La Bible en ses Traditions

1 Corinthiens 12,0 ; 1,1–8,13

Byz V TR Nes
S

VICI COMMENCE L'ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS  · I · 

Paul, appelé à être apôtre | de Jésus Christ | du Christ Jésus |

Byz TRde Jésus Christ

Vdu Christ Jésus par la volonté de Dieu

et Sosthènes

VSosthène, le frère,

...

à l’Église de Dieu qui est à Corinthe

à ceux qui ont été sanctifiés en Christ Jésus appelés à être saints

avec tous ceux qui invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ

VJésus-Christ

en tout lieu, les leurs et les nôtres,

...

à vous grâce et paix de la part de Dieu, notre Père, et du Seigneur Jésus Christ

VJésus-Christ !

...

Je rends toujours grâces à mon Dieu pour vous

pour la grâce de Dieu qui vous a été donnée en Christ Jésus

...

parce que, en toutes choses, vous avez été faits riches en lui :

en toute parole et en toute science

...

selon que le témoignage du Christ a été confirmé en vous

...

de telle sorte que ne vous manque rien, en aucun don de la grâce,

à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ

VJésus-Christ.

...

Byz V S TR Nes

C'est lui qui vous confirmera aussi jusqu’à la fin [pour que vous soyez] irréprochables

Vpour que vous soyez trouvés sans crime

au jour Vde l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ

VJésus-Christ :

Byz V TR Nes
S

il est fidèle, le Dieu par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils, Jésus Christ

VJésus-Christ, notre Seigneur !

...

10 Mais je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ

VJésus-Christ

à n'avoir tous qu'un même langage

et à ne pas avoir parmi vous de divisions

Vschismes

mais à être parfaitement unis

Vparfaits dans une même façon de sentir et dans une même intelligence

Vun même jugement.

10 ...

11 Car il m’a été signalé à votre sujet, mes frères, par ceux Vqui sont de la maison de Chloé

qu’il y a des querelles parmi vous.

11 ...

12 Or voici ce que je dis

que chacun de vous dise :

— Pour moi, je suis à Paul !

— Mais moi, à Apollos !

— Mais moi, à Céphas !

— Mais moi, au Christ !

12 ...

13 Le Christ est-il divisé ?

Est-ce Paul qui a été crucifié pour vous ?

Ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ?

13 ...

14 Je rends grâces à Dieu

Nes[à Dieu] de ce que je n’ai baptisé aucun de vous

si ce n’est Crispus et Gaïus

14 ...

15 afin que personne ne dise que vous avez été baptisés

Byz TRj'ai baptisé

Vvous avez été baptisés en mon nom.

15 ...

16 J’ai en outre baptisé la maison de Stéphanas 

du reste, je ne sais pas si j'ai baptisé quelqu'un d’autre.

16 ...

17 Car le Christ ne m’a pas envoyé baptiser mais évangéliser

non pas dans une sagesse du langage

Vverbe

afin que la croix du Christ ne fût pas annulée.

17 ...

18  En effet, le logos

Vverbe de la croix

est folie Vassurément pour ceux qui se perdent

mais pour ceux qui se sauvent, pour

Vc'est-à-dire nous, il est puissance de Dieu.

18 ...

19 Il est écrit en effet :

« – Je perdrai la sagesse des sages

et l'intelligence des intelligents je la rejetterai. »

19 ...

20 Où est le sage ?

Où est le scribe ?

Où est le scrutateur de ce siècle ?

Dieu n’a-t-il pas rendu folle la sagesse du monde

Byz V TRde ce monde ?

20 ...

21 En effet, puisque dans la sagesse de Dieu, le monde n'a pas, par la sagesse, connu Dieu

Dieu s'est plu, par la folie de la prédication, à sauver ceux qui croient

21 ...

22 parce que et les Juifs demandent des signes

et les Grecs cherchent la sagesse

22 ...

23 tandis que nous, nous prêchons un Christ crucifié 

scandale pour les Juifs,

et pour les païens folie ;

23 ...

24 mais pour ceux qui sont appelés, Juifs et Grecs :

Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu !

24 ...

25 puisque ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes

et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.

25 ...

26 Considérez en effet votre appel, frères :

il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair

pas beaucoup de puissants

pas beaucoup de bien-nés.

26 ...

27 Mais les choses folles du monde, Dieu les a choisies

pour confondre les sages

et les choses faibles du monde, Dieu les a choisies pour confondre les forts.

27 ...

28 Dieu a choisi les choses viles du monde, les choses méprisables, les choses qui ne sont pas,

afin  d'abolir

Vde détruire les choses qui sont :

29 pour que nulle chair ne se glorifie à la face de Dieu.

V TRsous son regard.

29 ...

30 Or c’est par lui que vous êtes, vous, dans le Christ Jésus

qui est devenu sagesse pour nous de par Dieu

Vnous a été donné par Dieu comme sagesse,

tant

Vet justice que

Vet sanctification et rédemption

30 ...

31 afin que selon qu'il est écrit :

« – Celui qui se glorifie, qu'il se  glorifie dans le Seigneur. »

31 ...

2,1 Et moi, quand je suis venu vers vous, frères

je suis venu non pas avec une supériorité de

Vla sublimité du  parole

Vlangage ou de sagesse

Vde la sagesse

vous annoncer le mystère

Byz V TRtémoignage de Dieu

Vdu Christ

...

2,2 car je n’ai pas jugé bon de savoir parmi vous autre chose

que Jésus-Christ

et celui-ci crucifié.

...

2,3 Et moi, c’est dans la faiblesse, dans la crainte et avec un grand tremblement que j'ai été auprès de vous

...

2,4 et ma parole

Vmon langage et ma prédication ne consistaient pas en paroles persuasives de sagesse Byz TRhumaine

mais dans une démonstration d’Esprit et de puissance

...

2,5 afin que votre foi soit fondée non sur une sagesse d'hommes

mais sur la puissance de Dieu.

...

2,6 De sagesse, nous en parlons bien parmi les parfaits 

mais non d'une sagesse de ce monde

ni celle des princes de ce monde qui vont être réduits à rien

Vsont détruits

...

2,7 mais nous parlons d'une sagesse de Dieu dans le mystère, sagesse qui a été cachée

que Dieu , dès avant les siècles, a d'avance déstinée pour notre gloire

Va prédestinée pendant les siècles pour notre gloire

...

2,8 qu'aucun des princes de ce monde n’a connue

 car s’ils l’avaient connue

ils n’auraient pas

Vjamais ils n’auraient crucifié le Seigneur de la gloire.

