en est-il donc, mes frères ?
Lorsque vous vous assemblez
chacun
Vchacun de vous
a un cantique
Vpsaume
a une instruction
a une révélation
a une langue
a une interprétation.
Que toute chose se fasse pour l'édification.
26 ...
14,27 Si quelqu'un parle en langue
que ce soit deux ou trois au plus
et un par un
et qu’il y ait un seul interprète.
27 ...
14,28 Mais s’il n’y a pas d’interprète
qu’on se taise dans l’Église
et qu’on parle à soi-même et à Dieu.
28 ...
14,29 Que deux ou trois prophètes parlent et que les autres jugent
29 ...
14,30 et si à un autre, qui est assis, quelque chose est révélé, que le premier se taise
30 ...
14,31 car vous pouvez tous prophétiser l’un après l’autre
afin que tous apprennent et que tous soient exhortés.
31 ...
14,32 Et les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes
32 ...
14,33 car Dieu n’est pas un Dieu de discorde
Vdissension mais de paix
comme dans toutes les Églises des saints.
33 ...
14,34 Que les
Byz TRvos femmes se taisent dans les Églises
car il ne leur est pas permis de parler
mais qu'elles soient soumises, comme la loi elle-même le dit.
34 ...
14,35 Mais si elles veulent apprendre quelque chose
qu’elles interrogent leurs maris à la maison
car il est indécent pour une femme de parler dans l'Église.
35 ...
14,36 Et est-ce de vous que la parole
Vle verbe de Dieu est sortie ?
ou est-ce en vous seuls qu’elle est parvenue ?
36 ...
14,37 Si quelqu’un pense être prophète ou spirituel
qu’il reconnaisse que ces choses que je vous écris
sont un commandement
Byz V TRdes commandements du Seigneur.
37 ...
14,38 mais si quelqu'un l’ignore, [c'est qu'] il est ignoré [de Dieu]
Vil sera ignoré
Byz TRqu'il [l'] ignore.
38 ...
14,39 Ainsi, Nes| mes | [mes] | frères, ambitionnez de prophétiser
et n’empêchez pas de parler en langues.
39 ...
14,40 Mais que tout se fasse décemment et avec ordre.
40 ...
15,1 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé
Vprêché
et que vous avez reçu
et dans lequel aussi vous tenez bon
1 ...
15,2 par lequel aussi vous êtes sauvés
si vous le retenez dans l'état où je vous l’ai annoncé
Vprêché
à moins que vous n'ayez cru en vain.
2 ...
15,3 De fait je vous ai transmis en premier lieu ce que j'ai moi-même reçu,
à savoir que : « le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures »
3 ...
15,4 qu’il a été enseveli
et qu’il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures
4 ...
15,4 qu’« il a été enseveli »
et qu’« il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures »
4 ...
15,5 qu’« il a été vu de Képhas
VCéphas,
puis des Douze
Vet puis des onze »
5 ...
15,6 ensuite il a été vu par plus de cinq cents frères à la fois,
parmi lesquels la plupart
Vbeaucoup demeurent jusqu'à présent
et quelques-uns se sont endormis ;
6 ...
15,7 ensuite il a été vu de Jacques
ensuite de tous les apôtres
7 ...
15,8 et en tout dernier lieu, comme par l'avorton, il a été vu aussi par moi.
8 ...
15,9 Moi, en effet, je suis le moindre des apôtres,
qui ne suis pas digne d’être appelé « apôtre »
puique j’ai persécuté l’Église de Dieu :
9 ...
15,10 c’est par grâce de Dieu que je suis ce que je suis
et sa grâce envers moi n’a pas été vide
mais j’ai travaillé plus qu’eux tous
non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu avec moi !
10 ...
15,11 Que ce soit donc moi, que ce soit eux
voilà ce que nous prêchons et voilà ce que vous avez cru.
11 ...
15,12 Or si l’on prêche que le Christ est ressuscité d'entre les morts
comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’est pas de résurrection des morts ?
12 ...
15,13 Or s’il n’est pas de résurrection des morts
le Christ non plus n’est pas ressuscité
13 ...
15,14 et si le Christ n’est pas ressuscité
vaine est donc notre prédication
et vaine aussi est votre foi.
14 ...
