Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 ICI COMMENCE LE LIVRE DE JOB
Il y avait en terre de Hus un homme nommé « Job » : cet homme était intègre
Vsimple, droit, craignant Dieu et éloigné du mal.
1 ...
2 Il lui naquit sept fils et trois filles ;
3 il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux
cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses et un très grand nombre de serviteurs :
Vune famille absolument gigantesque :
et cet homme était le plus grand de
Vil était grand parmi tous les les fils de l’Orient
VOrientaux.
V, cet homme là !
3 ...
4 Ses fils avaient coutume d’aller les uns chez les autres et de se donner un festin, chacun à leur tour
Vallaient et faisaient un festin dans leurs maisons, chacun à son jour
et ils envoyaient inviter
Vappeler leurs trois sœurs pour qu'elles mangent et boivent avec eux.
4 ...
5 Et quant le cercle des festins était fini
Vles jours où ils avaient achevé le cercle des festins,
Job envoyait chercher ses fils et les purifiait ;
puis il se levait
V se levant de bon matin et
Vil offrait un holocauste
Vdes holocaustes à chacun d’entre eux.
En effet, disait-il :
— Peut-être
VDe crainte que mes fils ont-ils
Vaient péché et béni
Vtout en bénissant Dieu dans leur cœur ?
Vcœur !
Et Job faisait ainsi chaque fois ...
VAinsi faisait Job tous les jours ...
5 ...
6 Or, un certain jour, comme
Vquand les fils de Dieu venaient se tenir devant YHWH
Vle Seigneur,
Met Satan Vaussi était présent parmi eux.
6 ...
7 Et YHWH dit à Satan
Vle Seigneur lui dit : — D’où viens-tu ?
Satan
VEt celui-ci répondit à YHWH
Vau Seigneur et dit :
— J'ai parcouru la terre et m'y suis promené ...
7 ...
8 YHWH dit à Satan :
VLe Seigneur lui dit :
— As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a pas d’homme comme
Ven a pas de semblable à lui sur la terre,
homme simple
Mintègre, droit, craignant Dieu et éloigné du mal !
8 ...
9 Satan, répondit à YHWH
Vrépondant, dit :
— Job ne craint-il pas Dieu en vain ?
9 ...
10 Ne l’as-tu pas entouré comme une clôture,
VN'as-tu pas mis un rempart autour de lui, Vde sa maison
et Vde tous ses biens,
béni l’œuvre de ses mains,
et ses troupeaux couvrent le pays.
V possessions n'ont-elles pas augmenté sur la terre ?
10 ...
11 Mais étends la main, touche à tout ce qui lui appartient,
et certainement il te bénira en face !
11 ...
11 Mais étends un tout petit peu la main et touche à tout ce qu'il possède ...
À moins peut-être qu'il n'aille t'en bénir en pleine face ?
12 YHWH
VLe Seigneur dit à Satan :
— Voici, tout ce qui lui appartient est en ton pouvoir
Vqu'il possède est dans ta main,
seulement n'étends pas sur lui ta main.
Et Satan se retira de devant la face de YHWH
Vdu Seigneur.
12 ...
13 Or, comme un certain jour ses fils et ses filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné,
13 ...
14 un messager vint dire à Job :
— Les bœufs étaient à labourer
Vlabouraient et les ânesses paissaient autour d’eux,
14 ...
15 tout à coup les Sabéens sont survenus et les ont enlevés.
Vet les Sabéens ont fait irruption et se sont emparés de tout.
Ils ont passé les serviteurs au fil de l’épée
Vfrappé du glaive les serviteurs
et je me suis échappé, moi seul, pour te l’annoncer.
15 ...
16 Il parlait encore, lorsqu’
VEt comme celui-là parlait encore, il en vint un autre et dit :
— Le feu de Dieu est tombé du ciel, il a embrasé les brebis et les serviteurs et les a dévorés
Vayant frappé les brebis et les serviteurs, il les a consumés,
je me suis échappé, moi seul, pour te l’annoncer.
16 ...
17 Il parlait encore, lorsqu’
VMais celui-là parlant encore, il en vint un autre et dit :
—Les Chaldéens, partagés en
V ont formé trois bandes, se sont jetés sur les chameaux et les ont enlevés.
Vs'en sont emparés,
Ils ont passé les serviteurs au fil de l’épée
Vil ont aussi frappé les serviteurs du glaive,
et j'ai fui, moi seul, pour te l’annoncer.
17 ...
18 Il parlait encore, lorsqu’un autre arriva
VCelui-là parlait encore, et voilà qu'un autre entra et dit :
— Tes fils et tes filles mangeant et buvant du vin chez leur frère aîné,
18
19 et voilà qu’
Vsubitement un grand vent s’est élevé de l’autre côté du désert,
et a saisi
Vébranlé les quatre coins de la maison, ; elle s’est écroulée sur les jeunes gens
Vqui, s'écroulant, a recouvert tes enfants
et ils sont morts,
moi seul, en ai réchappé, pour te l’annoncer !
19 ...
20 Alors Job se leva, il déchira son manteau et se rasa la tête ; puis, se jetant
Vs'étant rasé la tête, il s'écroula par terre,
20 ...
21 il adora et dit :
— Nu je suis sorti du sein de ma mère
et nu j’y retournerai.
YHWH
VLe Seigneur a donné, YHWH
Vle Seigneur a ôté,
Vrepris, que le nom de YHWH
Vdu Seigneur soit béni.
21 ...
22 En tout cela, Job ne pécha point
et ne dit rien d’insensé contre Dieu.
22 ...
2,1 Or, un certain jour, comme
Vquand les fils de Dieu venaient se tenir debout devant YHWH
Vle Seigneur,
venait aussi Satan parmi eux se présenter devant YHWH
Vet se tenait en sa présence.
2,2 Et YHWH
VAlors le Seigneur
dit à Satan : — D’où viens-tu ?
Satan répondit à YHWH et dit :
VEt celui-ci en réponse, dit :
— J'ai parcouru la terre et m'y suis promené ...
2
2,3 YHWH
VEt le Seigneur dit à Satan :
— As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas d'homme comme
Ven a pas de semblable à lui sur la terre, intègre,
Vhomme simple, droit, craignant Dieu et éloigné du mal, il persévère toujours dans son intégrité
Vconservant jusqu'ici son innocence,
quoique tu m’aies provoqué à le perdre sans raison.
Vmais toi, tu m'as excité contre lui pour que je le frappe en vain.
3
2,4 Satan répondit à YHWH et
VÀ cela rétorquant, Satan dit :
— Peau pour peau ! L’homme donne ce qu’il possède pour conserver sa vie.
V— Peau pour peau ! Tout ce qu'un homme possède, il le donnera pour sa vie !
4 ...
2,5 Mais
VD'ailleurs, étends la main, touche ses os et sa chair
et on verra
Vet alors tu vas voir s’il ne te maudit pas en face !
Vqu'il va te bénir, en pleine face !
5 ...
2,6 YHWH
VLe Seigneur dit à Satan :
— Voici, je le livre entre tes mains
V, il est en ta main
seulement épargne sa
Vcependant, conserve-lui la vie !
6 ...
2,7 Et Satan se retira de devant la face de YHWH
Vdu Seigneur
et il frappa Job d’une lèpre maligne
Vdu pire des ulcères, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête...
7 ...
2,8 Alors Job prit un tesson pour gratter ses plaies
Vgrattait la sanie à l'aide d'un tesson, et il s’assit sur la cendre
Vassis sur un tas de fumier
8 ...
2,9 et sa femme lui dit :
— Tu persévères encore dans ton intégrité
Vta simplicité ? Maudis
VBénis Dieu et meurs !
9 Or bien du temps s'étant écoulé, sa femme prit la parole :
— Jusqu'à quand vas-tu persévérer en disant :
[9a] — Écoute, je vais encore attendre un peu
en attendant l'espérance de ma délivrance !
[9b] Écoute moi bien : ta mémoire a disparu de la terre fils et filles, peines et douleurs de mes entrailles,
qu'en vain j'ai enfantés dans les souffrances !
[9c] Et toi ? Te voilà bien assis dans la pourriture des vers, passant la nuit au grand air !
[9d] Et moi, je suis [réduite] à errer de-ci de-là comme une servante à gage
de lieu en lieu et de maison en maison attendant le soleil
quand va-t-il se coucher ?
que je puisse me reposer des souffrances et des peines qui m'encerclent désormais.