...

2,9 Mais comme il est écrit :

« – Ce que l’œil n’a pas vu, que l’oreille n’a pas entendu, et qui n'est pas monté dans le cœur de l’homme

ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. »

...

2,10 C’est aussi ce que Dieu nous a révélé par l'Esprit

Byz V TRson Esprit

car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. 

10 ...

2,11 Qui en effet parmi les hommes sait les choses de l’homme

sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ?

De même aussi personne ne connaît

Byz TRsait les choses de Dieu

sinon l’Esprit de Dieu.

11 ...

2,12 Or nous n'avons pas reçu, nous, l’esprit du monde

mais l’Esprit qui est de Dieu

afin de connaître les choses qui nous ont été gracieusement données

Vqui nous ont été données par Dieu.

12 ...

2,13 Et nous en parlons

non avec des paroles savantes de la sagesse humaine

mais avec [des paroles] enseignées par

Vl'enseignement de l’EspritByz TR Saint,

en comparant les réalités spirituelles aux réalités spirituelles.

13 ...

2,14 Mais l’homme psychique

Vanimal n'accueille pas

Vne perçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu ;

car elles sont une folie pour lui

et il ne peut les connaître

Vcomprendre parce que c’est spirituellement qu’on en juge.

14 ...

2,15 Mais l’homme spirituel juge de tout

et lui-même n'est jugé par personne.

15 ...

2,16 Car qui a connu la pensée du Seigneur pour pouvoir lui faire la leçon ?

Mais nous avons, nous, la pensée du Christ.

16 ...

3,1 Et moi, frères, je n'ai pas pu vous parler comme à des spirituels

mais comme à des êtres tout de chair

Byz V TRcharnels

comme à des petits enfants dans le Christ.

...

3,2 C'est du lait que je vous ai donné à boire, non une nourriture solide

car vous ne le pouviez pas encore.

Mais vous ne le pouvez pas davantage maintenant

Vcar vous êtes encore charnels.

...

3,3 Byz TR Nescar vous êtes encore charnels.

Du moment qu'il y a en effet parmi vous jalousie et querelle Byz TRet discorde

n’êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas selon l’homme ?

...

3,4 Car lorsque quelqu'un dit :

— Moi, je suis de Paul !

et un autre : — Et moi d'Apollos !

n’êtes-vous pas des hommes

Byz TRcharnels ?

VQu'est-ce donc qu'Appollos ?

VEt qu'est-ce que Paul ?

...

3,5 Qu’est-ce donc qu’Apollos ?

Byz TRQu’est-ce donc que Paul

V

Et qu’est-ce que Paul ?

Byz TREt qu’est-ce qu'Appollos ?

V

Des

Byz TRSinon des  serviteurs

Vministres par qui

Vde celui en qui vous avez cru

et selon ce que le Seigneur a donné à chacun.

... 

3,6 Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé

mais Dieu faisait croître.

Va donné la croissance.

...

3,7 Ainsi donc, ni celui qui plante n’est quelque chose

ni celui qui arrose  

mais celui qui fait croître

Vdonne la croissance : Dieu.

...

3,8 Or celui qui plante et celui qui arrose ne font qu'un

mais chacun recevra son propre salaire selon son Byz TR Nespropre labeur.

...

3,9 Car nous sommes les collaborateurs

Vadjoints de Dieu

vous êtes le champ

Vl'agriculture de Dieu

Vvous êtes l'édifice de Dieu.

...

3,10 Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée

comme un sage architecte j’ai posé un fondement.

Et un autre bâtit dessus.

Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus !

10 ...

3,11 De fondement, en effet, personne n'en peut poser d'autre hormis celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ

TRJésus le Christ

Vle Christ Jésus.

11 ...

3,12 Or si quelqu'un bâtit sur Byz V TRce fondement

avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses

du bois, du foin, de la paille

12 ...

3,13 l’ouvrage de chacun deviendra

Vsera manifeste

 car le jour du Seigneur l'annoncera

parce qu'il se révèle

Vse révélera dans le feu ;

et le feu

Nesce feu même éprouvera l'ouvrage de chacun en sa qualité.

13 ...

3,14 Si l’ouvrage de quelqu'un, sur lequel il a bâti, demeure, 

il recevra un salaire ;

14 ...

3,15 si l’ouvrage de quelqu’un est consumé

celui-ci en subira un dommage 

mais lui-même sera sauvé

cependant ainsi : comme à travers d'un feu.

15 ...

3,16 Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu

et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?

16 ...

3,17 Si

VOr si quelqu’un détruit

Vprofane le temple de Dieu

Dieu l'anéantira

car le temple de Dieu est saint, lesquels

Vce temple que vous êtes, vous.

17 ...

3,18 Que personne ne s'abuse !

Si quelqu’un parmi vous pense

Vparaît être sage dans ce siècle

qu’il devienne fou afin de devenir

Vd'être sage.

18 ...

3,19 Car la sagesse de ce monde est folie auprès de Dieu.

Il est écrit en effet :

 « – Celui qui attrape

V– J'attraperai les sages à leur propre astuce.  »

19 ...

3,20 Et encore : 

 « – Le Seigneur connaît les raisonnements des sages, il sait qu’ils sont vains. »

20 ...

3,21 Ainsi donc, que personne ne se glorifie dans les hommes,

car tout est à vous

21 ...

3,22 soit Paul

soit Apollos

soit Céphas

soit le monde

soit la vie

soit la mort

soit le présent

soit le futur

Vcar tout Byz V TRest à vous

22 ...

3,23 mais vous êtes au Christ

et le Christ à Dieu.

23 ...

4,1 Qu'on nous considère donc comme des serviteurs

Vles ministres du Christ

et des intendants

Vles dispensateurs des mystères de Dieu.

...

4,2  Or ce qui en fin de compte

VIci, maintenant ce qui est requis des intendants

Vdispensateurs, c'est que l'on soit trouvé fidèle.

...

4,3 Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous ou par un délibéré humain

mais je ne me juge pas non plus moi-même.

...

4,4 Car je ne suis conscient de rien contre moi-même

et je ne suis pas justifié pour cela

or celui qui me juge, c’est le Seigneur.

...

4,5 Ainsi donc, ne jugez pas avant le temps

jusqu’à ce que vienne le Seigneur

qui mettra en lumière les choses cachées dans les ténèbres

et manifestera les desseins des cœurs ;

alors chacun sera loué de Dieu.