15,15 Pis, nous nous trouvons même être de faux témoins de Dieu,
puisque nous avons attesté
Vtémoigné contre Dieu
qu’il a ressuscité le Christ,
qu'il n’a pourtant pas ressuscité, si Byz TR Nesvraiment les morts ne ressuscitent pas,
15 ...
15,16 car si les morts ne ressuscitent pas
le Christ non plus n’est pas ressuscité !
16 ...
15,17 Et
VQue si le Christ n’est pas ressuscité,
vaine est votre
Nes[est] votre
Byz TRvotre foi :
Vde fait, vous êtes encore dans vos péchés
17 ...
15,18 et aussi, par conséquent, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus
Vont péri !
18 ...
15,19 Si c'est pour cette vie seulement que nous espérons dans le Christ
nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
19 ...
15,20 Mais à présent le Christ est ressuscité d'entre les morts : il est les prémices de ceux qui se sont endormis !
20 ...
15,21 Puisqu'en effet, par un homme la mort
par un homme aussi la résurrection des morts
21 ...
15,22 Vet de même Byz TR Nesen effet que tous meurent en Adam,
de même aussi dans le Christ tous seront vivifiés
22 ...
15,23 mais chacun en son propre rang
en prémices : le Christ
ensuite : ceux qui appartiennent au Christ lors de son avènement
23 ...
15,24 puis : la fin
quand il livrera
Byz V TRaura livré la royauté à Dieu le Père,
quand il aura aboli toute principauté, Byz TR Nestout pouvoir et toute puissance.
24 ...
15,25 Car
VOr il faut qu’il règne « Jusqu’à ce qu’il ait mis
Vmette tous ses ennemis sous ses pieds » ;
25 ...
15,26 un dernier ennemi
Vla toute dernière ennemie est
Vsera détruit
Vdétruite : la mort
Vcar « il a soumis toutes choses sous ses pieds. »
VMais lorsqu'il dit :
26 ...
15,27 Byz TR Nes« car il a soumis toutes choses sous ses pieds »
Byz TR Nesmais lorsqu'il dit :
« Toutes choses ont été soumises »
il est évident qu'est excepté celui qui lui a soumis toutes choses.
Vc'est excepté, sans doute, celui qui lui a tout soumis.
27 ...
15,28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises,
alors le Fils lui-même se soumettra à Celui qui lui a soumis toutes choses,
afin que Dieu soit tout en tous.
28 ...
15,29 Autrement, que feront ceux qui se font baptiser pour les morts
si les morts ne ressuscitent pas du tout,
et pourquoi se font-ils baptiser pour eux
Byz TRles morts ?
29 ...
15,30 Et nous, pourquoi sommes-nous en péril à toute heure ?
30 ...
15,31 Je meurs au quotidien, aussi vrai,
Nesaussi vrai, | frères | [frères !],
Vfrères,
par
Và travers la gloire que j'ai à votre
TR| notre | votre | sujet en Jésus-Christ notre Seigneur ...
31 ...
15,32 Si c'est seulement selon l'homme que j’ai combattu contre les bêtes à Éphèse,
quel avantage m’en revient-il
Ven quoi cela m'est-il utile si les morts ne ressuscitent pas ?
« Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! »
32 ...
15,33 Ne soyez pas séduits :
« Les mauvais compagnies
Vmauvais entretiens corrompent les bonnes mœurs ! »
33 ...
15,34 Dégrisez-vous comme il convient
VRéveillez-vous, justes, et ne péchez plus
car certains sont dans l’ignorance de Dieu,
je le dis à votre honte.
34 ...
15,35 Mais, dira quelqu’un :
— Comment les morts ressuscitent-ils ?
Et avec quel corps reviennent-ils ?
35 ...
15,36 Insensé ! Toi, ce que tu sèmes, ne reprend pas vie s’il ne meurt pas.
36 Insensé ! ce que tu sèmes, toi, n'est pas vivifié, à moins qu'il ne meure d'abord.
15,37 Et ce que tu sèmes,
ce n’est pas le corps à venir que tu sèmes
mais un grain nu, comme par exemple, de blé ou de quelqu'une des autres plantes ;
37 Et ce que tu sèmes
tu ne le sèmes pas comme le corps à venir
mais comme un grain nu, comme le blé, ou comme une partie du reste
15,38 mais Dieu lui donne le corps qu'il veut ;
et à chacune des semences, un corps qui lui est propre.