[9e] Alors, dis un mot au Seigneur, et meurs !
9 ...
2,10 Il lui dit : — Tu parles
Vas parlé comme une des femmes insensées.
Nous recevons de Dieu le bien, et nous
VSi nous recevons les biens des mains de Dieu, pourquoi n’en recevrions-nous pas aussi le mal
Vles maux ?
En tout cela
Vtoutes ces choses, Job ne pécha pas par ses lèvres.
10 ...
2,11 Trois amis de Job entendirent tous ces malheurs qui étaient venus sur lui
V, apprenant tout le mal qui lui était arrivé,
Mils vinrent chacun de son pays : Éliphaz le Témanite
VÉliphaz le Témanite, Bildad le Shouite
VBaldad le Suïte et Cophar le Naamatite
VSophar le Naamatite.
Car ils se rassemblèrent pour
Vétaient convenus de venir Vensemble le lamenter
Vvisiter et le consoler.
11 ..
2,12 Cependant, lorsqu’ils levèrent les yeux au loin, ils ne le reconnurent pas, et ils élevèrent leur voix et pleurèrent
Vpoussant un cris d'effroi pleurèrent,
ils déchirèrent chacun son manteau et
Vet, déchirant leurs vêtements, ils jetèrent de la poussière par-dessus leurs têtes, contre le ciel.
12 ..
2,13 Ils s'assirent à terre avec lui sept jours et sept nuits,
et personne ne lui dit mot
parce qu’ils voyaient que sa douleur était très grande
Vintense.
13 ..
3,1 Après cela Job ouvrit la bouche et maudit son jour.
1 ...
3,2 Job répondit et dit :
2 ...
2 Il dit :
3,3 — Périsse le jour où je suis né et la nuit qui a dit
Voù il a été dit : — Un homme est conçu !
3 ...
3,4 Ce jour, qu'il soit ténèbre
Vchangé en ténèbres,
que ne le cherche pas le Dieu d’en haut, que la lumière ne brille pas sur lui !
Vqu'il ne soit pas éclairé de la lumière !
4 ...
3,5 Que les ténèbres et l’ombre de la mort le revendiquent
qu’un nuage y séjourne qu'un sombre jour l’épouvante !
5 ...
5 Que les ténèbres et l’ombre de la mort l'obscurcissent
qu’un nuage s'en empare et que l'amertume l'enveloppe !
3,6 Cette nuit, que l'obscurité la prenne
qu’elle ne n'apparaisse pas parmi les jours de l’année et qu’elle n'aille pas dans le nombre des mois
6 ..
6 Cette nuit, qu'un tourbillon ténébreux en prenne possession,
qu’elle ne soit pas comptée parmi les jours de l’année et qu’elle ne soit pas dénombrée parmi les mois.
3,7 Oui, que cette nuit soit un désert que nul cri de joie n'y entre.
7 ...
7 Que cette nuit soit solitaire et qu'elle ne soit pas digne de louange !
3,8 Qu'ils la maudissent ceux qui maudissent les jours, ceux qui sont prêts à réveiller Léviathan !
8 ...
3,9 Que les étoiles de son aube s’obscurcissent
qu’elle attende la lumière en vain et qu’elle ne voie les paupières de l’aurore
9 Que les étoiles de cette nuit s’obscurcissent.
Qu'elle reste et qu'elle vers illumination ne procede et qu'elle ne voie comment se leve l'étoile du matin,
9 Que les étoiles soient enténébrées de sa noirceur,
qu’elle attende la lumière et ne la voie, pas plus que la naissance de l'aurore qui se lève,
3,10 parce qu’elle ne m’a pas fermé les portes de mon ventre
Vdu ventre qui me portait ni caché
Vôté les maux à
Vde devant mes yeux.
10 ...
3,11 Que ne suis-je mort dès les entrailles ?
je serais sorti du ventre et serais mort.
11 ...
11 Pourquoi ne suis-je mort dans l'utérus ?
Pourquoi n'ai-je pas péri en sortant du ventre de ma mère ?
3,12 Pourquoi deux genoux m'ont-ils rencontrés ? Pourquoi deux seins pour que je tête ?
12 ...
12 Pourquoi des genoux accueillants ? Pourquoi des seins allaitants ?
3,13 Car maintenant je serais couché et en paix je dormirais et me reposerais
13 ...
13 Car maintenant, dormant, je garderais silence et dans mon sommeil je reposerais
3,14 avec les rois et les grands
Vconsuls de la terre qui se construisent des déserts
Vbâtissent des solitudes
14 ...
3,15 ou avec les princes qui ont
Vpossèdent de l’or et remplissent d’argent leurs maisons
Vdemeures
15 ...
3,16 ou comme l’avorton caché, je ne serais pas comme les enfants qui ne voient pas la lumière
16 ...
16 ou comme l’avorton caché, je ne subsisterais pas, comme ceux qui, conçus, ne verront pas la lumière.
3,17 Là, les méchants
Vimpies cessent leurs violences
Vleur tumulte, et là, se reposent les forces épuisées.
17 ...
3,18 Ensemble les captifs y sont en paix ils n’entendent pas la voix de l'oppresseur
18 ...
18 Ceux qui étaient jadis enchaînés ensemble sont sans sévices, ils n'entendent pas la voix de l'exacteur.
3,19 Des grands et des petits sont là, et l'esclave est libre à l'égard de son maître.
19 ...
3,20 Pourquoi donnera-t-on la lumière au malheureux ? la vie à ceux dont l’âme est amère
20 ...
20 Pourquoi donne-t-on la lumière au miséreux et la vie à ceux qui sont dans l'amertume de l’âme ?
3,21 qui attendent la mort et elle n'est pas là qui la cherchent plus que les trésors
21 ..
21 A ceux qui attendent la mort et qu'elle ne vient pas, comme s'ils déterraient un trésor
3,22 et se réjouissent grandement lorsqu'ils trouvent
Vd'avoir trouvé une tombe,
22 ...
3,23 à l’homme dont la route est cachée et que Dieu cerne ?
Ventoure de ténèbres ?
23 ...
3,24 Oui, à la place de mon pain viennent mes sanglots mes rugissements se déversent comme l'eau
24 ..
24 Avant de manger, je soupire comme les eaux débordantes, ainsi sont mes rugissements,
3,25 puisque la terreur que je redoute m'advient, et ce que je craignais m'arrive.
25 ...
3,26 Je ne suis ni tranquille ni en repos ni en paix le tourment vient
26 ...
26 N'ai-je pas dissimulé ? N'ai-je pas gardé silence ? Ne suis-je pas resté tranquille ? Et l'indignation est venue sur moi.
4,1 Et répondant, Eliphaz de Théman
VÉliphaz le Témanite dit :
1 ...
4,2 — Si une chose t'éprouve tu flanches mais qui pourrait retenir un discours ?
2 ...
2 — Si nous commençons à te parler, peut-être le supporteras-tu avec peine, mais qui pourrait retenir les paroles qu'il a conçues ?
4,3 Voici,
VVoilà que tu en as corrigé
Véduqué beaucoup,
V et que tu as affermi les
Vraffermi des mains défaillantes
Vaffaiblies.
3 ...
4,4 Celui qui chancelle ton discours l'a redressé et les genoux qui ploient tu les as affermis.
4 ...
4 Ceux qui chancellent, tes discours les ont renforcés et tu as conforté les genoux tremblants
4,5 Et maintenant que ça
Vla plaie vient sur toi, tu flanches,
ça vient sur toi
Velle t'a touché et tu te troubles
Ves troublé.
5 ..
4,6 Ta crainte n’était-elle pas ta confiance ton espoir et la pureté de ton chemin
6 ...
6 Où sont ta crainte, ta force, ta patience, et la perfection de tes voies ?
4,7 Cherche dans ton souvenir : quel est l’innocent qui a péri ? En quel lieu du monde les justes ont-ils été exterminés ?
4,8 J'ai vu ceux qui labourent l’iniquité qui sèment l’injustice et la moissonnent.
8 ...
8 Allons ! j'ai plutôt vu que ceux qui commettent l'iniquité, qui sèment des douleurs et qui les moissonnent,
4,9 Au souffle de Dieu ils périront au vent de ses narrines ils seront achevés
9 ...
9 périssent au souffle de Dieu et sont consumés par le vent de sa colère.