...

Byz V S TR Nes

4,6 Or ces choses-là, frères, j'en ai pris une figure en moi et en Apollos à cause de vous

V, en tout cela, frères, j'ai appliqué ces figures à moi et à Apollos à cause de vous

afin qu'en nous vous appreniez Byz TR Nesle :

 Pas au-delà

Và ne pas penser au-delà de ce qui est écrit

pour qu'à propos de l'un, vous ne vous gonfliez pas l'un contre l'autre

Vque l'un ne s'enfle contre l'autre en faveur d'un autre.  

Byz V TR Nes
S

4,7 Qui est-ce, en effet, qui te discerne ?

Et qu’as-tu que tu n'aies reçu ?

Et si tu as reçu

pourquoi te glorifies-tu comme si tu ne l'avais pas reçu ?

...

4,8 Déjà vous êtes rassasiés !

Déjà vous vous êtes enrichis !

Sans nous, vous êtes devenus rois

V Nesavez régné !

Ah ! si seulement vous étiez devenus rois

Vpuissiez régner

afin que nous aussi nous soyons rois

Vrégnions avec vous.

...

4,9 Car Dieu, ce me semble, nous a exhibés

Vmontrés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes

comme des condamnés à mort

puisque nous sommes devenus un [spectacle de] théâtre

Vspectacle pour le monde

les anges et les hommes.

...

4,10 Nous sommes, nous, fous à cause du Christ

mais vous êtes prudents dans le Christ

nous sommes faibles

mais vous êtes forts,

vous êtes renommés

mais nous méprisés.

10 ...

4,11 Jusqu'à cette heure

nous avons faim et nous avons soif

et nous sommes nus

nous sommes frappés de coups Vde poing

et nous sommes errants

11 ...

4,12 et nous peinons en travaillant de nos Byz TR Nespropres mains.

Injuriés,

VNous sommes maudits et nous bénissons

persécutés,

Vnous souffrons la persécution et nous supportons

12 ...

4,13 calomniés,

Byz TRblasphémés,

Vnous sommes blasphémés et nous réconfortons

Vprions.

Nous sommes devenus comme les ordures du

Vde ce monde

les déchets

Vimmondices de tous jusqu’à présent.

13 ...

Byz V S TR Nes

4,14 Ce n’est pas pour vous confondre que j’écris cela,

mais pour vous avertir

Byz V TRje vous avertis comme mes enfants bien-aimés

Vmes fils très chers.

Byz V TR Nes
S

4,15 En effet, si vous aviez dix mille précepteurs dans le Christ

vous n'avez pas plusieurs pères

car dans le Christ Jésus, par l'Évangile, c’est moi qui vous ai engendrés.

15 ...

4,16 Je vous demande donc :

devenez

Vsoyez mes imitateurs.

16 ...

4,17 C’est pourquoi je vous ai envoyé Timothée

qui est mon enfant bien-aimé

Vfils très cher et fidèle dans le Seigneur 

qui vous fera connaître mes voies, qui sont dans le ChristV, Nes[Jésus]

comme je l'enseigne partout dans toutes les Églises.

17 ...

4,18 Comme si je n'allais pas venir chez vous

certains se sont Vainsi enflés.

18 ...

4,19 Mais je viendrai bientôt chez vous, si le Seigneur le veut,

et je connaîtrai non pas la parole

Vle discours de ceux qui se sont enflés, mais la puissance.

19 ...

4,20 Car le royaume de Dieu ne consiste pas en parole

Vdiscours mais en puissance.

20 ...

4,21 Que voulez-vous ?

Que je vienne chez vous avec la verge

ou avec charité et esprit de douceur

Vmansuétude?

21 ...

5,1 De toute manière on entend parler de fornication parmi vous

et d’une fornication telle qu’il n'y en a pas même chez les païens

au point que quelqu’un a la femme de son père !

...

5,2 Et vous, vous êtes enflés !

Et vous n’avez pas plutôt pris le deuil

Vn'êtes pas plutôt dans les pleurs,

afin d'enlever

Byz TRde retrancher du milieu de vous celui qui a fait cet acte !

...

5,3 Car quant

VQuant à moi, Byz TRcomme absent de corps

mais présent d’esprit

j’ai déjà jugé comme si j’étais présent celui qui a perpétré pareille chose :

...

5,4 au nom du Seigneur Jésus

Byz TRde notre Seigneur Jésus Christ,

Vde notre Seigneur Jésus-Christ,

vous qui êtes réunis, et mon esprit, avec la puissance de notre Seigneur JésusByz TR Christ

...

5,5 livrer un tel homme

V homme de cette espèce à Satan pour la mort de la chair,

afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Byz V TRJésus.

...

5,6 Votre vanterie

Vgloriole n'est pas belle.

Vbonne.

Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait fermenter

Vcorrompt toute la pâte ?

...

5,7 Purifiez-vous TRdonc du vieux levain

afin d'être une pâte nouvelle, comme vous êtes des azymes.

C'est pour le Christ, en effet, que notre Pâque a été immoléeByz TR pour nous.

...

5,8 Ainsi donc, célébrons la fête

Vfaisons bonne chère

non avec du vieux levain

ni avec un levain de méchanceté et de perversité

mais avec des azymes de pureté et de vérité.

...

5,9 Je vous ai écrit dans la lettre de ne pas fréquenter les fornicateurs

...

5,10 Byz TRet non pas absolument les fornicateurs de ce monde

ou les cupides

Vavares

et

Byz V TRou les rapaces

ou les serviteurs d'idoles ;

car alors

Vautrement vous devriez sortir du

Vde ce monde.

10 ...

5,11 Or maintenant je vous ai écrit de ne pas fréquenter

celui qui, même s'il est appelé « frère », serait

Vest fornicateur

ou cupide

Vavare ou idolâtre

ou outrageux, ou ivrogne, ou rapace

et même de ne pas manger

Vprendre de la nourriture avec un tel homme.

V homme de cette espèce.

11 ...

5,12 Est-ce à moi en effet de juger Byz TRaussi ceux du dehors ?

Ne jugez-vous pas ceux qui sont au dedans ?

12 ...

5,13 Mais ceux du

VCar ceux qui sont dehors, Dieu les jugeraByz TR aussi.

Ôtez le méchant d'au milieu de vous-mêmes.

13 ...

6,1 Quelqu'un parmi vous, ayant un différend avec un autre, ose-t-il

se faire juger devant les injustes et non devant les saints ?

...

6,2 V NesOu bien ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ?