38 ...
15,39 Toute chair n’est pas la même chair
mais autre certes celle
TRla chair des hommes
Byz TR Neset autre la chair
Vcelle des bestiaux
Byz TR Neset autre la chair des oiseaux
Byz TRpoissons
et autre celle des poissons
Byz TRoiseaux.
39 ...
15,40 Il y a aussi des corps célestes
et des corps terrestres
mais autre certes Byz TR Nesest Byz TR Nesl'éclat des corps célestes
et autre Byz TR Nesest celui des corps terrestres
40 Il y a des corps célestes
et des corps terrestres
mais autre est la gloire du céleste
autre celle du terrestre
15,41 autre l’éclat du soleil,
Byz TR Neset autre l’éclat de la lune,
et autre l’éclat des étoiles ;
car une étoile diffère en éclat d’une étoile.
41 ...
15,42 Et ainsi de la résurrection des morts :
Il est semé dans la corruption,
il ressuscite dans l'incorruptibilité ;
42 ...
15,43 il est semé dans l'ignominie
Vobscurité
il ressuscite dans la gloire
il est semé dans la faiblesse
il ressuscite dans la force
43 ...
15,44 il est semé corps psychique
Vanimal
il ressuscite corps spirituel.
V NesS'il y a un corps psychique
Vanimal
il y aussi un Byz TRcorps spirituel
Vet ainsi il est écrit :
44 ...
15,45
Byz TR NesEt ainsi il est écrit :
« Le premier homme, Adam, a été fait âme vivante
le dernier Adam, esprit vivifiant. »
45 ...
15,46 Or ce n’est pas d'abord le
Vce qui est spirituel,
mais le psychique
Vce qui est animal,
ensuite, le
Vce qui est spirituel.
46 ...
15,47 Le premier homme fut de la terre, terrestre
le deuxième homme, Byz TRle Seigneur, est du ciel, Vcéleste.
47 ...
15,48 Tel le terrestre, tels aussi les terrestres ;
et tel le céleste, tels aussi les célestes.
48 ...
15,49 Et
VDonc de même que nous avons porté l’image du terrestre,
| portons | nous porterons |
Byz Vportons
TRnous porterons aussi l’image du céleste.
49 ...
15,50 Or j’affirme ceci, frères :
— La chair et le sang ne peuvent hériter
Vposséder le royaume de Dieu
et la corruption n'hérite pas
Vne possédera pas l’incorruptibilité.
50 ...
15,51 Voici un mystère que je vous dis :
— Tous, nous ne nous endormirons pas,
Byz TR— Tous, certes, nous ne nous endormirons pas,
V— Tous, certes, nous ressusciterons,
mais tous, nous serons changés.
Vnous ne serons pas tous changés.
51 ...
15,52 En un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette ;
car elle retentira
et les morts ressusciteront incorruptibles
et nous, nous serons changés
52 ...
15,53 car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité
et que ce corps mortel revête l’immortalité
53 ...
15,54 Byz TR NesEt lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité
et que
Vet lorsque ce corps mortel aura revêtu l’immortalité
alors s’accomplira la parole qui est écrite :
— La mort a été engloutie dans la victoire.
54 ...
15,55 Où Vest-elle, mort, ta victoire
Byz TRton aiguillon ?
Où Vest-elle, mort
Byz TRHadès, ton aiguillon
Byz TRvictoire ?
55 ...
15,56 Or l’aiguillon de la mort, c’est le péché
et la puissance du péché, c’est la loi.
56 ...
15,57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !
57 ...
15,58 Ainsi, mes frères bien-aimés
soyez fermes,
V et inébranlables
abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur
sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur.
58 ...
16,1 Quant à la collecte
Vaux collectes qui sont faites en faveur des saints
comme je l’ai ordonné aux Églises de Galatie
vous aussi, faites de même.
1 ...
16,2 Le premier jour de la semaine, que chacun de vous mette de côté chez lui
ce qu’il peut épargner
Vce qui lui conviendra
afin que ce ne soit pas seulement lorsque je viendrai que les collectes se fassent.
2 ...
16,3 Et quand je serai arrivé
Vprésent
ceux que vous aurez approuvés par des lettres
je les enverrai porter votre don à Jérusalem.
3 ...
16,4 Et s’il convient
Vconvenait que j’y aille aussi moi-même, ils iront avec moi.