4,10 Le rugissement du lion la voix du fauve et les dents du lionceau sont brisées
10 ...
10 Le rugissement du lion, la voix de la lionne et les dents du jeune lion sont brisés,
4,11 le lion périt faute de proie les petits de la lionne se dispersent
11 ...
11 le tigre périt de ne plus avoir de proie, les petits du lion sont dispersés.
4,12 Une parole me fut volée pour moi mon oreille en saisit le murmure
12 ...
12 Un verbe secret me fut adressé et comme furtivement mon oreille reçut le filet de son murmure,
4,13 Dans le vague des visions de la nuit, quand la torpeur tombe sur les hommes
13 ...
13 dans l'horreur d'une vision nocturne, quand le sommeil à coutume de s'emparer des hommes,
4,14 une terreur
Vl'effroi me saisit, une frayeur, tous
Vun tremblement, et tous mes os tremblèrent.
Vfurent épouvantés...
14 ...
4,15 Et comme un
MUn souffle passa sur mon visage
V, moi présent, les poils de ma chair se hérissèrent :
15 ...
4,16 il se dressa je ne reconnus pas son apparence
une forme devant mes yeux un silence, et j'entendis une voix
16 ...
16 quelqu'un se dressa dont je ne reconnus pas le visage,
une image devant mes yeux, et j'entendis une voix comme une brise légère :
4,17 — L'être humain sera-t-il plus juste que Dieu ? L'homme sera-t-il plus pur que son créateur ?
17 ...
17 — L'être humain sera-t-il justifié par rapport à Dieu ? Ou l'homme sera-t-il plus pur que son créateur ?
4,18 Voici, il ne se fie pas à ses serviteurs et il trouve l'erreur chez ses anges
18 ...
18 Voilà que ceux qui le servent ne sont pas stables, et même dans ses anges il a trouvé de la dépravation.
4,19 sûrement ceux qui habitent des maisons de boue qui ont leurs fondations dans la poussière seront détruits comme la teigne
19 ...
19 Combien plus ceux qui habitent des maisons d'argile, qui ont des fondements terrestres,
seront-ils consumés comme par la mite !
4,20 Du matin au soir ils seront brisés
sans que personne n'y prenne garde ils périront pour l'éternité
20 ...
20 Du matin au soir ils seront abatus ;
et parce que nul ne comprend, ils périront pour l'éternité.
4,21 Leur corde n'est-elle pas arrachée en eux ? Ils mourront et sans sagesse
21 ...
21 Ceux d'entre eux qui resteront seront enlevés ;
Ils mourront, et ce ne sera pas dans la sagesse.
5,1 Appelle donc ! Y aura-t-il quelqu’un qui te réponde ? Vers lequel des saints te tourneras-tu ?
1 ...
1 Appelle donc, s'il y en a qui te répondent, et tourne-toi vers quelques-uns des saints.
5,2 Car
VVraiment, la colère tuera l’insensé et la jalousie fera périr le simple.
Vtout petit.
2 ...
5,3 J’ai vu l’insensé s'enraciner et j’ai soudain maudit sa demeure
3 ...
3 Moi, j'ai vu l’insensé avec une racine vigoureuse, et j'ai aussitôt maudit sa splendeur :
5,4 Ses fils s'éloignent du salut et ils sont écrasés à la porte sans secours
4 ...
4 ses fils sont loin du salut, ils sont écrasés à la porte, et il n'y aura personne pour les délivrer ;
5,5 L’affamé dévorera sa moisson il la prendra entre les épines et les assoifés engloutiront son bien
5 ...
5 le famélique dévorera sa moisson, l'homme armé la ravira lui-même, et les assoiffés engloutiront ses richesses !
5,6 Car le malheur ne sort pas de la poussière et la souffrance ne germe pas du sol
6 ...
6 Rien sur terre ne se fait sans cause et la souffrance ne germe pas du sol.
5,7 car l’homme est engendré pour la peine et les fils de Reshef pour être exaltés.
7 ...
7 L’homme naît pour travailler, et l'oiseau pour voler.
5,8 Quant à moi, je chercherai vers Dieu, à Dieu j'exposerai ma cause
8 ...
8 C'est pourquoi moi je supplierai le Seigneur, et c'est à Dieu que j'adresserai ma parole,
5,9 lui qui fait des choses grandes et insondables, des merveilles sans nombre,
9 ...
5,10 Il
Vlui qui verse la pluie sur la Vface de la terre, il envoie les eaux sur les campagnes
V et arrose d'eaux tous les lieux,
5,11 pour placer les humbles dans les hauteurs les enténébrés sont exaltés et sauvés
11 ...
11 lui qui place les humbles dans les hauteurs et relève ceux qui sont abattus en les délivrant,
5,12 lui qui déjoue les projets des pervers leurs mains ne parviennent pas au succès
12 ...
12 lui qui dissipe les projets des pervers pour que leurs mains ne terminent ce qu'ils avaient commencé
5,13 lui qui surprend les sages dans leur propre ruse : les conseils des fourbes sont renversés
V, et il anéantit les desseins des dépravés
13 ...
5,14 le jour, ils rencontreront les ténèbres comme dans la nuit, ainsi tâtonneront-ils en plein midi.
14 ...
5,15 Mais il sauvera le pauvre de l'épée
Vdu glaive de leur bouche et de la main du puissant.
Vviolent.
15 ...
5,16 Il y aura de l'espoir pour le pauvre et l'injustice fermera
Vl'indigent, mais l'iniquité contractera sa bouche.
16 ...
5,17 Voici, heureux
VHeureux l’homme que Dieu châtie
Vqui est corrigé par le Seigneur !
ne méprise pas la correction de Shaddaï.
Vle châtiment du Seigneur,
17 ...
5,18 Parce
Vparce quec'est lui qui blesse et bande
Vlui-même blesse et soigne ; il frappe et ses mains guérissent.
Vguériront.
18 ...
5,19 Il te tirera de six angoisses et à la septième le mal ne t’atteindra pas
19 ...
19 Dans six tribulations il te délivrera et, dans la septième, le mal ne te touchera pas.
5,20 Dans la famine, il te rachètera
Vt'arrachera de la mort, et dans la guerre, des mains de l'épée
Vde la main du glaive.
20 ...
5,21 Tu seras préservé du fouet de la langue
Và l`abri du fouet de la langue et tu ne craindras pas le désastre
Vla calamité quand il viendra.
21 ...
5,22 Tu te riras du désastre et de la famine et tu ne craindras pas les bêtes de la terre
22 ...
22 Dans la désolation et la famine tu riras et les bêtes de la terre ne t'effraieront pas.
5,23 Car tu auras une alliance avec les pierres des champs et les bêtes des champs seront en paix avec toi
23 ...
23 Mais tu feras alliance avec les pierres du pays, et les bêtes de la terre seront en paix avec toi.
5,24 Tu connaitras la paix de ta tente tu visiteras ta demeure et ne pècheras pas
24 ...
24 Tu sauras que ta tente est en paix ; et, en visitant ta splendeur, tu ne pécheras pas.
5,25 Tu connaitras une postérité nombreuse et tes produits comme l'herbe de la terre
25 ...
25 Tu sauras aussi que ta postérité sera multipliée, et que ta progéniture sera comme l'herbe de la terre.
5,26 Tu entreras dans la vigueur
Vl'abondance au tombeau
Vsépulcre, comme on dresse une gerbe
Vun monceau en son temps.
26 ...
5,27 Voici ce que nous avons observé : c’est ainsi ! Écoute-le et toi, comprends-le pour toi.
Vmédite-le dans ton esprit.
27 ...
6,1 Job répondit et dit :
1 Or, répondant, Job dit :
6,2 — Oh ! S’il était possible de peser mon affliction et de mettre ensemble mes calamités dans la balance !
2 ...
2 — Si mes péchés qui m'ont mérité la colère et la calamité que je subis pouvaient être pesés à la statère,
6,3 Car déjà elles pèsent plus que le sable de la mer
Voilà pourquoi mes paroles sont englouties
3 ...
3 celle-ci semblerait plus alourdie que par le sable de la mer !
De là vient que mes mots aussi sont pleins de douleur
6,4 Car les flèches de Shaddaï sont sur moi mon esprit en boit le venin les terreurs de Dieu s'alignent contre moi
4 ...