Et si c’est par vous que le monde est

Vsera jugé

êtes-vous indignes de juger les moindres choses ?

...

6,3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ?

 Combien plus les affaires  de cette vie ?

Vdu monde ? 

...

6,4 Si donc vous avez à rendre des jugements quant aux affaires de la vie

Vdu monde 

ceux qui sont comptés pour rien

Vles plus méprisés dans l’Église, faites-les siéger [pour juger]

Vétablissez-les pour juger !

...

6,5 C'est à votre honte que je parle.  

N'y a-t-il donc parmi vous aucun homme sage qui pourra

Vcapable de juger entre ses frères ?

...

6,6 Mais un frère est en procès contre un frère

et cela devant des infidèles.

...

6,7 De toute manière, certes, c’est déjà pour vous un échec

Vune faute d’avoir des procès entre vous.

Pourquoi n'acceptez

Vne supportez-vous pas plutôt l'injustice ?

Pourquoi plutôt ne laissez-vous pas dépouiller

Vsouffrez-vous pas une fraude ?

...

6,8 Mais vous, vous commettez l’injustice, vous dépouillez

V fraudez

et cela à l'égard de vos frères.

...

6,9 Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront pas du

Vne posséderont pas le royaume de Dieu ?

Ne vous y trompez pas !

Ni fornicateurs

ni serviteurs d'idoles

ni adultères

Byz TR Nesni efféminés

Byz TR Nesni homosexuels

...

6,10  

Vni efféminés

Vni homosexuels

ni voleurs

ni avares

pas d'

Byz V TRni ivrognes

pas d'

Vni insulteurs

pas de

Vni rapaces

n'hériteront du

Vne posséderont le royaume de Dieu.

10 ...

6,11 Et cela, vous l'étiez, quelques-uns ; 

mais vous vous êtes lavés

mais vous avez été sanctifiés

mais vous avez été justifiés

par le nom du Seigneur

Nesde | [notre] | Seigneur

Vde notre Seigneur JésusV Nes-Christ et par l’Esprit de notre Dieu.

11 ...

6,12 Tout m'est permis

mais tout ne profite pas.

Tout m'est permis

mais moi je ne me soumettrai au pouvoir d'aucun.

12 ...

6,13 Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments

mais Dieu réduira à l'inaction

Vdétruira et l'un et l'autre.

Quant au corps, il n’est pas pour la fornication mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps.

13 ...

6,14 Or Dieu a ressuscité le Seigneur

il nous ressuscitera aussi par sa puissance.

14 ...

6,15 Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres du Christ ?

Enlevant donc les membres du Christ, en ferai-je des membres de prostituée ? Loin de là !

15 ...

6,16 Ou

Nes[Ou]

Byz∅  ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est

Vdevient avec elle un seul corps  ?

Car, ils seront, est-il dit, deux en une seule chair.

16 ...

6,17 Mais qui s’attache au Seigneur, est un seul esprit avec lui.

17 ...

6,18 Fuyez la fornication !

Tout péchéV, quel qu'il soit, que fait l'homme est hors du corps ;

mais celui qui fornique pèche contre son propre corps.

18 ...

6,19 Ou ne savez-vous pas que votre corps est

Vvos membres sont un temple du Saint-Esprit qui est en vous,

que vous tenez de Dieu 

et que vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes ?

19 ...

6,20 Car vous avez été achetés à un prix.

Vun grand prix.

Glorifiez donc

VGlorifiez et portez Dieu dans votre corpsByz TR et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.

20 ...

7,1 Quant à ce que vous avez écrit

il est beau

Vbon pour l’homme de ne pas toucher de femme.

...

7,2 Toutefois, par crainte de la fornication, que chacun ait sa femme

Vson épouse

et que chacune ait son propre mari.

Vson mari.

...

7,3 Envers la femme que le mari s'acquitte de son devoir

Byz TRde la due bienveillance

et pareillement aussi la femme envers le mari.

...

7,4 La femme n’a pas le pouvoir sur son Byz TR Nespropre corps mais le mari

et pareillement le mari n’a pas le pouvoir sur son Byz TR Nespropre corps mais la femme.

...

7,5 Ne vous privez pas l’un de l’autre

si ce n'est d’un commun accord pour un temps,

afin de vaquer à la prière

etNes d'être de nouveau VrevenezByz TRd'être réunis ensemble

de peur que le Satan ne vous tente à cause de votre incontinence.

...

7,6 Or je dis cela par indulgence

non par un commandement.

...

7,7 Or je veux bien que tous les hommes soient comme moi-même ;

mais chacun tient de Dieu son propre don

l’un d’une manière et l’autre d’une autre.

...

7,8 Je le dis cependant aux non-mariés et aux veuves : 

il Byz V TRest beau

Vbon pour eux qu'ils demeurent Vainsi comme je suis moi.

...

7,9 Mais

VQue s'ils ne peuvent être continents qu’ils se marient

car mieux vaut se marier que de brûler.

...

7,10 Mais à ceux qui sont mariés

Vunis par le mariage j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur

que la femme ne se sépare pas de son mari

10 ...

7,11 mais

Vque si elle s'en sépare, qu’elle reste sans se marier

ou qu’elle se réconcilie avec son mari

et que le mari ne renvoie pas sa femme.

11 ...

7,12 Mais aux autres, je leur dis, moi, non le Seigneur :

— Si quelque frère a une femme incroyante

et que celle-ci consente à habiter avec lui

qu’il ne la renvoie pas 

12 ...

7,13 et toute

Vsi une femme Byz TR Nesqui a un mari incroyant

et qu’il consente à habiter avec elle

qu’elle ne renvoie pas son mari.

13 ...

7,14 Car le mari incroyant est sanctifié dans la femme

Vdans la femme croyante

et la femme incroyante est sanctifiée dans le frère

Byz TRdans le mari

Vpar le mari croyant ;

autrement vos enfants seraient impurs

or maintenant ils sont saints.

14 ...

7,15 Mais

VQue si l'incroyant se sépare, qu’il se sépare

le

Vcar le frère ou la sœur ne sont pas asservis

Vréduits en esclavage en ce cas ; 

mais Dieu vous

Byz V TRnous a appelés à la paix.

15 ...

7,16 En effet que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ?

Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?

16 ...

7,17 Par ailleurs, comme le Seigneur

Byz TRDieu a attribué à chacun,

comme Dieu

Byz TRle Seigneur a appelé chacun, qu'il marche ainsi.