4 ...
16,5 Or je viendrai vers vous quand j’aurai traversé la Macédoine
car je traverserai la Macédoine.
5 ...
16,6 Mais peut-être séjournerai-je chez vous ou même y hivernerai
afin que vous m’accompagniez là où je dois aller.
Vpartout où j'irai.
6 ...
16,7 De fait je ne veux pas Byz TR Nescette fois vous voir seulement en passant ;
mais j’espère que je resterai quelque temps
Vsuffisamment de temps près de vous, si le Seigneur le permet.
7 ...
16,8 Mais je resterai à Éphèse jusqu’à la Pentecôte
8 ...
16,9 car une porte m’est ouverte, grande et efficace
Vmanifeste
et les adversaires sont nombreux.
9 ...
16,10 Et si Timothée venait
faites en sorte qu’il soit sans crainte auprès de vous
car il œuvre à l’œuvre du Seigneur comme moi.
10 ...
16,11 Que personne donc ne le méprise
mais reconduisez-le en paix afin qu’il vienne vers moi
car je l’attends avec les frères.
11 ...
16,12 Quant au frère Apollos,
je l’ai fortement engagé à venir vers vous avec les frères
et il n’a absolument pas voulu venir maintenant
mais il viendra quand il en aura le loisir.
12 ...
16,13 Veillez, demeurez fermes dans la foi
agissez virilement ,
V et fortifiez-vous.
13 ...
16,14 Que tout chez vous se fasse dans la charité.
14 ...
16,15 Et je vous exhorte
Vprie instamment, frères
(vous connaissez bien la maison de Stéphanas Vet de Fortunat
qu'elle est
Vqu'elles sont les prémices de l’Achaïe
et qu’ils se sont eux-mêmes rangés au service
Vministère des saints)
15 ...
16,16 d'être vous aussi soumis à de tels [hommes]
Vdes hommes de ce genre
et à quiconque travaille avec eux et se donne de la peine.
16 ...
16,17 Et je me réjouis de la présence de Stéphanas, de Fortunat et d’Achaïque
parce qu'ils
Veux-mêmes ont suppléé à ce qui vous manquait
17 ...
16,18 car ils ont tranquillisé
Vraffermi à la fois mon esprit et le vôtre.
Reconnaissez donc de tels hommes.
Vceux que sont de tels hommes.
18 ...
16,19 Les Églises d’Asie vous saluent
Aquilas et Prisca
VPrisque vous saluent profondément dans le Seigneur
avec l'Église de leur maison
Vleur Église domestique.
19 ...
16,20 Tous les frères vous saluent.
Saluez-vous les uns les autres en un saint baiser.
20 ...
16,21 La salutation de moi Paul, avec ma propre main.
21 ...
16,22 Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur Byz V TRJésus-Christ
qu’il soit anathème ! Marana tha
Byz TRMaran atha
VMaranatha !
22 ...
16,23 Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec vous !
[24] Ma charité est avec vous tous dans le Christ Jésus ! Byz V TRAmen !
| [Première lettre aux Corinthiens de Philippe par Stephanas et Fortunatus et Achaicus et Timothée.] |
VICI FINIT L'ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS · I ·
23 ...
12,12–31 le corps est un et a beaucoup de membres L'Église corps mystique Au milieu des troubles religieux et politiques liés à la Réforme, cette fresque de offre une magnifique image de l'Église comme corps mystique, avec le Christ pour tête et les fidèles pour membres.
Lorenzo
(1480-1556), Fresques de Trescore (1524), oratoirevilla Suardi, Trescore Balneario (Italie) © Domaine public→, Ep 4
Au centre du mur nord de l'oratoire, le Christ étend ses bras en croix ; de ses doigts jaillissent dix sarments de vigne, rappelant les mots de l'évangile de Jean : « Je suis la vigne, vous êtes les sarments » (Jn 15,5). Les extrémités de chaque branche forment des médaillons dans lesquels figurent des saints, parmi lesquels on reconnaît sainte Barbe, la Vierge Marie, saint Jean-Baptiste, saints Pierre et Paul et des saints martyrs et évêques. Sur les côtés, saint Jérôme et saint Ambroise, Pères de l'Eglise et gardiens de son unité surmontent des échelles d'où sont précipités des hérétiques. En adoration devant le Christ sont représentés Battista Suardi, commanditaire de l'œuvre de , accompagné de sa femme et de sa sœur. On distingue en arrière-plan différents épisodes de la vie de sainte Barbe.
