Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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10 Ne crains pas car moi je suis avec toi, ne regarde pas avec inquiétude
Gt'égarde pas
Vte détourne pas car moi, ton Dieu
je t'ai fortifié
Gqui t'ai fortifié, je t’ai secouru et je te soutiens
Gt'ai affermi
Vt'ai soutenu par la droite de ma justice.
Gma juste droite.
Vla droite de mon juste.
10 ...
40,27–41,16 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Haftara du sabbat Lerh Lerha (3)
10 ; 43,1 Ne crains pas
Fürchte dich nicht, ich bin bei dir; weiche nicht, denn ich bin dein Gott! Ich stärke dich, ich helfe dir auch, ich erhalte dich durch die rechte Hand meiner Gerechtigkeit. (Is 41,10) Fürchte dich nicht, denn ich habe dich erlöset; ich habe dich bei deinem Namen gerufen, du bist mein! (Is 43,1) / Chorale: Herr, mein Hirt, Brunn aller Freuden, du bist mein, ich bin dein niemand kann uns scheiden. Ich bin dein, weil du dein Leben und dein Blut mir zu gut in den Tod gegeben. Du bist mein, weil ich dich fasse und dich nicht, o mein Licht, aus dem Herzen lasse! Laß mich hingelangen, da du mich und ich dich lieblich werd umfangen. Fürchte dich nicht, du bist mein.
Ne crains rien, je suis à tes côtés ; ne te détourne pas, car je suis ton Dieu ! Je t'ai fortifié, et je t'aide encore, je te soutiens par la main droite de ma justice. Ne crains rien, car je t'ai racheté ; je t'ai appelé par ton nom, tu es à moi ! / Chorale : Seigneur, mon berger, source de toute joie, tu es mien, je suis tien, et personne ne peut nous séparer. Je suis tien, puisque tu as donné ta vie et ton sang pour mon bien en subissant la mort. Tu es mien, puisque je te reçois, et que je ne te laisse pas, ô ma lumière, sortir de mon cœur ! Laisse-moi venir là où, toi près de moi et moi près de toi, nous serons embrassés dans un même amour. Ne crains rien, tu es mien.
Fürchte dich nicht (Ne crains rien), BWV 228, est un motet de Jean-Sébastien Is 41,10 et Is 43,1) et d'un cantique de Paul , et le thème général du motet est le réconfort du chrétien qui écoute Dieu le réconforter (Ne crains rien) et lui exprime sa fidélité (Je suis à toi). Le motet est — comme la plupart des motets de Bach — un double chœur à quatre voix, sans accompagnement instrumental spécifique. Son choral est remarquable par son traitement en fantaisie chorale à quatre voix, où le texte de et la mélodie chorale — représentant le point de vue du chrétien — est chanté en cantus firmus par les soprano, s'unissant amoureusement avec la parole de Dieu chantée par les autres voix par un fugato, dans un style rappelant la musique pour orgue de Bach.
composé à Leipzig probablement en 1726. On pense que ce motet a été composé pour un service à la mémoire de Susanna Sophia Winkler, la veuve d'un riche notable et capitaine de Leipzig. Le texte est issu du livre d'Isaïe (40,1–55,13 Le « livre de la consolation d’Israël » L'incipit de ce chapitre et le thème des premiers versets inspire le titre souvent donné à cette deuxième partie du livre d'Isaïe : Is 40-55. En contraste avec les oracles pleins de menace d'Is 1-39, c'est la consolation qui est ici annoncée, par le prophète anonyme de la fin de l'Exil qu'on appelle le « Deuxième Isaïe ».