Et c'est ainsi que dans toutes les Églises je l'ordonne.

Vje l'enseigne.

17 ...

7,18 Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis ?

Qu’il ne se fasse pas de prépuce.

Quelqu’un a-t-il été appelé étant dans l'incirconcision

Vavec un prépuce ?  

Qu’il ne se fasse pas circoncire.

18 ...

7,19 La circoncision n’est rien

et l’incirconcision n’est rien

mais c'est l’observation des commandements de Dieu qui compte.

19 ...

7,20 Que chacun dans la vocation où il fut appelé, demeure en celle-là.

20 ...

7,21 As-tu été appelé étant esclave ?

Ne t'en soucie pas

et même si tu peux devenir libre, profites-en plutôt.

21 ...

7,22 Car celui qui a été appelé dans le Seigneur étant esclave

est un affranchi du Seigneur ;

pareillement, celui qui a été appelé étant libre

est un esclave du Christ.

22 ...

7,23 Vous avez été achetés à un prix ! Ne devenez pas esclaves des hommes.

23 ...

7,24 Que chacun, frères, dans la mesure où il fut appelé, demeure auprès de Dieu.

24 ...

7,25 Pour ce qui est des vierges je n’ai pas de commandement du Seigneur

mais je donne un conseil

comme ayant obtenu la miséricorde du Seigneur être digne de confiance

Vd'être fidèle.

25 ...

7,26 J'estime donc que cela est beau

Vbon, à cause de la nécessité présente

il est beau

Vbon pour un homme d’être ainsi.

26 ...

7,27 Es-tu lié à une femme

Vépouse ?

Ne cherche pas à t'en détacher.

N'es-tu pas lié à une femme

Vépouse ?

Ne cherche pas de femme

Vd'épouse.

27 ...

7,28 Mais Byz TR Nesmême si tu te maries

Vprends une épouse, tu ne pèches pas

et si la vierge se marie, elle ne pèche pas.

Toutefois du tourment dans 

Vdes tribulations de la chair auront de telles personnes, 

et moi je voudrais vous l'épargner.

28 ...

7,29 Mais voici

VVoici donc ce que je dis, frères :

— Le temps est court ;

il reste que ceux qui ont des femmes

Vépouses soient comme n’en ayant pas ;

29 ...

7,30 et ceux qui pleurent, comme ne pleurant pas ;

et ceux qui se réjouissent, comme ne se réjouissant pas ;

et ceux qui achètent, comme ne possédant pas ;

30 ...

7,31 et ceux qui usent du

Byz V TRde ce monde, comme n’en usant pas à fond ;

car elle passe, la figure de ce monde.

31 ...

7,32 Or je veux que vous soyez sans inquiétudes.

Celui qui n’est pas marié

Vest sans épouse

a souci des affaires du Seigneur

des moyens de plaire au Seigneur ;

Và Dieu ;

32 ...

7,33 mais celui qui est marié

Vavec une épouse

a souci des affaires du monde

des moyens de plaire à sa femme

Vson épouseV et il est partagé.

33 ...

Byz V S TR Nes

7,34 Byz TR Neset il est partagé. De même la femme non mariée ou la vierge

a souci des

Vpense aux affaires du Seigneur

afin d’être sainte à la fois de corps et d’esprit ;

mais celle qui est mariée

a soucis des

Vpense aux  affaires du monde

aux moyens de plaire à son mari.

Byz V TR Nes
S

7,35 Or je dis cela dans votre intérêt

non pour vous tendre un piège

mais en vue de ce qui est décent

et qui attache au Seigneur sans tiraillements.

Vqui donne la possibilité de s'attacher au Seigneur sans empêchement.

35 ...

Byz S TR Nes
V

7,36 Or si quelqu’un estime qu'il paraîtrait déshonorant envers sa fille vierge Byz TR Nesau cas où elle dépasserait l'âge nubile

et qu'il Byz TR Nesdoive en advenir ainsi

qu'il fasse ce qu'il veut ;

il ne pèche pas, qu'Byz TR Neson se marie.

36 Or si quelqu'un estime qu'il paraîtrait déshonorant que sa fille, déjà plus qu'adulte, reste vierge,

et qu'il la doit marier ;

qu'il fasse ce qu'il veut

il ne pèche pas si elle se marie.

Byz V TR Nes
S

7,37 Mais celui qui tient ferme

Va fermement établi en son cœur

n'ayant pas de nécessité

mais qui a pouvoir sur sa volonté 

et qui a jugé ainsi dans son cœur, de garder sa fille vierge,

celui-là fera

Vfait bien.

37 ...

7,38 Ainsi donc, celui qui marie sa fille vierge fait bien

et celui qui ne la marie pas fera

Vfait mieux.

38 ..

7,39 La femme est liée Byz TRà la loi aussi longtemps que vit son mari ;

mais

Vque si  le

V TRson mari s'est endormi dans la mort, elle est libreV.

de se marier

VQu'elle se marie à qui elle veut, seulement dans le Seigneur.

39 ...

7,40 Mais elle est

Vsera plus heureuse, à mon avis, si elle demeure ainsi

or

Nes| car | or | je pense avoir, moi aussi, l'Esprit de Dieu.

 

40 ...

8,1 Pour ce qui est des viandes sacrifiées aux idoles

Voffert en sacrifice aux idoles

nous savons que nous avons tous la science.

La science enfle

mais la charité édifie.

...

8,2 Si quelqu’un pense connaître

Byz V TRsavoir quelque chose

il n'a pas encore su ce qu'il devait connaître

Vsavoir  ;

...

8,3 mais si quelqu’un aime Dieu

celui-là est connu de lui.

...

8,4 Pour

VMais pour ce qui est Byz TR Nesdonc Byz TR Nesde manger des viandes immolées

Vdes viandes qui ont été immolées aux idoles

nous savons qu’une idole n’est rien dans le monde

et qu’il n’y a pas de

Byz TRpas d'autre

Vaucun dieu sinon le Seul.

...

8,5 Et en effet, s'il est vrai qu'il y a de prétendus dieux, soit dans le ciel soit sur la terre,

et qu'ainsi il y a des dieux nombreux et des seigneurs nombreux,

...

8,6 pour nous, cependant, il n’est qu’un seul Dieu, le Père de qui viennent toutes choses et nous qu'il a faits pour Lui

et un seul Seigneur Jésus-Christ, par qui viennent toutes choses et nous aussi par Lui.

...