4 que les flèches du Seigneur sont en moi, que l'inflammation qu'elles provoquent épuise mon esprit et que les terreurs du Seigneur combattent contre moi...
6,5 L'âne sauvage rugit-il sur l’herbe ? Le bœuf mugit-il sur son fourrage ?
5 ...
5 Est-ce qu'un onagre rugira alors qu'il aura disposé d’herbe ? Ou le bœuf mugira-t-il, alors qu'il se sera tenu devant une crèche pleine ?
6,6 Mange-t-on de [la nourriture] fade sans sel ?
Y a-t-il du goût dans la sève du pourprier ?
6 ...
6 Ou pourra-t-on manger une nourriture fade qui n'est pas assaisonnée avec du sel ?
Ou quelqu'un peut-il goûter ce qui, une fois goûté, apporte la mort ?
6,7 Mon âme refuse d'y toucher elles sont ma nourriture de malade
7 ...
7 Ce qu'auparavant mon âme ne voulait pas toucher : voilà maintenant, à cause de l'angoisse, mes victuailles !
6,8 Qui fera que ma requête soit exaucée ? Dieu me donneraV-t-il l'espoir.
Vce que j'attends ?
8 ...
6,9 Que Dieu le veuille et il me brisera qu'il étende sa main et il m'achèvera
9 ...
9 Que celui qui a commencé me broie lui-même, qu'il donne libre cours à sa main et m'achève ?
6,10 Et j'aurai encore une consolation je me réjouirai dans l'angoisse qu'il ne m'épargne pas car je n'ai pas caché les paroles du Saint
10 ...
10 Et que ce soit là ma consolation ; que, m'affligeant de douleur, il ne m'épargne pas, et que je ne contredise pas les paroles du Saint.
6,11 Car quelle est ma force pour que j’attende
Vje tienne ? Quelle est ma fin pour que je prolonge ma vie ?
Vprenne patience ?
11 ...
6,12 Ce n'est pas une force de pierre, que ma force, et ma chair n'est pas d'airain.
12 ...
6,13 Ne suis-je pas privé de toute aide ? le succès n'est-il pas éloigné de moi ?
13 ...
13 Voici que je n'ai plus de secours en moi-même, et mes proches aussi se sont éloignés de moi.
6,14 Le malheureux a la miséricorde de son compagnon et il abandonnera la crainte de Shaddaï
14 ...
14 Celui qui prive son ami de la miséricorde, délaisse la crainte du Seigneur.
6,15 Mes frères ont été perfides comme le torrent comme le lit des torrents qui disparaissent
15 ...
15 Mes frères ont passé devant moi comme le torrent qui furtivement traverse les vallées.
6,16 Assombris à cause de la glace, la neige se cache sur eux.
16 ...
16 Ceux qui craignent la gelée, la neige se précipitera sur eux.
6,17 Au temps de la sécheresse ils s’évanouissent à la chaleur ils disparaissent de leur place
17 ...
17 Au temps où ils seront dispersés, ils périront et dès que viendra la chaleur, ils disparaitront de leur place.
6,18 Leurs cours se détourneront du chemin, ils marcheront dans le vide et périront.
VLes sentiers de leurs pas sont embrouillés ; Ils marcheront sur le vide et ils périront.
18 ...
6,19 Les chemins de Théma les guettent les routes de Saba les attendent
19 ...
19 Considérez les sentiers de Théman, les routes de Saba et attendez un peu :
6,20 ils sont honteux parce qu'ils avaient eu confiance ils arrivent à eux et sont confondus
20 ...
20 ils sont confondus parce que j'ai espéré. Ils sont venus jusqu'à moi et ils ont été couverts de honte.
6,21 Ainsi maintenant vous êtes ? Non. Vous voyez la terreur et vous craignez
21 ...
21 Maintenant vous êtes venus et seulement en voyant ma plaie vous craignez.
6,22 Est-ce parce que je vous aurais dit : — Donnez-moi quelque chose et offrez-moi de vos biens ?
22 ...
6,23 Délivrez-moi de la main de l’oppresseur et rachetez-moi des violents ?
23 ...
23 Ou : — Délivrez-moi de la main de l'ennemi et arrachez-moi à la main des forts ?
6,24 Enseignez-moi, moi, je me tairai faites-moi comprendre en quoi me suis-je trompé.
24 ...
24 Enseignez-moi, moi, je me tairai ; et si par hasard j'ai ignoré quelque chose, instruisez-moi !
6,25 En quoi des paroles justes seraient-elles blessantes ? quel reproche reprochez-vous ?
25 ...
25 Pourquoi dénigrez-vous des paroles de vérité alors que, d'entre vous, il n'est personne qui puisse argumenter :
6,26 Discutez-vous pour réprouver un discours ? les paroles du désespéré sont pour le vent
26 ...
26 vous n'apprêtez de discours que pour blâmer et vous proférez des mots en l'air !
6,27 Mais vous tombez sur l'orphelin et vous trahissez votre compagnon
27 ...
27 Mais vous vous ruez sur l'orphelin et vous tâchez de renverser votre ami.
6,28 Maintenant veuillez vous tourner vers moi vous mentirais-je en face ?
28 ...
28 Achevez donc ce que vous avez commencé, prêtez l'oreille et voyez si je mens.
6,29 Revenez ne soyez pas injustes revenez encore ma justice est là
29 ...
29 Répondez, je vous prie sans acharnement et, en parlant, jugez ce qui est juste.
6,30 Y a-t-il de l’iniquité sur ma langue mon palais ne discerne-t-il pas le mal ?
30 ...
30 Vous ne trouverez pas d'iniquité sur ma langue et la sottise ne résonnera pas sur mon palais.
7,1 Le séjour de l'homme sur terre n'est-il pas un combat ? ses jours comme ceux d'un journalier ?
1 ...
1 La vie de l'homme sur terre est un service militaire et ses jours sont comme ceux du mercenaire :
7,2 Comme l’esclave soupire après l’ombre comme le journalier attend son salaire
2 ...
2 comme l’esclave soupire après l’ombre et comme le mercenaire attend la fin de son service
7,3 ainsi j’ai en partage des mois de néant on m'a accordé des nuits de souffrance
3 ...
3 ainsi, moi aussi j’ai en partage des mois de néant, je ne compte plus mes nuits de peine !
7,4 Si je me couche je dis : — Quand me lèverai-je ?
À quand le soir ? Je suis rassasié d’angoisses jusqu’à l'aube.
4 ..
4 Si je dors, je dis : — Quand me lèverai-je ?
Mais de nouveau j'attends le soir et je suis rassasié de douleurs jusqu'aux ténèbres ;
7,5 Ma chair se couvre de vers et d’une croûte terreuse
ma peau se gerce et coule
5 ..
5 ma chair est couverte de moisissure et d'une sale poussière
ma peau est desséchée et contractée ;
7,6 Mes jours glissent plus vite que la navette ils se terminent faute de fil
6 ...
6 mes jours s'en vont plus vite que n'est coupé le fil du tisserand et les voici consumés, il n'y a plus aucun espoir !
7,7 Souviens-toi que ma vie n'est qu'un souffle, mon œil ne reviendra pas pour voir le bonheur.
7 ...
7,8 L’œil qui me voit ne me regardera plus
tes yeux seront sur moi mais je ne serai plus
8 ...
8 Je ne serai plus vu d'aucun regard humain :
tes yeux sur moi, je ne subsisterai pas !
7,9 Le nuage se dissipe et passe ainsi, celui qui descend au shéol n'en remontera pas ;
9 ...
9 Comme le nuage se dissipe et passe, ainsi celui qui sera descendu aux enfers n'en remontera pas ;
7,10 il ne retournera plus dans sa maison, son lieu ne le reconnaîtra plus.
10 ...
7,11 c’est pourquoi je ne retiendrai pas ma bouche
je parlerai dans l’angoisse de mon esprit
je me plaindrai dans l’amertume de mon âme :
11 ..
11 c’est pourquoi moi non plus, je ne retiendrai pas ma bouche
je parlerai dans l’angoisse de mon esprit
je palabrerai avec l’amertume de mon âme :
7,12 — Suis-je la mer ou un monstre marin pour que tu poses une barrière autour de moi ?
Vm'entoures d'une prison ?
12 ...
7,13 Quand je dis : — Mon lit me soulagera ma couche portera ma plainte
13 ...