13,1–13 La charité : théorie et pratique
di Bondone (1267-1337), Allégorie de la charité (fresque, 1303-1306) 120 x 60 cm
chapelle Scrovegni, église de l'Arena, Padoue (Italie) © Domaine public→
La charité revêt ici les traits d'une figure féminine : couronnée de fleurs en signe de son bonheur terrestre, elle reçoit une bourse des mains de Dieu, symbole de la Providence. La corbeille débordante de fruits et de fleurs qu'elle tient dans sa main gauche, ainsi qu'à ses pieds les bourses destinées aux pauvres, montrent sa prodigalité.
in Manuel des jeux des Échecs, des mérelles et des tables (encre sur parchemin, 1300-1380), manuscrit, fol. 1v
,Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine Public→
Le pélican, dont on pense qu'il nourrit ses petits de sa propre chair, est vite considéré par les Pères de l'Église comme un symbole christique, puisqu'à l'image du pain eucharistique, son corps est donné en nourriture. →101 établit ainsi un parallèle entre le pélican et le Christ dont le sang vivifie les croyants. Dans son hymne « Adoro te devote », Enarr. Ps. désigne le Christ adoré en la sainte hostie comme le « pie pellicane », le pieux pélican. L'iconographie médiévale reprend à son compte l'oiseau comme allégorie de la charité.
Lucas
(1515-1586), Charité (huile sur chêne, ca. 1537), 48,5 x 73 cmMusée d'art de Hambourg (Allemagne) © Domaine Public→
La nature généreuse et verdoyante de ce tableau délicat évoque l'Âge d'or et le jardin d'Eden : la forêt, loin d'être hostile, offre à la tendresse maternelle un écrin protecteur. Alors qu'elle présente son sein au nourrisson, la Charité, en tenue d'Ève, reçoit des fruits de ses trois autres enfants, illustrant ainsi le cercle vertueux de l'amour, qui ne s'épuise jamais.
Philippe de
(1602-1674), La Charité (huile sur toile, 1635), 157 x 132 cmMusée des Beaux-Arts de Nancy (France) © CC BY-SA→
Sur fond d'architecture classique, une jeune femme imposante et majestueuse, auréolée du feu de l'amour divin, est accaparée par trois enfants dodus. L'un s'agrippe au sein qu'il tète, un deuxième plonge son regard dans celui de sa mère, tandis que le troisième tend ses bras potelés vers la grenade écorcée qui occupe le centre de la composition. Cette dernière, aux grains rouges et juteux, symbolise le corps et le sang du Christ qui vivifient les croyants. Les grains sont inépuisables, comme l'amour divin. Une symbolique associe leur nombre à celui des commandements du Pentateuque, et ainsi à la perfection de la Loi donnée à Moïse.
Nombre de peintres ont quant à eux fait droit à une charité à pied d'œuvre, par la représentation des sept œuvres de miséricorde, que sont
(actif ca. 1490-1524), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur bois, 1504), 101 x 54 cm
Rijksmuseum, Amsterdam (Pays-Bas) © Domaine public→
Frans
(1581-1642), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur toile, 1605), 55 x 80 cmDeutsches Historisches Museum, Berlin (Allemagne) © Domaine Public→
Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit
(1600-1604), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur toile, 1607) 390 x 260 cméglise Pio Monte della Misericordia, Naples (Italie) © Domaine Public→
, connu pour ses compositions fortes et ses jeux de lumière spectaculaires, parvient ici à illustrer en une seule scène les sept œuvres de miséricorde.
Dans la moitié supérieure de la composition, la Vierge tient l'enfant Jésus dans ses bras : il regarde la terre tendrement, mi-interrogateur, mi-compatissant. Dans un grand froufrou d'ailes et de drapés, deux anges enlacés semblent dégringoler du ciel, comme pour montrer que par les actes de miséricorde des croyants, Dieu se penche sur la terre.