8,7 Mais tous n’ont pas la science,

quelques-uns tenus jusqu'à maintenant par l'habitude à l'égard de

Byz V TRjusqu'à présent, avec la conscience de l’idole,

mangent de la viande comme si elle était immolée à une idole

Vl'idolothyte

et leur conscience, faible comme elle est, en est  souillée.

...

Byz TR
V Nes
S

8,8 Or un aliment n’est pas ce qui nous pose près de Dieu :

ni en effet à en manger nous n'y gagnons,

ni à ne pas en manger nous ne perdons rien.

Or un aliment n’est pas ce qui nous posera près de

Vrecommande à Dieu :  

à n'en pas manger nous ne perdons rien

à en manger nous n'y gagnons rien.

...

Byz V TR Nes
S

8,9 Prenez garde, toutefois, que ce pouvoir

Vcette liberté qui est vôtre ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles.

...

8,10 Car si quelqu’un te voit, toi qui as

Vvoit celui qui a la science sʼattabler dans un temple d’idoles

sa conscience, Byz TR Nesà lui qui est faible, ne sera-t-elle pas fondée à manger des viandes immolées aux idoles

Vidolothytes ?

10 ...

8,11 Et alors il périt,

Byz V TRAinsi périra le faible, du fait de ta science

le frère pour qui le Christ est mort.

11 ...

8,12 Or en péchant ainsi contre les frères

et en frappant leur conscience faible,

c'est contre le Christ que vous péchez.

12 ...

8,13 C’est pourquoi si un aliment scandalise mon frère

je ne mangerai plus jamais de viande Byz TR Nesde l'éternité

pour ne pas scandaliser mon frère.

13 ...

Réception

Arts visuels

1,1ss Paul à l'écritoire Sur quoi le pied gauche de saint Paul repose-t-il ? Sur son attribut, le glaive, soit celui de la parole dont il est l'éminent héraut, soit celui de son martyre par décapitation à Rome.

Lucas Cranach le Jeune (1515-1586), Saint Paul (gravure sur bois, ca. 1540)

Collection du duc de Saxe-Cobourg et Gota'schen Stiftung für Kunst und Wissenschaft, Musée ducal de Gotha, château de Friedenstein (Allemagne)  © Domaine public→

Rm 1,1 ; 2Co 1,1 ; Ep 1,1 ; Col 1,1 ; 2Tm 1,1

1,2 l'Église de Dieu qui est à Corinthe Le football, religion nationale du Brésil ? Grâce à cette lettre de saint Paul, le nom de la ville a traversé l’histoire et a connu une diffusion planétaire. Il est ainsi repris par l’équipe de foot championne du Brésil en 2017 : le « Sport Club Corinthians Paulista », club qui compte près de 35 millions de supporters à travers le monde … Ci-dessous, l'Arena Corinthians, nom provisoire du stade de football construit pour la Coupe du monde de 2014, à Sao Paulo, par l'architecte Anibal Coutinho.

Anderson Bueno Pereira, SCCP 6 x 1 SPFC - Mosaico 3D Arena Corinthians (photographie, 2015)

Sao Paulo (Brésil) © CC BY-SA 4.0

2,1–16 non sur une sagesse d'hommes mais sur la puissance de Dieu Le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature  À la demande de l'archiduchesse Isabelle d'Autriche, Rubens réalisa entre 1625 et 1627 un cycle de vingt-et-un cartons de tapisserie sur le thème du Triomphe de l'Eucharistie. La richesse de la composition baroque, les mouvements et contrastes de lumière mettent en scène de manière allégorique le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature. 

Pierre Paul Rubens (1577-1640), Le Triomphe de l'Eucharistie (huile sur toile, ca. 1626), 595 x 481 cm

Musée des Beaux-Arts, Valenciennes (France) © Domaine public→, Col 2,2

Au centre, sous un cartouche portant l'inscription latine « Fides Catholica », une jeune femme auréolée de lumière symbolise la foi : debout sur un char orné d'or et tiré par des anges, elle brandit un calice qui laisse paraître une hostie lumineuse. À ses pieds, un globe terrestre symbolise l'universalité de la foi catholique, tandis qu'à sa droite une jeune femme porte en gloire une croix de bois qui tranche avec la richesse des décors. Deux angelots la précèdent en portant les instruments de la passion, les clous et la couronne d'épines. 

À gauche, sous un ciel encore enténébré, un homme portant des instruments d'astronomie représente la science : il semble contempler avec humilité la foi comme un nouvel astre. Derrière lui, on reconnaît en ce vieillard chenu appuyé sur une canne l'allégorie de la philosophie. Il est suivi par la Nature, symbolisée par une femme à cinq seins marchant mains liées et tête inclinée, telle une prisonnière. Au-dessus d'eux, un ange dans le ciel porte une torche tout en désignant la foi de sa main gauche, comme lumière d'une sagesse divine « qui n'est pas celle de ce siècle » (1Co 2).

3,9–17 comme un sage architecte j'ai posé un fondement et un autre bâtit dessus  L'édification : sens propre et sens figuré  L'Église, comme n'importe quelle église, ne se construit pas seul : il faut de nombreux ouvriers et de nombreuses pierres pour ériger l'édifice, à l'instar de ces artisans du Moyen Âge assemblant les pierres éparpillées...

Maître du Virgile, in Ab Urbe condita de Titus Livius, trad. française par Pierre Bersuire (enluminure sur parchemin, détail), Manuscrits Français 263, folio 10r

Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine public→

3,11 Le Christ unique objet de la prédication La représentation de Jésus par les mots de la prédication, la consécration de l'assemblée qui écoute en corps mystique du Christ dont le Crucifié est la tête : c'est ce grand sacrement de la prédication que Cranach a admirablement peint. 

Lucas Cranach le Jeune (1515-1586), Martin Luther prêchant (détrempe sur panneau de bois, 1547-1548), 103,5 x 233 cm, prédelle

Evangelische Stadtkirche St. Marien, Wittenberg (Allemagne) © Domaine public→Ga 3,1

L'inscription présente : « Einen andern Grund kann niemand legen außer dem, der gelegt ist, welcher ist JESUS CHRISTUS » (1Co 3,11). Entre le prédicateur à la parole nue et l'assemblée absorbée, c'est véritablement le représenté-prêché-dépeint crucifié, qui apparaît au centre de l'acte de prédication.