13 Si je dis : — Mon lit me consolera, je me lèverai en parlant avec moi-même sur ma couche.
7,14 Tu m’effraies par des songes, tu m’épouvantes par des visions Vd'horreur.
14 ...
7,15 Mon âme choisit la pendaison et mes os la mort
15 ...
15 C'est pourquoi mon âme choisit la pendaison et mes os la mort.
7,16 Je méprise je ne vivrai pas pour l'éternité.
Arrête avec moi, mes jours sont vains !
16 ...
16 Je desespère de vivre davantage ;
épargne-moi car mes jours ne sont rien !
7,17 Qu’est-ce que l’homme pour que tu l'estimes
Vle magnifies et
Vou que tu y mettes ton cœur ?
Vdisposes ton cœur contre lui ?
17 ...
7,18 Que tu le visites chaque matin et que tu l'examines à chaque instant ?
18 ...
18 Tu le visites à l'aube et aussitôt tu te mets à l'éprouver...
7,19 Quand cesseras-tu d'être sur moi et me laisseras-tu avaler ma salive ?
19 ...
19 Jusqu'à quand ne m'épargneras-tu pas et ne me laisseras-tu pas avaler ma salive ?
7,20 J’ai péché ? que te fais-je gardien des hommes ?
Pourquoi m'as-tu pris pour cible ? Je suis pour moi une charge...
20 ...
20 J’ai péché. Que pourrais-je te faire, ô gardien des hommes ?
Pourquoi m'as-tu constitué dans l'opposition à toi et suis-je créé comme une charge pour moi-même ?
7,21 Pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgression et ne passes-tu pas sur ma faute ?
Voici, maintenant je me couche sur la poussière, tu me chercheras et je ne serai plus.
21 ..
21 Que n'enlèves-tu mon péché, et pourquoi n'éloignes-tu pas mon iniquité ?
Voici, je vais m'endormir dans la poussière et si tu me cherches au matin, je ne subsisterai pas.
8,1 Bildad le Shouite
VBaldad le Suïte répondit et dit :
1 ...
8,2 — Jusques à quand discoureras-tu ainsi ? Les paroles de ta bouche sont un vent puissant.
Vimpétueux.
2 ...
8,3 Dieu fausse-t-il le droit ? Ou Shaddaï fausse-t-il la justice ?
3 ...
3 Dieu ferait-t-il tomber le jugement ? Et le Tout-Puissant fausserait-il ce qui est juste ?
8,4 Si tes fils ont péché contre lui, il les a livrés aux mains de leur péché
Viniquité.
4 ...
8,5 Si toi tu cherches Dieu et tu implores Shaddaï
5 ...
5 Mais toi, si à l'aube tu t'es tourné vers Dieu et tu as supplié le Tout-Puissant,
8,6 si tu es pur et droit, certainement
Vaussitôt il veillera sur toi et rendra Vpaisible la demeure de ta justice
6 ...
8,7 Ven sorte que tes débuts ne seront que peu de chose et Vque ton avenir sera très abondant.
7 ...
8,8 Interroge donc les générations passées fonde-toi sur l’expérience de leurs pères
8 ...
8 Interroge donc les générations passées, explore avec soin la mémoire des pères
8,9 car nous sommes d’hier et nous ne savons rien nos jours sur la terre sont comme une ombre
9 ...
9 car nous sommes d’hier et nous ignorons que nos jours sur la terre sont comme une ombre.
8,10 n'est-ce pas eux qui t'instruiront et te parleront et de leur cœur sortiront des paroles
10 ...
10 Eux-mêmes t'instruiront et te parleront, et de leur cœur ils profèreront des paroles.
8,11 Le papyrus pousse-t-il sans marais ? Le roseau croît-il sans eau ?
11 ...
11 Le jonc pourrait-il vivre sans humidité ou le carex croît-il sans eau ?
8,12 Alors qu'il est encore tendre, sans qu’on le coupe il sèche avant toute herbe
12 ...
12 Alors qu'il est encore en fleur, sans qu’une main ne le coupe il sèche avant toute herbe.
8,13 Telles sont les voies de tous ceux qui oublient Dieu, l'espoir de l’impie
Vl'hypocrite périra.
13 ...
8,14 Sa confiance sera brisée son assurance est une toile d’araignée
14 ...
14 Sa folie ne lui plaira pas, sa confiance sera comme une toile d'araignée.
8,15 Il s’appuiera sur sa maison et elle ne tiendra pas
il s’y tiendra
Vla soutiendra et elle ne résistera pas.
15 ...
8,16 Il sera vigoureux en plein soleil il étendra ses rameaux sur son jardin
16 ...
16 Il apparaît humide avant que vienne le soleil, il étend ses rameaux dans son jardin
8,17 sur un tas ses racines s’entrelacent, il voit une maison de pierres.
17 sur un assemblage de pierres il dormira
Vtas de rochers ses racines seront serrées et parmi les cailloux
Vpierres il vivra
Vsera retenu.
17 ...
8,18 Si on l’arrache de son lieu celui-ci le renie : — Je ne t’ai pas vu.
Vconnu.
18 ...
8,19 Telle est la joie de son chemin : Vqu'à leur tour, de la poussière, d'autres germeront.
19 ...
8,20 Ainsi Dieu ne rejettera pas le pur
Vun homme simple, il ne prendra pas la main des malfaiteurs
20 ...
8,21 jusqu'à ce qu'il remplisse ta bouche de rires et tes lèvres de cris de joie.
21 ...
8,22 Tes ennemis seront couverts de honte et la tente des méchants ne sera plus
22 ...
22 Ceux qui te haïssent seront couverts de confusion et la tente des impies ne subsistera pas.
9,1 Job répondit et
VEt répondant, Job dit :
1 ...
9,2 — Vraiment je sais qu'il en est ainsi, comment donc un homme serait-il juste avec Dieu ?
2 ...
2 — Vraiment je sais qu'il en est ainsi et que l'homme ne peut être justifié comparé à Dieu.
9,3 S’il lui plaisait de contester
Vveut disputer avec lui, il ne lui répondrait pas à une chose sur mille
Vpourra répondre une chose sur mille.
3 ...
9,4 Cœur sage et grande force :
qui lui résisterait et serait en paix ?
4 ...
4 Il est sage de coeur et puissant de force : qui lui a résisté et a eu la paix ?
9,5 Il déplace les montagnes et elles ne le savent pas, elles qu'il renverse dans sa colère
5 ...
5 C'est lui qui a déplacé des montagnes, et ceux qu'il a renversé dans sa fureur ne s'en sont pas aperçus.
9,6 lui qui secoue la terre sur sa base, et ses colonnes sont ébranlées
6 ...
6 C'est lui qui ébranle la terre sur sa base, et dont ses colonnes sont renversées.
9,7 lui qui commande au soleil et il ne se lève pas ; quant aux étoiles, il les scelle
7 ...
7 C'est lui qui commande au soleil et il ne se lève pas, et qui renferme les étoiles comme sous un sceau.
9,8 Lui seul étend les cieux, il marche sur les hauteurs de la mer.
8 ...
8 C'est lui seul qui étend les cieux et qui marche sur les flots de la mer.
9,9 Il a créé la Grande Ourse, Orion, les Pléiades et la chambre du sud
9 ...
9 C'est lui qui a fait Arcturus, Orion, les Hyades et les intérieures du midi.
9,10 Il fait des prodiges sans mesure des merveilles sans nombre.
10 ...
10 C'est lui qui a fait de grandes choses, incompréhensibles et merveilleuses qui sont sans nombre.
9,11 Voici, il passe près de moi et je ne le vois pas il s'en va et je ne le comprends pas
11 ...
11 S'il venait à moi, je ne le verrais pas, s'il s'en allait, je ne m'en apercevrais pas.
9,12 S’il saisit, qui le fera rendre ? Qui lui dira : — Que fais-tu ?
12 ...
12 Si subitement il interrogeait, qui lui répondrait ? Qui peut lui dire : — Pourquoi agis-tu ainsi ?
9,13 Dieu sa colère ne revient pas sous lui s'inclinent les appuis de Rahav
13 ...
13 Dieu dont personne ne peut résister à la colère et sous lequel se courbent ceux qui portent l'orbe,
9,14 moi alors je lui répondrais ? je choisirais des paroles avec lui ?
14 ...
14 combien grand suis-je donc, moi, que j'aille lui répondre et parler avec lui avec mes propres mots ?
