La Bible en ses Traditions

Apocalypse 21,9–13

Byz V S TR Nes

Alors vint l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes pleines des sept dernières plaies 

et il parla avec moi disant :

— Viens, je te montrerai la nouvelle mariée,

Vfiancée, l’épouse de l’agneau.

10 Alors il me transporta en esprit sur une  montagne grande et haute

et il me montra la cité sainte

Byz TRla grande cité sainte Jérusalem

en train de descendre du ciel d’auprès de Dieu

11 brillante de

Vapportant la gloire de Dieu

et l’astre qui l’éclaire

Vson éclat  est semblable à une pierre Byz S TR Nestrès précieuse, comme une pierre de jaspe transparente à l'instar du cristal.

12 Elle a

Vavait aussi une muraille grande et haute

avec douze portes

et dans ces portes douze anges

et des noms inscrits, qui sont les noms des douze tribus des fils d’Israël :

13 à l’orient trois portes

au nord trois portes

au midi trois portes 

à l’occident trois portes ;

Réception

Cinéma

1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse

  • Ingmar Bergman, Det sjunde inseglet [« le septième sceau »] (1957).
  • Vincente Minnelli, The Four Horsemen of the Apocalypse (1961).
  • Andrei Tarkovski, Offret [« le sacrifice »] (1985).
  • Peter Jackson, The Lord of the Rings (en particulier le 3e film, 2003).

Arts visuels

9–27 il me montra la cité sainte La Jérusalem céleste

Enluminure du 8e s.

Est mise au centre la « lampe » ou le « temple » de cette Jérusalem céleste : l'Agneau lui-même.

Beatus de Liébana (ca. 730-798), Commentaire sur l'Apocalypse (ca. 784), manuscrit, Latin 8878, folio NP

Bibliothèque Nationale de France, Paris © Gallica→

Enluminure du 15e s. 

La paix, l'ordre et la joie de cette scène céleste forment un contraste saisissant avec les tableaux infernaux précédents de cette œuvre anonyme.

Anonyme, Apocalipsis in dietsche (enluminure sur parchemin, 1401-1500), 84 x 24 cm, manuscrit, folio 19r, département des Manuscrits. Néerlandais 3

Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine Public→

Tapisserie du 14e s.

La tenture de l'Apocalypse est une représentation de l'Apocalypse de saint Jean réalisée à la fin du 14e s. sur commande du duc Louis Ier d'Anjou. Cette œuvre est le plus important ensemble de tapisseries médiévales subistant au monde. Le registre inférieur de la 6e pièce représente la Jérusalem nouvelle, avec de beaux .

Atelier de Nicolas Bataille sur cartons de Hennequin de Bruges, La Nouvelle Jérusalem (laine, ca. 1373-1382, in La Tapisserie de l'Apocalyspe), 10 000 x 450 cm (à l'origine : 14 000 x 450 cm)

musée de la Tapisserie de l'Apocalypse, château d'Angers (France) © GNU-FDL→, Ba 5 ; So 3 

Gravure du 15e s.

Dans la quatorzième gravure de ce qu'il appelait son célèbre « grand livre », Dürer mêle Ap 20,1-3 et Ap 21,1-4.

Albrecht Dürer (1471-1528), Apocalipsis cum figuris (gravure sur bois, 1497-98, La chaîne du dragon et la nouvelle Jérusalem), 39,8 x 28,6 cm

Staatliche Kunsthalle, Karlsruhe (Allemagne) © Domaine public→

En haut à droite, Jean se tient sur une colline avec un ange, l'ange montre de la main la « nouvelle Jérusalem » dont la porte est gardée par un autre ange. Comme dans toutes ses images de ville, Dürer montre une ville allemande contemporaine

Gravures du 19e s.

La ligne de fuite et tous les personnages (dont le Christ lui-même) convergent vers la lumière, centrale et au-delà de la représentation.

Julius Schnorr von Carolsfeld (1794-1872), La Bible en images (gravure sur bois, 1851-1860, La Nouvelle Jérusalem) 

© Domaine public→

Doré est plus onirique, tout en observant une certaine fidélité à la topographie de la Jérusalem terrestre.

Gustave Doré (1832-1883), La Grande Bible de Tours  (gravure sur bois, 1865, La Nouvelle Jérusalem)

© Artbible.info→