À gauche de la composition, un vieillard passe sa tête à travers les barreaux d'une geôle pour téter le sein tendu d'une jeune femme qui détourne le regard. C'est la scène dite de la « charité romaine », racontée par des auteurs de l'Antiquité classique comme
ou . Une jeune fille du nom de Péro aurait nourri de cette façon son père, Mycon, condamné à mourir de faim en prison. fait d'une pierre deux coups : cette histoire illustre à la fois le don de nourriture aux affamés et la visite aux prisonniers.Derrière, ces deux personnages, un homme en surplis — sans doute un prêtre — tient une torche d'une main, un linceul de l'autre. Aidé d'un autre homme, il semble faire entrer chez lui un cadavre dont on ne voit que les pieds (chose inhabituelle chez
, ils sont propres !), mis en valeur par les jeux de lumière. C'est au commandement « enterrer les morts » qu'obéissent ainsi les deux hommes.Au centre du tableau, un jeune homme bien mis regarde avec sollicitude un personnage à demi-nu qui semble mal en point ; il esquisse le geste de déchirer son manteau, faisant écho à un épisode de la vie de saint Martin de Tours. illustre ainsi deux œuvres de miséricorde : visiter les malades et vêtir ceux qui sont nus.
À droite, au second plan, un homme guide un pèlerin, reconnaissable à son chapeau orné d'une coquille de Compostelle ; on reconnaît ici l'hospitalité due à l'étranger.
Enfin, le dernier personnage buvant dans une mâchoire d'âne évoque un épisode de la vie de Samson (Jg 15), rappelant une dernière œuvre de miséricorde : donner à boire aux assoiffés.
Michelangelo
(20e s., Espagne puis Antibes), Entrée (acrylique et technique mixte sur toile, 2000 (?)), 61 x 54 cmColl. priv., Beaucaire (France), D.R. © Photographie BEST a.s.b.l.,
Jn 13,34 ; Jn 15,12 ; Rm 13,8 ; Col 3,14 ; 1Jn 3,10 ; 1Tm 1,7 ; 1P 4,8 ; 2P 1,7 ; 1Jn 4,7-12
En collant le panneau « Entrée » sur un cœur travaillé au couteau et plein de grumeaux dédicacé « pour Joël » (au verso), l'œuvre invite celui qui la regarde à prendre conscience simplement qu'« on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux » (Antoine de
, Le petit prince, 1943). En faisant ainsi du cœur « L'» entrée par excellence, le peintre ne rejoint-il pas le primat de la charité ?14,1–39 enviez les dons spirituels Sainte Hildegarde comblée de dons spirituels Le Scivias (Scito Vias Domini) fut écrit vers 1151-1152 sous la dictée de sainte Hildegarde de Bingen, qui en reçut l'ordre par inspiration divine. Divisé en trois parties et assorti de 35 enluminures, il contient les visions de la sainte mystique évoquant le salut en Jésus-Christ, l'Église ou encore les sacrements.
, Scivias (enluminure sur parchemin, ca. 1151-1152)
Bibliothèque vaticane (Cité du Vatican) © Domaine Public→
Rappelant la Pentecôte, l'Esprit Saint descend sous la forme de langues de feu qui caressent jusqu'aux yeux de la sainte. Hildegarde esquisse sa vision sur une tablette de cire. En face d'elle, le moine Volmar se tient prêt à écrire sous sa dictée.
15,20–27a il est les prémices de ceux qui se sont endormis ! Le Christ emmène dans son sillage
Nicolas
(1594-1665), Le Ravissement de saint Paul (huile sur toile, 1649-1650), 148 × 120 cm, Peinture française, salle 14 : Collections royalesMusée du Louvre, Paris (France) © Domaine public→
Nicolas
(1594-1665), Le Ravissement de saint Paul (huile sur toile, 1643), 41,5 × 30 cmJohn and Mable Ringling Museum of Art, Sarasota, FL (États-Unis) © Domaine public→
George
(1861-1950), Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (huile sur toile, 1940), 150 x 115 cmUnie à Jésus, la petite Thérèse inonde le monde d’une pluie de roses qui sont autant de grâces pour ceux qui la vénèrent. À l’une des carmélites de sa communauté qui lui déclare un jour : « Quelle peine nous aurons quand vous nous quitterez », Thérèse répondit : « Oh ! Non, vous verrez, ce sera comme une pluie de roses ». Cette phrase de la sainte inspire l’artiste croyant qui a aussi placé en 1937 dans le grand panneau La Réconciliation des roses tombant des plaies du Christ sur la Croix, se demandant si cela était vraiment théologique.