4,9 Bible hiéroglyphique

Thomas Bewick (1753-1828) et Rowland Hill (1744-1833), New Hieroglyphical Bible (impression au plomb et gravure sur bois, 1794), 14 cm x 9 cm

Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto (Canada) © Domaine public - Photo : Dr. Ralph F. Wilson

5,7 notre Pâque a été immolée Contemplation

Le Messie-Agneau

Bartolomé Esteban Murillo, Saint Jean-Baptiste enfant (huile sur toile, ca. 1670-1680)

Musée national du Prado, Madrid (Espagne) © Domaine public→

Cette représentation de Jean-Baptiste au désert n'est pas qu'une simple vision bucolique de l’enfance. C’est un véritable drame qu’annonce ce tableau : la venue du Messie-Agneau. La littérature prophétique a développé l'image d'Israël comme troupeau du Seigneur. Ici, Jean-Baptiste est un petit berger que regarde un unique agneau. Drapé de rouge, les yeux levés vers un ciel orageux en une vision angoissante, il reçoit sa mission de Précurseur, celui qui désigne Jésus comme l’agneau de Dieu. À sa houlette en forme de croix est noué un phylactère portant l’inscription « Ecce agnus Dei », soit les mots par lesquels il présentera à ses disciples Jésus venant se faire baptiser (Jn 1,29).

Le symbole de l’agneau fut développé par la tradition johannique dans l’Apocalypse : c’est l’agneau immolé (Ap 5,12 ; Ap 14,1…) qu’annonce déjà ici celui qui sera le Baptiste : l’agneau mâle que l’on sacrifiait pour la Pâque juive devient le symbole majeur du Christ. Jean l’Évangéliste situe en effet la mort du Christ la veille de la Pâque : le Christ est l’ultime agneau pascal, dont le sang est versé sur la croix. Celui dont Paul dira : « Notre Pâque, le Christ, a été immolée » (1Co 5,7). Ce qui relie Jean et l’agneau, c’est la vie donnée, c’est une Parole annonçant un Sauveur dont le sacrifice manifeste l’Amour de Dieu. (P. J.-M. Nicolas)

6,15–20 Allégorie de la chasteté  Dans la basilique inférieure d'Assise, les quatre compartiments de la voûte peinte par Giotto mettent en scène les trois vertus franciscaines ainsi que la gloire de saint François. 

Giotto di Bondone (1267-1337), Allégorie de la Chasteté (fresque, 1310-1316), voûte, croisée du transept de l'église inférieure

basilique inférieure de Saint-François, Assise (Italie) © Utpictura18→

Au centre de cette Allégorie de la Chasteté, une jeune vierge vêtue de blanc siège dans la tour haute d'un château bien gardé où seuls les anges, palme et couronne à la main, peuvent entrer.

En bas à gauche, trois personnages accueillis par saint François d'Assise semblent avoir gravi avec mérite le chemin menant à Castitas. Ils représentent les trois ordres franciscains : les Frères mineurs, les Clarisses et les laïcs du Tiers Ordre. Au centre, les postulants sont lavés par Munditia (la Propreté) et Fortitudo (la Force), tandis qu'en bas à droite des anges représentant la pénitence sont occupés à chasser les ennemis de la chasteté : la fornication à la tête de sanglier, la passion à la tête enflammée, l'amour charnel aux pattes de dragon, portant arc, flèches, et comme ceinture une ribambelle de cœurs conquis, ainsi que la mort symbolisée par un démon aux pattes d'araignée. 

7,19 La circoncision n'est rien La circoncision, image difficile Le rite de la circoncision, si intime et pourtant devenu le signe le plus visible de la différence entre juifs et chrétiens, n'a jamais été oublié de ces derniers. C'est au point que que l'Église célébra tous les 1er janvier la fête de la Circoncision de Jésus, remplacée par Paul VI en 1974 par la fête plus ancienne de Sainte Marie, Mère de Dieu — archéologisme liturgique, paradoxal à une époque où l'Église voulait redécouvrir les sources juives de sa foi (cf. Vatican II NA 4) ! Les artistes en ont donné des représentations fort différentes.

Certaines sont d'une beauté et d'une paix marmoréennes :

Atelier de Giovanni Bellini (ca 1430-1516), Circoncision du Christ (huile sur panneau, ca 1500), 74,9 x 102,2 cm

National Gallery, Londres (Royaume-Uni) © Domaine public→

D'autres représentent la cérémonie dans un cadre très rituel :

Attribué à Francesco da Rimini (ca. 1441-1470), La Circoncision (tempera sur bois, ca. 1445), 59 x 29 cm

élément du retable Douze scènes de la vie de la Vierge, ancienne collection Campana, Rome ; entré au Louvre en 1863

Musée du Louvre, Paris (France) © Domaine public→

D'autres encore sont d'une précision chirurgicale : 

Friedrich Herlin de Nördlingen (1435-1500), Circoncision de Jésus (tempera sur bois, 1466), détail

Retable des Douze Apôtres (intérieur du volet de gauche, registre inférieur, droit) 

église St.Jakob, Rothenburg ob der Tauber (Allemagne) © Domaine public→

Le couteau et l'autel finissent par évoquer un véritable sacrifice dont on se demande où il s'arrêtera : prémonition de la croix ?

Maître d'Elmelunde, Circoncision du Christ (fresque, ca. 1500), voûtes de la nef

église de Tingsted (Danemark) © D.R. Stig Harald Alenäs→

Rubens, qui a peut-être assisté à des circoncisions dans la communauté juive, représente l'inquiétude et la douleur de la mère :

Pierre Paul Rubens (1577-1640), La Circoncision du Christ (huile sur toile, 1605), 105 X 74 cm, Inv.-Nr. 897

Académie des Beaux-arts, Galerie des peintures, Vienne (Autriche) © Domaine public→

Marc Chagall a représenté le rite juif lui-même, sans référence au Christ :

Marc Chagall (1887-1985), La Circoncision prescrite par Dieu à Abraham (gouache et huile sur papier, 1931), 62 x 49 cm

Musée national Marc Chagall, Nice (France) © goldmark→, Ga 5

Marc Chagall s'est beaucoup inspiré de la tradition juive et du folklore. En 1930, son marchand d'art et ami Ambroise Vollard lui commanda une série d'illustrations sur la Bible. Chagall, qui décrivait le texte sacré comme « la plus grande source de poésie de tous les temps », peignit alors une quarantaine de gouaches, avant d'entamer une série d'eaux-fortes qui furent insérées au sein de la Bible de Genève : 105 gravures, toutes rehaussées de gouache par l'artiste, représentent les scènes-clés de l'Ancien Testament.

