Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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11 J’étais descendu au jardin des noyers pour voir les herbes de la vallée
pour voir si la vigne pousse, si les grenadiers sont en fleurs.
11 …
11 — Je descendis au jardin des noyers pour voir les fruits du vallon,
pour inspecter : la vigne avait-elle fleuri ? et les grenadiers bourgeonné ?
12 Je ne sais, mais mon amour m’a fait monter sur les chars de mon noble peuple.
12 …
12 Je ne pus le savoir ! Mon âme me bouleversa à cause des quadriges d'Aminadab ...
7,1 Reviens, reviens, Sulamite !
Reviens, reviens, afin que nous te regardions.
Pourquoi regardez-vous la Sulamite, comme une danse de Machanaïm.
1 …
1 — Reviens, reviens, Sulamite !
reviens, reviens, que nous te regardions !
— Que verras-tu en la Sulamite, sinon des chœurs de campements ?
7,2 — Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince !
La courbure de tes reins est comme un collier, œuvre d’un artiste.
2 …
2 — Comme ils sont beaux les pas que tu fais en souliers, fille de prince !
La jointure de tes cuisses, comme des colliers faits de mains d'orfèvre
7,3 ton ombilic est une coupe arrondie
Vun cratère fait au tour où le vin aromatisé ne manque pas
Vjamais vide de boisson
ton ventre est
V comme un monceau de froment, entouré
V palissé de lis.
3 …
7,4 tes deux seins comme deux faons jumeaux d'une gazelle
Vchevrette
4 …
7,5 ton cou Mest comme une tour d’ivoire
tes yeux Msont comme les piscines d’Ésebon,
V qui sont près de la porte de cette ville populeuse
Vde la Fille-de-la-multitude
ton nez Mest comme la tour du Liban qui surveille le côté de
V, face à Damas
5 …
7,6 ta tête est posée sur toi comme
Vtelle le Carmel et la chevelure
Vles cheveux de ta tête comme la
Vune pourpre rouge ; un roi est enchaîné à ses boucles
Vde roi retenue par ses éclisses :
6 …
7,7 que tu es belle et que tu es charmante
Vélégante, mon amour
Vma si chérie, au milieu des délices,
7 …
7,8 ta taille ressemble au palmier et tes seins à ses grappes.
8 …
8 ton maintien ressemble au palmier, tes seins à ses grappes de dattes !
7,5 la porte de cette ville populeuse Hébraïsme La tournure hébraïque qui recourt au substantif ben-/bat-, fils de, fille de, pour exprimer diverses relations de détermination (appartenance, qualité) est calquée en latin : « filles du grand nombre ».
7,3 Éloge du sanhédrin
La justice : pratique nécessaire des mitsvoth
7,3 Justice du sanhédrin
7,3 Éloge du corps
1,1–8,15 Le Cantique comme symbole de la révélation → (p. 235-242) interprète le caractère dialogal du Ct comme une instance de la structure dialogale de la révélation elle-même. Stern
La révélation n'est donc pas pour Rosenzweig la communication d'un ensemble d'informations sur Dieu, mais la naissance d'une relation entre Dieu et l'homme. Le Ct est pur dialogue — sans jamais de passage à la 3e pers. — et histoire au présent. Ces deux caractéristiques sont le fondement de la révélation : le dialogue et le présent.
Il ne s'agit donc plus de parler de la relation entre Dieu et l'homme, comme les prophètes qui décrivaient cette relation à l'aide de la métaphore des noces, mais de faire parler cette relation elle-même.
Le discours du Ct est donc tout entier porté par la subjectivité.
Dès le début du texte, la focalisation n'est pas celle d'une narration objective mais celle d'une subjectivité : les choses ne sont pas décrites pour elles-mêmes, l'enjeu est d'emblée perspectiviste.
Rosenzweig critique les analyses modernes du Ct (à partir des 18e et 19e s.) qui ont cherché à effacer cette dimension dialogale du texte.
7,4–12 Que tu es belle
Quam pulchra es et quam decora carissima in deliciis (Ct 7,6) / Statura tua assimilata est palmæ, et ubera tua botris (Ct 7,7) / Caput tuum ut carmelus… (Ct 7,5) / Collum tuum sicut turris eburnea… (Ct7,4) / Veni dilecte mi; egrediamur in agrum… (Ct 7,11) …et videamus… si flores fructus parturiunt, si floruerunt mala punica. Ibi dabo tibi ubera mea. (Ct 7,12)
John
(né vers 1390, mort le 24 décembre 1453 à Londres) est un compositeur (principalement de musique vocale sacrée), mathématicien et astronome anglais, dont les innovations harmoniques ont exercé une influence profonde sur certains compositeurs du début de la Renaissance. Parmi les compositions de qui nous sont parvenues, on trouve des exemples de tous les principaux types et styles de polyphonies qui existaient de son temps : des motets isorythmiques, des sections de l’ordinaire de la messe, des chants profanes et divers textes liturgiques mis en musique à trois voix.7,8 palmier FLORE Palmier d'Engaddi (ou Ein Gedi) V évoque Cadès (cf. Gn 14,7 ; Nb 13,26 ; Jos 10,14 ; Ps 29,8 et surtout Ez 47,19) // G—Si 24,14 présente Engaddi.