9,15 lui à qui même si j'étais juste je ne répondrais pas je chercherai la faveur de mon juge ?
15 ...
15 Quand j'aurais en moi quelque justice, je ne répondrais pas, mais j'implorerais mon juge
9,16 Si j'appelle et qu'il me répond je ne croirai pas qu'il ait écouté ma voix.
16 ...
16 et s'il me prêtait l'oreille lorsque je l'invoquerais, je ne crois pas qu'il écouterait ma voix !
9,17 Lui qui me brise
Vbrisera dans la tempête
Vun tourbillon et multiplie gratuitement
Vmultipliera sans raison mes blessures
17 ...
9,18 il ne me laisse pas reprendre mon souffle mais il me rassasie d'amertume :
18 ...
18 il ne concède pas à mon esprit de se reposer et il me remplit d'amertumes.
9,19 par la force ? Voici le puissant.
Par la justice ? Qui m'assignera ?
19 ...
19 Si on en appelle à la force il est le plus fort.
Si on en appelle à l'équité du juge personne n'oserait se dire témoin en ma faveur.
9,20 Si je suis juste ma bouche me condamnera
je suis pur il me déclarera coupable
20 ...
20 Si je voulais me justifier, ma propre bouche me condamnerait ;
si je voulais me montrer innocent, il me prouverait méchant.
9,21 Je suis pur ? Mon âme ne le sait pas je méprise ma vie.
21 ...
21 Quand bien même je serais simple, mon âme l'ignorerait et j'aurais du dégoût pour ma vie.
9,22 Elle est une, c'est pourquoi je dirai ; le pur et le méchant, lui il les achève
22 ...
22 Je dis une seule chose ; lui consume et l'innocent et l'impie.
9,23 Si un fléau tuait soudain ! Il se moque de la détresse des innocents.
23 ...
23 S'il flagelle, qu'il tue d'un coup et qu'il ne rie des peines de l'innocent.
9,24 La terre est livrée à la main d'un méchant
Vimpie, il couvre la face de ses juges.
Si ce n’est pas lui, qui est-ce donc ?
24 ...
9,25 Mes jours ont coulé
Vété plus vite
Vrapides qu'un coureur, ils ont fui et n'ont pas vu le bonheur,
25 ...
9,26 ils sont passés avec
Vcomme des barques de jonc
Vnavires portant des fruits, comme l’aigle qui fond sur sa proie.
26 ...
9,27 Si je dis : — Que j'oublie ma plainte que j'abandonne mon visage et que je sourie
27 ...
27 Si je disais : — Je ne parlerai plus ainsi, je change ma face et je me tords de douleur,
9,28 je m'effraie de toutes mes douleurs je sais que tu ne m'acquitteras pas.
28 ...
28 je crains toutes mes œuvres sachant que tu n'épargnerais pas le coupable.
9,29 Moi, je suis mauvais, pourquoi donc me fatiguerais-je en vain ?
29 ...
29 Si après tout je suis purement et simplement un impie, pourquoi aurais-je travaillé en vain ?
9,30 Si je me lavais dans l'eau de la neige et nettoyais mes paumes avec du savon
30 ...
30 Si j'étais propre comme l'eau de la neige et que mes mains brillaient comme étant les plus pures,
9,31 alors tu me plongerais dans un puits,
Vles ordures et mes vêtements me feraient horreur.
31 ...
9,32 car il n’est pas un homme comme moi pour que je lui réponde pour que nous allions ensemble en justice
32 ...
32 Car je n'aurai pas à répondre à un homme qui serait semblable à moi et qui pourrait être entendu avec moi en jugement à égalité.
9,33 Il n’y a pas entre nous d’arbitre qui pose sa main sur nous deux
33 ...
33 Il n’y a personne qui puisse inculper l'un et l'autre et poser sa main sur les deux.
9,34 Qu’il retire son bâton de dessus moi,
Vde moi sa verge, et que sa terreur ne me tourmente plus.
34 ...
9,35 je parlerai et ne le craindrai pas car je ne suis pas ainsi avec moi
35 ...
35 je parlerai et ne le craindrai pas ; car, effrayé, je ne peux répondre.
10,1 Mon âme est fatiguée de ma vie,
je laisserai sur moi ma plainte
je parlerai dans l’amertume de mon âme.
1 ...
1 Mon âme est fatiguée de ma vie,
j'abandonnerai mon discours contre moi-même,
je parlerai dans l'amertume de mon âme.
10,2 Je dirai à Dieu : — Ne me condamne pas, fais-moi connaître pourquoi tu es en conflit contre moi.
2 ...
2 Je dirai à Dieu : — Ne me condamne pas, indique-moi pourquoi tu me juges ainsi.
10,3 Est-ce bon pour toi de m'opprimer lorsque tu rejettes l’œuvre de tes mains
et fais briller le conseil des méchants ?
3 ...
3 Te semblerait-il bon de me calomnier et de m'opprimer, moi qui suis l'œuvre de tes mains,
et d'encourager le conseil des impies ?
10,4 As-tu des yeux de chair, verras-tu comme voit un homme ?
4 ...
10,5 Tes jours sont-ils comme ceux de l’homme, tes années sont-elles comme les jours du mortel
Vtemps humains
5 ...
10,6 pour que tu cherches ma faute et examines mon péché
6 ...
6 pour que tu t'enquières de mon iniquité, et que tu recherches mon péché ?
10,7 alors que tu sais que je ne suis pas coupable et que personne ne délivre de ta main ?
7 ...
7 Et tu saches que je n'ai rien fait d'impie puisqu'il n'y a personne qui puisse m'arracher de ta main.
10,8 Tes mains m’ont formé et m'ont façonné ensemble autour
Vtout entier dans mes contours, et Vainsi soudainement tu m'engloutis
Vme précipites dans un abîme !
8 Tes mains m’ont formé et m'ont façonné, ensuite ayant changé d'esprit tu m'as frappé.
8 ...
10,9 Souviens-toi, je tʼen prie, que tu m’as pétri comme l’argile et tu me fais revenir à la
Vréduis en poussière.
9 ...
10,10 Ne m’as-tu pas coulé
Vtrait comme le lait et fait cailler comme le fromage ?
10 ...
10,11 Tu m’as vêtu de peau et de chair, et avec des os et des nerfs tu m’as tissé
Vassemblé.
11 ...
10,12 Avec la vie tu m'as fait miséricorde tes soins m'ont gardé le souffle
12 ...
12 Tu m'as accordé la vie et la miséricorde et ta visite a gardé mon esprit.
10,13 et tu cachais cela dans ton cœur je sais que cela est avec toi.
13 ...
13 Bien que tu caches cela dans ton cœur, je sais cependant que tu te rappelles de toute chose.
10,14 Si je pèche, tu m’observes, tu n'es pas quitte de ma faute.
14 ...
14 Si je pèche et que sur l'heure tu m'épargnes, pourquoi ne souffres-tu pas que je sois purifié de mon iniquité ?
10,15 Si je suis coupable, malheur à moi !
Si je suis juste, je ne lève pas la tête, rassasié de honte et voyant ma détresse.
15 ..
15 Si j'ai été impie, malheur à moi !
Si je suis juste, je ne lèverai pas la tête, saturé d'affliction et de misère.
10,16 S'il s'exalte, tu me chasses comme un lion, tu recommences tes exploits contre moi
16 ...
16 À cause de l'orgueil tu me prendras comme une lionne et tu me tortureras de nouveau prodigieusement.
10,17 tu renouvelles tes témoins face à moi tu augmentes ta fureur contre moi, relèves et armée contre moi.
17 ...
17 Tu places tes témoins contre moi et augmentes ta colère à mon encontre, des peines m'assaillent.
10,18 Pourquoi m’as-tu fait sortir du sein
Vde la matrice ? Plût au ciel que j'eusse été consumé ! aucun œil ne m'aurait vu.
18 ...
10,19 Je serais
VJ'aurais été comme n'étant pas, j’aurais été porté du sein à la tombe.
Vtransporté de l'utérus au tombeau.
19 ...
10,20 Mes jours ne sont-ils pas courts ? Qu’il arrête !
Qu’il place loin de moi et que je sourie un peu !
20 ...
20 La brièveté de mes jours ne s'achèvera-t-elle pas bientôt ?
Permets-moi donc de me lamenter un peu sur ma douleur :
10,21 avant que je m’en aille d'où je ne reviendrai pas, dans une terredes ténèbres et de l’ombre de la mort
Vténébreuse et couverte d'une obscurité de mort,
21 ...
