Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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9 Alors vint l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes pleines des sept dernières plaies
et il parla avec moi disant :
— Viens, je te montrerai la nouvelle mariée,
Vfiancée, l’épouse de l’agneau.
10 Alors il me transporta en esprit sur une montagne grande et haute
et il me montra la cité sainte
Byz TRla grande cité sainte Jérusalem
en train de descendre du ciel d’auprès de Dieu
11 brillante de
Vapportant la gloire de Dieu
et l’astre qui l’éclaire
Vson éclat est semblable à une pierre Byz S TR Nestrès précieuse, comme une pierre de jaspe transparente à l'instar du cristal.
12 Elle a
Vavait aussi une muraille grande et haute
avec douze portes
et dans ces portes douze anges
et des noms inscrits, qui sont les noms des douze tribus des fils d’Israël :
13 à l’orient trois portes
au nord trois portes
au midi trois portes
à l’occident trois portes ;
1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse
9–27 il me montra la cité sainte La Jérusalem céleste
Est mise au centre la « lampe » ou le « temple » de cette Jérusalem céleste : l'Agneau lui-même.
La paix, l'ordre et la joie de cette scène céleste forment un contraste saisissant avec les tableaux infernaux précédents de cette œuvre anonyme.
La tenture de l'Apocalypse est une représentation de l'Apocalypse de saint Jean réalisée à la fin du 14e s. sur commande du duc Louis Ier d'Anjou. Cette œuvre est le plus important ensemble de tapisseries médiévales subistant au monde. Le registre inférieur de la 6e pièce représente la Jérusalem nouvelle, avec de beaux .
Dans la quatorzième gravure de ce qu'il appelait son célèbre « grand livre », Ap 20,1-3 et Ap 21,1-4.
mêleEn haut à droite, Jean se tient sur une colline avec un ange, l'ange montre de la main la « nouvelle Jérusalem » dont la porte est gardée par un autre ange. Comme dans toutes ses images de ville, Dürer montre une ville allemande contemporaine
La ligne de fuite et tous les personnages (dont le Christ lui-même) convergent vers la lumière, centrale et au-delà de la représentation.
Doré est plus onirique, tout en observant une certaine fidélité à la topographie de la Jérusalem terrestre.