Ici Thérèse, devant la Croix glorieuse du Christ, répand des roses comme elle le disait aussi d’une autre manière : « Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. » Le 11 juillet 1937, au terme du onzième Congrès Eucharistique National, le Cardinal Pacelli, futur Pape Pie XII, procèda à la bénédiction solennelle de la basilique de Lisieux, ville où la jeune religieuse vivait au Carmel. La basilique, figurée à droite de l’œuvre apparaît avec la maison d’enfance de Thérèse, « les Buissonnets », en bas à gauche juste derrière l’Enfant-Jésus représenté au premier plan en bas des marches du piédestal. Entre 1942 et 1948, le peintre illustrera le livre de Louis Chaigne Thérèse Martin, en reprenant la scène.
15,26s la toute dernière ennemie sera détruite : la mort L'Assomption de la Sainte Vierge
Nicolas
(1594-1665), L'Assomption de la Vierge (huile sur toile, ca. 1630-1632), 134,4 x 98,1 cmNational Gallery of Art, Washington, D.C. (États-Unis) © Domaine public→
Nicolas
(1594-1665), L'Assomption de la Vierge (huile sur toile, 1649-1650), 57 × 40 cmMusée du Louvre, Paris (France) © Domaine public→
George
(1861-1950), Ave Maria, Assomption (aquarelle, pierre noire et gouache sur papier, ca. 1927), 19 x 14 cmCollection particulière (France) © Succession Desvallières→
La foi en l'assomption de la Vierge Marie n'a pas de fondement scripturaire explicite, mais la liturgie eucharistique relie cette pieuse croyance du peuple chrétien à ce passage : Marie est celle qui par excellence « appartient au Christ » et qui, dès sa mort, ou dormition, reçoit de lui la vie.
Sur fond de ciel azur, les bras croisés sur le cœur, la Vierge Marie se tient en pied sur le sol terrestre, entourée de petits angelots lumineux stylisés. Sur une banderole sont inscrits les deux premiers mots de la salutation évangélique en latin « Ave Maria ».
George
(1861-1950), Assomption : la Sainte Vierge et les saintes de France (huile et essence sur papier marouflé sur toile, ca. 1932), 207 x 142 cmMusée Unterlinden, Colmar (France) © Succession Desvallières→
Il s'agit d'un carton pour un vitrail de l’église d’Étriché (Maine-et-Loire) près d’Angers, réalisé par Marguerite
en 1933. Il se présente en trois morceaux, arrondis au sommet de chaque partie, et séparés par un cadre de bois. Au centre domine l’Assomption de la Vierge au-dessus d’une petite croix à la cocarde rappelant les champs de bataille. De chaque côté figurent les saintes les plus invoquées pendant la guerre : à gauche, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et à droite sainte Jeanne d’Arc avec une auréole tricolore. L’artiste présente, au Salon d’automne 1932, deux œuvres sur la Sainte Vierge qui contrastent avec ses mémoires sur la guerre qu’il expose depuis 1919.L’artiste offre au musée Unterlinden de Colmar cette œuvre qui concerne un mystère glorieux, même si les deux saintes protectrices des poilus sont présentes et que la petite croix à la cocarde apparaît sous les nuées. (P. J.-M. Nicolas)
15,51s Tous, certes, nous ressusciterons Contemplation
George
(1861-1950), La Résurrection des morts (huile sur toile marouflée, ca. 1944), 125 x 163 cmCollection particulière (France) © Sébert→
L’artiste imagine en plusieurs dimensions et sur différents supports la Résurrection des morts qu’il avait déjà traitée dans les années 1930 et où il s’était représenté avec son épouse Marguerite. Cette dernière œuvre en largeur, après les quatre esquisses précédentes, fait apparaître un couple plus jeune et apporte des couleurs plus chaleureuses. Le jeune homme vient tirer de la tombe un proche qu’il prend dans ses bras dans une ambiance apocalyptique, avec le réalisme des grands blocs des pierres tombales éparses et ouvertes. La luminosité des rayons qui tombent en biais sur la scène et quelques fleurs parsemées dans la nuit font naître l’espérance.
16,12–24 Quant au frère Apollos Compagnons de Paul Apollos est le deuxième personnage de cette enluminure issue d'un synaxaire byzantin — calendrier des fêtes indiquant pour chacune les lectures appropriées — connu sous le nom de Ménologe de Basile II.
