Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
14 Il s'est
Va coupé des cèdres, il a pris un chêne rouvre et un chêne massif , qu'il a laissé grandir pour lui
V qui se dressait parmi les arbres de la forêt
il a planté un pin que la pluie a fait croître.
Vnourri
14 Le bois qu'il a coupé dans la forêt, que le Seigneur avait planté, et que la pluie avait fait grandir
14 ...
15 Ce bois sert à l’homme pour brûler
Gpour qu'il soit pour les hommes du combustible.
Vet qui a servi aux hommes comme combustible
il en prend pour se chauffer, il en allume aussi pour cuire son pain.
GEt s'en saisissant, il s'en est chauffé, et le faisant brûler, ils ont fait cuire des pains sur eux.
Vil l'a pris et s'est réchauffé, il l'a allumé et a fait cuire des pains.
Il en fait aussi un dieu et il l'adore
GMais avec le reste, ils ont fabriqué des dieux et ils se prosternent devant eux.
VMais avec le reste, il a fabriqué un dieu et l'a adoré
il en a fabrique une idole et il se prosterne devant elle.
Vil en a fait une sculpture et s'est courbé devant elle.
15 ...
16 Il a brûlé au feu une moitié de l'arbre et de l'autre, il a cuisiné des viandes : il les a rôties et s'en est rassasié.
Il s'est aussi réchauffé et a dit : — Ah ! Je me suis réchauffé, j'ai vu la flamme.
16 De celui-ci, ils ont brûlé au feu sa moitié et en [le] brûlant ils ont cuit des pains dessus et après avoir rôti de la viande dessus il l'a mangé et s'est rassasié.
Et s'étant réchauffé il a dit : — Il m'[est] agréable car je me suis réchauffé et j'ai vu le feu.
16 ...
17 De ce qui en reste, il fait son dieu, son idole
Ga fait un dieu gravé
Va fait son dieu, sa statue
et il se prosterne devant elle
M Vil se courbe devant elle, l'adore
et la prie en disant : — Délivre-moi car tu es mon Dieu.
17 ...
18 Ils n'ont pas su, ils n'ont pas compris
car leurs yeux sont couverts d'un enduit pour que leurs yeux ne voient pas
et que leur cœur ne comprenne pas.
18 ...
19 Il ne retourne pas à son coeur. Il n'a ni l'intelligence ni le discernement pour dire :
VIls ne réfléchissent pas en leur esprit, ils ne comprennent ni ne sentent qu'il faudrait dire :
— J’en ai brûlé la moitié au feu
j’ai cuit Maussi du pain sur ses braises
j’ai cuit de la viande
Vdes viandes ; j'ai bien mangé
et avec le reste, me ferai-je une idole ? Vais-je me prosterner devant un tronc d’arbre ?
19 Et il n'a pas refléchi en son coeur ni médité en son âme ni su en sa sagesse
qu'il en a brûlé la moitié dans le feu
et qu'il a cuit sur les cendres du pain
et qu'il a mangé, après l'avoir rôti, de la viande
et avec le reste il fit une abomination et ils se prosternent devant lui.
19 ...
20 Il se repaît de cendre.
VSa part, c'est de la cendre. Le cœur abusé
Vinsensé l'a adorée.
Il ne sauvera pas son âme et ne dira pas : — Peut-être est-ce un mensonge, ce qui est dans ma main droite ?
20 Sachez que leur coeur n'est que cendre, qu'ils sont perdus, que nul ne peut sauver leur âme.
Voyez, comment ne diraient-ils pas que l'oeuvre de leur main n'est que mensonge ?
20 ...
43,21–44,23 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Haftara du sabbat Vayikra (24)
40,1–55,13 Le « livre de la consolation d’Israël » L'incipit de ce chapitre et le thème des premiers versets inspire le titre souvent donné à cette deuxième partie du livre d'Isaïe : Is 40-55. En contraste avec les oracles pleins de menace d'Is 1-39, c'est la consolation qui est ici annoncée, par le prophète anonyme de la fin de l'Exil qu'on appelle le « Deuxième Isaïe ».