10,22 terre de ténèbres comme l'obscurité de l'ombre de la mort sans ordre où brille l'obscurité
22 ...
22 terre de misères et de ténèbres où habite l'ombre de la mort, et où il n'y a pas d'ordre, mais une horreur sempiternelle.
11,1 Alors Sophar de Naama prit la parole et
VRépondant alors, Sophar le Naamatite dit :
1 ...
11,2 — La multitude des paroles restera-t-elle sans réponse, et le bavard aura-t-il raison ?
V— Est-ce celui qui ne parle pas beaucoup et écoute, ou bien l'homme verbeux, qui sera justifié ?
2 ...
11,3 Tes vains propos feront-ils taire les gens ? Te moqueras-tu,
VEst-ce pour toi seul que les hommes se tairont ? Et lorsque tu auras raillé tous les autres, sans que personne ne te confonde ?
Vne seras-tu confondu par aucun ?
3 ...
11,4 Tu as V en effet dit : — Ma doctrine est pure
VMon discours est pur et je suis irréprochable à tes yeux.
Vdevant toi.
4 ...
11,5 Oh ! Si
VSi seulement Dieu voulait parler et ouvrait les lèvres pour te répondre
Vte parlait, s'il ouvrait ses lèvres à ton égard,
5 ...
11,6 s’il te révélait
Vpour te montrer les secrets de sa
Vla sagesse, les replis cachés de ses desseins,
Vet ô combien sa loi est multiple !
tu verrais alors que Dieu
VAlors tu comprendrais que Dieu te fait oublier une part de
Vexige beaucoup moins de toi que ce que mérite ton iniquité !
6 ...
11,7 Prétends-tu sonder les profondeurs
VMais peut-être percevras-tu les traces de Dieu,
atteindre la perfection du Tout-Puissant ?
Vet, déjà, atteindras-tu le Tout-puissant dans sa perfection ?
7 ...
11,8 Les hauteurs des
VIl est plus haut que les cieux : que feras-tu ? Plus profonde que le séjour des morts :
Vprofond que l'enfer : que sauras-tu ?
Vd'où en tireras-tu connaissance ?
8 ...
11,9 Sa mesure est plus longue que la terre et plus large que la mer :
9 ...
11,10 s’il fond sur le coupable, s’il l’arrête, s’il convoque le tribunal
Vrenverse toutes choses ou les réduit à une seule, qui s’y opposera ?
10 ...
11,11 MCar lui-mêmeV, en effet, connaît des hommes de vanité et il voit
Vla vanité des hommes et, voyant l'iniquité et il ne prête pas attention.
V, est-ce qu'il ne lui prêtera pas attention ?
11 ...
11,12 À cette vue, le fou même comprendrait, et le petit de l’onagre deviendrait raisonnable !
VC'est l'homme vain qui s'élève dans l'orgueil et, tel le petit de l'onagre, se pense né libre !
12 ...
11,13 Si
VToi, en revanche, tu as affermi ton cœur et tu as tendu les paumes
Vmains vers lui :
13 ...
11,14 si tu éloignes l’iniquité qui est dans tes mains
Véloignes de toi l’iniquité autant qu'il t'est possible , et que tu ne laisses pas l’injustice habiter sous
V l’injustice ne demeure pas dans ta tente
14 ...
11,15 alors tu lèveras un front
Vpourras montrer un visage sans tache, tu seras inébranlable et tu ne craindras plus ;
Vpas ;
15 ...
11,16 tu oublieras alors tes souffrances
Vaussi ta misère, tu t’en souviendras comme d'eaux totalement écoulées ;
16 ...
11,17 l’avenir se lèvera pour toi plus brillant que le midi
Vle soir, une lumière éclatante semblale à celle du midi se lèvera pour toi ;
les ténèbres se changeront en aurore !
Vet alors que tu te seras cru éteint, tu te lèveras comme l'étoile du matin !
17 ...
11,18 Tu seras plein de confiance, car il y a de l'espérance
Vl'espérance t'ayant été proposée, et tu épieras et tu te coucheras tranquille.
V, même enterré, tu dormiras tranquille :
18 ...
11,19 Tu
Vtu reposeras sans que nul ne t’épouvante et plusieurs flatteront ton visage.
Vle plus grand nombre implorera ta face.
19 ...
11,20 Quant aux méchants
Vimpies, leur yeux se consumeront,
Vs'éteindront, pour eux, pas de refuge ;
Vtoute possibilité de fuir s'éloignera d'eux leur espérance est le souffle d’un mourant !
Vet leur espérance : l'abomination de l'âme !
20 ...
12,1 Job répondit et dit :
1 ...
12,2 — Vraiment vous êtes le peuple
VAinsi vous, vous êtes les seuls hommes et avec vous mourra la sagesse ?
2 ...
12,3 Moi aussi, j’ai un cœur comme vous je ne vous cède en rien
avec qui n'y aurait-il pas cela ?
3 ...
3 Moi aussi j'ai un cœur comme vous, et je ne vous suis pas inférieur ;
qui, en effet, ignore ce que vous savez ?
12,4 Je suis la risée de mes amis quand j'invoquais Dieu il me répondait
moquerie du juste innocent.
4 ...
4 Celui qui est raillé par ses amis comme moi invoquera Dieu, et il l'exaucera,
car la simplicité du juste est tournée en dérision.
12,5 Honte au malheur ! [... à l'aise ?] prêt pour le pied qui glisse
5 ...
5 C'est une lampe méprisée par les réflexions des riches, prête pour le temps voulu.
12,6 Les tentes des pillards sont en paix tranquillité pour ceux qui secouent Dieu
pour celui qui porte Dieu dans sa main
6 ...
6 Les tentes des pillards sont dans l'abondance, et ils outragent Dieu avec audace,
alors que c'est lui qui a tout livré entre leurs mains.
12,7 Mais
VCertes, interroge les bêtes et elles t’instruiront, les oiseaux du ciel et ils te diront
Vl'indiqueront,
7 ...
12,8 ou bien parle à la terre et elle t’enseignera,
Vte répondra, et les poissons de la mer te
Vte le raconteront.
8 ...
12,9 Qui ne sait parmi tous ces êtres que la main de YHWH a fait cela
9 ...
9 Qui ignore que toutes ces choses, c'est la main du Seigneur qui les a faites ?
12,10 lui qui a dans sa main l’âme de tout ce qui vit et le souffle de toute chair humaine ?
10 ...
10 C'est dans sa main que sont l'âme de tout ce qui vit, et l'esprit de toute chair d'homme.
12,11 L’oreille n'examine-t-elle pas les paroles et le palais ne goûte-t-il pas la nourriture ?
11 ...
11 N'est-ce pas l’oreille qui distingue les mots et le palais la saveur des aliments ?
12,12 Chez les anciens est la sagesse, et dans une longue vie l'intelligence
Vla prudence.
12 ...
12,13 Avec
VEn lui la sagesse et la puissance, à lui
Vc'est lui qui possède le conseil et l’intelligence.
13 ...
12,14 Voici, il détruit et on ne rebâtit pas il ferme sur l’homme et on n'ouvre pas
14 ...
14 S'il détruit, il n'y a personne qui construira et s'il enferme un homme, nul de pourra lui ouvrir.
12,15 Voici,
VS' il retient les eaux, elles tarissent
Vtout se desséchera ; il les envoie
Vlâche, elles bouleversent
Vravageront la terre.
15 ...
12,16 À lui la force et le succès à lui celui qui erre et celui qui égare
16 ...
16 En lui la puissance et la sagesse, il connaît et celui qui trompe et celui qui est trompé.
12,17 Il fait marcher nus-pieds les conseillers
Vmène les conseillers à une fin insensée, il rend fous les juges
Vet les juges à la stupidité.
17 ...
12,18 Il ouvre la discipline
Vle baudrier des rois et attache une ceinture à
Vceint d'une corde leurs reins.
18 ...
12,19 Il fait marcher les prêtres nus-pieds, il renverse les puissants.
19 ...
19 Il emmène les prêtres sans gloire, et il renverse les grands.
12,20 Il enlève les lèvres aux confirmés et prend le jugement aux vieillards
20 ...