De gauche à droite, y sont représentés Sosthène, Apollos, Céphas, Tychique, Épaphrodite, César et Œniséphore, tous mentionnés dans les épîtres de Paul.
, Ménologe de Basile II (enluminures sur parchemin, fin 10e-début 11e s.), 36,4 x 28,4 cm
Bibliothèque apostolique vaticane (Cité du Vatican) © Domaine Public→
15,22–45 de même, de même Du premier Adam au nouvel Adam
Adam et Eve (fresque, 300-337), Catacombes de Marcellin et Pierre (Rome)
Cette représentation d’Adam et Ève compte parmi les premières représentations d’Adam et Ève. Placés de chaque côté de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Adam et Ève cachent leur nudité et se tiennent tête inclinée, yeux baissés, honteux de la faute qu’ils viennent de commettre.
Statue d'Adam (1260), Notre-Dame de Paris, Musée national du Moyen Âge
Photo : Thesupermat © CC-BY-SA-3.0→
Cette statue d'Adam nu est la preuve que les médiévaux connaissaient bien l'anatomie humaine : les muscles, les côtes, correspondent à la réalité.
, La Madone au serpent (ou La Madone des palefreniers), Galerie Borghèse (Rome)
© Domaine public→, Gn 2,16 ; 3,15
Parce qu'Adam a fait entrer le péché dans le monde, l'homme pécheur est assimilé à Adam.
Rapprochement entre Adam et Jésus Christ:
En donnant pour titre homme à ce qui est évidemment la croix chrétienne, mais dotée de deux « jambes », Picasso suggère que tout homme, Adam, suit la destinée de l'Adam par excellence, ou du nouvel Adam qu'est le Crucifié.
Pablo ;20 juillet 1958), 59 x 19 x 11 cm
(1881-1973), Homme, (bronze, Cannes,Inv 55960, Fundación Almine y Bernard Ruiz-Picasso→, Madrid © FABA Photo : Hugard & Vanoverschelde
Picasso n'a vécu à Malaga que les dix premières années de sa vie, mais il a bien connu de l'histoire biblique de la crucifixion et les images de dévotion et l'imagerie religieuse des églises et des processions. Même dans la maison familiale, il y avait une « Dolorosa », sculptée par son père d'après une image du sculpteur baroque Pedro de Mena. Par conséquent, le motif du Christ en croix, symbole de la religion primitive qui faisait du sacrifice un élément central de son rituel, apparaît très tôt dans l'œuvre de Picasso. La première fois, il avait à peine neuf ans et cet intérêt perdure tout au long de sa vie, en particulier dans les périodes d'agitation personnelle – par exemple dans les images de son ami Casagemas en Christ couché – et aussi dans les périodes d'inquiétude face à la menace de la guerre.
Vicente Molina Pacheco est peintre et prêtre diocésain, auteur d'une œuvre qui compte dans l'art contemporain espagnol, imprégnée d'une mystique vécue jusque dans le choix de ses supports : « — Le carton devient un signe et un symbole de ma propre personne car, de même que j'essaie de produire une œuvre d'art dans un matériau déjà utilisé, plein de coups, déchiré, écrasé et inutile, de la même manière que Dieu réalise en moi sa œuvre d'art » (entretien avec le Camino Catolico→, 28 déc. 2017).
Vicente
(1956 - ), Adán, (Acrylique sur carton ondulé, 2004), (Sainte Face), 49 x 40 cmphoto O.-Th. Venard © D.R. V. Molina - Galerie Olumen→, Madrid Rm 5,12-21 ; 1Co 15,20-21.45-48
Formant diptyque avec la Sainte Face qu'est le Nuevo Adán, cette peinture inscrit l'homme et son Sauveur dans l'épaisseur d'une matière très pauvre, souvent destinée aux poubelles. La touche discrète du prêtre peintre évoque celle de la grâce de Dieu qui vient visiter son image jusque dans sa dégradation : cabossements et stupeur d'un côté, régularité et paix de l'autre.
Vicente
(1956 - ), Nuevo Adán, (Acrylique sur carton ondulé, 2004), 49 x 40 cm,photo O.-Th. Venard © D.R. V. Molina - Galerie Olumen→, Madrid, , Rm 5,12-21 ; 1Co 15,20-21.45-48