Il existe 2600 espèces de palmiers. Parmi elles, à Ein Guedi pousse le palmier-dattier.
Le nom hébreu du palmier est Tamar.
Selon un dicton arabe il y aurait autant d'usages du palmier que de jours dans l'année.
Le palmier est considéré comme l’archétype de l’arbre de vie :
Brandir des palmes était un signe d’allégresse et de victoire :
Le palmier est parfois associé à la Vierge Marie : en raison des symboles précédemment cités (beauté, féminité, sainteté, fécondité, arbre donnant le fruit de vie) et de récits anciens :
6,12b V Aminadab Un médaillon d’un vitrail de la basilique de Saint-Denis (12e s.) montre, au-dessus de la légende quadrige aminadab, un char à quatre roues portant l'Arche d'Alliance à moitié ouverte, dans laquelle on aperçoit les tables de la Loi, le rameau fleuri d'Aaron et le vase qui contenait la manne du désert du Sinaï. Au milieu de l'Arche émerge une croix à laquelle est attaché le Sauveur. Dieu le Père, debout sur le char, soutient cette croix de ses bras. Aux quatre coins du quadrige sortent du ciel, à mi-corps, les quatre attributs des évangélistes, tenant chacun le livre de leur évangile et regardant vers le centre. L'Arche d'Alliance se fixe sous la croix du Christ pour se transformer en autel.
Inscription : (F) EDERIS.EX.ARCA CRVCE (X)RI SISTITUR ARA FEDERE.MAIORI. VVLT.IBI VITA MORI. In eadem vitrea super archam federis: Federis ex archa Christi cruce sistitur ara, Federe maiori vult ibi vita mori : « Dans la même vitre, au dessus de l'arche d'Alliance : L'autel de la croix du Christ s'est établi sur l'ancienne Arche d'alliance. Dans une plus grande alliance, sa vie a voulu (y subir) la mort ».
(1080-1151) lui-même retranscrit dans la description qu'il donne de ses verrières ( , De administratione S.360, ca 1177-1178) :7,1–16 Le Cantique des cantiques
7,1 Reviens, reviens Sulamite ! (= V : 6,12) Interprétation typologique : La Vierge Marie comme Sulamite
est un peintre allemand, membre du mouvement nazaréen. Malgré sa courte vie artistique, il a peint quelques tableaux et une centaine de dessins et il est un des plus importants peintres du romantisme allemand. Il peint Sulamith et Marie un an avant son décès.
6,1–13 LITURGIE JUIVE Un chant pascal Le Cantique est lu après la amida durant la semaine de Pessach. Le choix serait motivé par la mention des chars de Pharaon en Ct 1,9 où l'on voit une allusion à l'Exode.
Abraham Shmuelof né en 1913 dans le quartier Meah Shearim de Jérusalem, dernier de seize enfants dans une grande famille juive ultraorthodoxe de Bucharan qui avait émigré de Perse à la fin du 19e siècle devint une figure légendaire à Jérusalem, passant du statut de juif ultraorthodoxe au catholicisme romain, moine trappiste, bénédictin, retournant aux trappistes et enfin servant dans l'Église gréco-catholique de Galilée. Dans les années 1970, il trouva sa place à « La Maison Saint-Isaïe » fondée à Jérusalem par les Dominicains français, où il collabora au développement d'une liturgie catholique hébréophone avec le P. Jacques Fontaine. C'est à cette époque qu'il se chargea de la tâche d'enregistrer l'intégralité du Tanakh en hébreu.
2,10–13 ; 6,10ss ; 7,10ss Cantique des Cantiques
Ivan Surge propera amica mea » (Lève-toi, hâte-toi, mon amie), « Descendi in hortum meum » (Je suis descendu dans mon jardin) et « Ego dilecti meo » (Je suis à mon bien-aimé).
est un compositeur britannique contemporain. Ses œuvres montrent les influences de l'est du chant liturgique et de l'Église orthodoxe, dont il est membre et archiprêtre (Patriarcat Œcuménique de Constantinople). Son Canticum Canticorum I, écrit pour le Hilliard Ensemble, est créé en 1987 et obtient un énorme succès. Cette pièce reste l'œuvre la plus fréquemment jouée de son répertoire. Elle est constituée de trois mouvements : «7,4–12 O quam pulchra