8,1–13 la science enfle mais la charité édifie La charité : allégories et mises en pratique

ALLÉGORIES : CONTEMPLER LA CHARITÉ

Fresque du 13e s.

Giotto di Bondone (1267-1337), Allégorie de la charité (fresque, 1303-1306) 120 x 60 cm

chapelle Scrovegni, église de l'Arena, Padoue (Italie) © Domaine public→

La charité revêt ici les traits d'une figure féminine : couronnée de fleurs en signe de son bonheur terrestre, elle reçoit une bourse des mains de Dieu, symbole de la Providence. La corbeille débordante de fruits et de fleurs qu'elle tient dans sa main gauche, ainsi qu'à ses pieds les bourses destinées aux pauvres, montrent sa prodigalité.  

Illustration du 14e s. 

Anonyme, in Manuel des jeux des Échecs, des mérelles et des tables (encre sur parchemin, 1300-1380), manuscrit, fol. 1v

Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine Public→

Le pélican, dont on pense qu'il nourrit ses petits de sa propre chair, est vite considéré par les Pères de l'Église comme un symbole christique, puisqu'à l'image du pain eucharistique, son corps est donné en nourriture. Augustin d’Hippone Enarr. Ps.101 établit ainsi un parallèle entre le pélican et le Christ dont le sang vivifie les croyants. Dans son hymne « Adoro te devote », Thomas d'Aquin désigne le Christ adoré en la sainte hostie comme le « pie pellicane », le pieux pélican. L'iconographie médiévale reprend à son compte l'oiseau comme allégorie de la charité. 

Peinture du 16e s. 

Lucas Cranach Le Jeune (1515-1586), Charité (huile sur chêne, vers 1537), 48,5 x 73 cm

 Musée d'art de Hambourg (Allemagne) © Domaine Public→

La nature généreuse et verdoyante de ce tableau délicat évoque l'Âge d'or et le jardin d'Eden : la forêt, loin d'être hostile, offre à la tendresse maternelle un écrin protecteur. Alors qu'elle présente son sein au nourrisson, la Charité, en tenue d'Ève, reçoit des fruits de ses trois autres enfants, illustrant ainsi le cercle vertueux de l'amour, qui ne s'épuise jamais. 

Peinture française du 17e s. 

Philippe de Champaigne (1602-1674), La Charité (huile sur toile, 1635), 157 x 132 cm

Musée des Beaux-Arts de Nancy (France) © CC BY-SA→

Sur fond d'architecture classique, une jeune femme imposante et majestueuse, auréolée du feu de l'amour divin, est accaparée par trois enfants dodus. L'un s'agrippe au sein qu'il tète, un deuxième plonge son regard dans celui de sa mère, tandis que le troisième tend ses bras potelés vers la grenade écorcée qui occupe le centre de la composition. Cette dernière, aux grains rouges et juteux, symbolise le corps et le sang du Christ qui vivifient les croyants. Les grains sont inépuisables, comme l'amour divin. Une symbolique associe leur nombre à celui des commandements du Pentateuque, et ainsi à la perfection de la Loi donnée à Moïse. 

LES ŒUVRES DE MISÉRICORDE : PRATIQUER LA CHARITÉ

Nombre de peintres ont quant à eux fait droit à une charité à pied d'œuvre, par la représentation des sept œuvres de miséricorde, que sont 

  • (1) donner à manger aux affamés,
  • (2) donner à boire à ceux qui ont soif,
  • (3) vêtir ceux qui sont nus,
  • (4) accueillir les étrangers,
  • (5) assister les malades,
  • (6) visiter les prisionniers,
  • (7) ensevelir les morts. 
Polyptique flamand du 16e s.

Maître d'Alkmaar (actif ca. 1490-1524), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur bois, 1504), 101 x 54 cm

Rijksmuseum, Amsterdam (Pays-Bas) © Domaine public→

Peinture flamande du 17e s. 

Frans Francken le Jeune (1581-1642), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur toile, 1605), 55 x 80 cm

Deutsches Historisches Museum, Berlin (Allemagne) © Domaine Public→

Peinture italienne du 17e s. 

Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit le Caravage (1600-1604), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur toile, 1607), 390 x 260 cm

église Pio Monte della Misericordia, Naples (Italie) © Domaine Public→

Le Caravage, connu pour ses compositions fortes et ses jeux de lumière spectaculaires, parvient ici à illustrer en une seule scène les sept œuvres de miséricorde.

Dans la moitié supérieure de la composition, la Vierge tient l'enfant Jésus dans ses bras : il regarde la terre tendrement, mi-interrogateur, mi-compatissant. Dans un grand froufrou d'ailes et de drapés, deux anges enlacés semblent dégringoler du ciel, comme pour montrer que par les actes de miséricorde des croyants, Dieu se penche sur la terre.

À gauche de la composition, un vieillard passe sa tête à travers les barreaux d'une geôle pour téter le sein tendu d'une jeune femme qui détourne le regard. C'est la scène dite de la « charité romaine », racontée par des auteurs de l'Antiquité classique comme Valère Maxime ou Pline l'Ancien. Une jeune fille du nom de Péro aurait nourri de cette façon son père, Mycon, condamné à mourir de faim en prison. Caravage fait d'une pierre deux coups : cette histoire illustre à la fois le don de nourriture aux affamés et la visite aux prisonniers. 

Derrière, ces deux personnages, un homme en surplis — sans doute un prêtre — tient une torche d'une main, un linceul de l'autre. Aidé d'un autre homme, il semble faire entrer chez lui un cadavre dont on ne voit que les pieds (chose inhabituelle chez Caravage, ils sont propres !), mis en valeur par les jeux de lumière. C'est au commandement « enterrer les morts » qu'obéissent ainsi les deux hommes. 

Au centre du tableau, un jeune homme bien mis regarde avec sollicitude un personnage à demi-nu qui semble mal en point ; il esquisse le geste de déchirer son manteau, faisant écho à un épisode de la vie de saint Martin de Tours. Le Caravage illustre ainsi deux œuvres de miséricorde : visiter les malades et vêtir ceux qui sont nus. 

À droite, au second plan, un homme guide un pèlerin, reconnaissable à son chapeau orné d'une coquille de Compostelle ; on reconnaît ici l'hospitalité due à l'étranger.

Enfin, le dernier personnage buvant dans une mâchoire d'âne évoque un épisode de la vie de Samson (Jg 15), rappelant une dernière œuvre de miséricorde : donner à boire aux assoiffés.