20 Il change les lèvres des hommes véridiques, en ôtant l'enseignement des vieillards.
12,21 Il verse le mépris sur les nobles et il fait tomber la ceinture des forts
21 ...
21 Il verse le mépris sur les princes, en relevant ceux qui avaient été opprimés.
12,22 Il
VC'est lui qui révèle les vallées
Vprofondeurs des ténèbres et dévoile dans la lumière l’ombre de la mort.
22 ...
12,23 Il fait croître les nations, et il les anéantit ; il les étend et il les resserre.
23 C'est lui qui multiplie les nations et les perd, et qui, après les avoir renversées, les restaure à l'identique.
12,24 Il enlève le cœur des chefs de la terre et les égare dans des déserts sans chemin
24 ...
24 C'est lui qui change le cœur des princes des peuples de la terre, qui les trompe afin qu'ils marchent vainement dans une voie sans issue.
12,25 ils tâtonnent
VIls tâtonneront comme dans les ténèbres sans lumière, et il les fait
Vfera errer comme un ivrogne
Vdes ivrognes.
25 ...
13,1 Voilà que mon œil a tout vu mon oreille a entendu et l'a compris
1 ...
1 Voilà : toutes ces choses mon œil les a vues, mon oreille les a entendues et je les ai comprises une à une.
13,2 Ce que vous savez, moi aussi, je le sais, je ne vous cède en rien.
2 ...
2 Je sais, moi aussi, selon votre science, et je ne suis pas inférieur à vous.
13,3 Mais je parlerai à Shaddaï je désire argumenter contre Dieu.
3 ...
3 Mais cependant, c'est au Tout-Puissant que je parlerai, c'est avec Dieu que je veux régler mes comptes,
13,4 Mais vous vous n’êtes que des plâtriers de mensonge vous êtes tous d'inutiles médecins.
4 ...
4 en montrant avant tout que vous êtes des forgeurs de mensonge et des adorateurs de doctrines perverses.
13,5 Qui fera que vraiment vous vous taisiez ? Ce serait pour vous une sagesse.
5 ...
5 Si seulement vous gardiez le silence ! Vous pourriez passer pour sages.
13,6 Écoutez je vous prie mon blâme,
Vmes blâmes, soyez attentifs au litige
Vjugement de mes lèvres.
6 ...
13,7 Direz-vous une injustice pour Dieu ? direz-vous pour lui un mensonge ?
7 ...
7 Dieu a-t-il besoin de votre mensonge pour que vous parliez en son nom de manière trompeuse ?
13,8 Relevez-vous sa face ? Est-ce pour Dieu que vous plaidez ?
8 ...
8 Acceptez-vous sa face ? Cherchez-vous à juger en faveur de Dieu ?
13,9 Serait-il bon qu'il vous scrute ? Le tromperez-vous comme on trompe un homme ?
9 ...
9 Ou bien cela lui plaira-t-il, lui à qui rien ne peut être caché ? Ou bien sera-t-il trompé comme un homme par vos tromperies ?
13,10 Certainement il vous condamnera si en secret vous faites acception des personnes.
10 ...
10 Lui-même vous accusera, parce qu'en secret vous acceptez sa face.
13,11 Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle pas ? Sa crainte ne tombera-t-elle pas sur vous ?
11 ...
11 Dès qu'il s'agitera, il vous troublera et sa terreur fondra sur vous.
13,12 Vos sentences sont des proverbes de cendre vos dos sont des dos de boue
12 ...
12 Votre mémoire sera comparable à la cendre et vos nuques seront réduites en boue.
13,13 Taisez-vous devant moi et moi, je parlerai quoi qu'il m'arrive
13 ...
13 Taisez-vous un peu pour que je dise tout ce que mon esprit me suggèrera.
13,14 C'est pourquoi je prendrai ma chair entre mes dents je mettrai mon âme dans ma main
14 ...
14 Pourquoi lacèrerais-je ma chair avec mes dents ? Je porte mon âme dans mes mains.
13,15 Ainsi il me tuera, je n'attends rien
mais je défendrai mes chemins devant sa face
15 ...
15 Quand bien même me tuerait-il, c'est en lui que j'espérerais ; j'exposerai donc mes voies en sa présence
13,16 Mais c'est lui mon salut
car l'impie ne va pas devant sa face
16 ...
16 et lui-même sera mon sauveur ;
car aucun hypocrite ne viendra en sa présence.
13,17 Écoutez donc ma parole, que ma déclaration soit dans vos oreilles.
17 ...
17 Écoutez ma parole, prétez l'oreilles à des énigmes.
13,18 Voici donc, j'ai introduit la justice je sais que moi, je suis juste
18 ...
18 Si j'étais jugé, je sais que je serais trouvé juste.
13,19 Qui est celui qui plaidera contre moi ? Car maintenant je me tais et je meurs
19 ...
19 Qui est celui qui plaidera contre moi ? Qu'il vienne ! Pourquoi me consumerais-je en me taisant ?
13,20 Seulement ne Vme fais pas deux chosesM avec moi, alors
Vet je ne me cacherai pas loin de ta face.
20 ...
13,21 Éloigne ta main de Mdessus moi et que ta terreur ne m’épouvante pas.
21 ...
13,22 AppelleV-moi et moi, je Vte répondrai ou
Vou tout au moins je parlerai et tu me répliqueras
Vtoi, réponds-moi !
22 ...
13,23 Combien ai-je de fautes
Vd'iniquités et de péchés ? Fais-moi connaître ma transgression
VMontre-moi mon crime et mon péché.
Vdélit.
23 ...
13,24 Pourquoi caches-tu ta face et me considères-tu comme ton ennemi ?
24 ...
13,25 Effraies-tu une feuille agitée ? Poursuis-tu une paille sèche
25 ...
25 Contre une feuille emportée par le vent, tu déploies ta puissance, et tu poursuis une paille sèche.
13,26 pour que tu écrives sur moi des choses amères pour que tu me charges des fautes de ma jeunesse ?
26 ...
26 Car tu écris contre moi des choses amères et tu veux me consumer pour les péchés de mon adolescence,
13,27 tu mets
Vas mis mon pied dans les ceps, tu observes
Vas observé tous mes chemins, et tu limites
Vas considéré les traces de mes piedsV.
27 ...
13,28 et lui, il se décompose comme un arbre mort la mite le dévore comme un vêtement.
28 ...
28 Moi qui suis consumé comme une chose putréfié et comme un vêtement qui est rongé par une teigne.
14,1 L’homme né de la femme, est court en jours
Vvit peu de temps, et riche en souffrances.
Vest rempli de beaucoup de misères.
1 ...
14,2 Comme une fleur, il s'élève et il est coupé,
Vbroyé, et il fuit comme l'ombre et ne tient pas
Vjamais il ne demeure dans un même état.
2 ...
14,3 c’est donc sur ça que tu ouvres ton œil ! et c'est moi que tu mènes en justice contre toi
3 ...
3 Et tu penses qu'il soit convenable d'ouvrir de cette manière ton œil sur lui et de le conduire avec toi en jugement !
14,4 Qui tirera du pur de l’impur ? Personne
4 ...
4 Qui peut rendre pur ce qui est conçu de la semence impure ? N'es-tu pas, toi, le seul ?
14,5 Si ses jours sont décidés le nombre de ses mois est avec toi
tu as posé une règle elle ne sera pas transgressée.
5 ...
5 Les jours de l'homme sont brefs, le nombre de ses mois est devant toi,
tu as fixé pour eux des bornes qui ne pourront être dépassées.
14,6 Détourne de lui ton regard qu’il se repose, jusqu’à ce qu’il goûte comme un journalier son jour
6 ...
6 Éloigne-toi un peu de lui pour qu'il se repose, jusqu'à ce que vienne son souhait, comme au mercenaire son jour.
14,7 Car l'
VL'arbre a de l'espoir : s'il est coupé il pousse
Vil reverdit encore et ses rejetons ne s'arrêtent pas.
Vrameaux se multiplient.
7 ...
14,8 Si sa racine vieillit dans la terre et son tronc
Vsa souche meurt dans la poussière,
8 ...
14,9 à l'odeur de l'eau il bourgeonnera il produira un branchage comme un plant
9 ...
9 à l'odeur de l'eau il germera, il produira une frondaison comme lorsqu'il a été planté pour la première fois.
14,10 Mais l’homme meurt et s'affaisse il expire où est-il ?
10 ...
10 Mais l’homme, quand il sera mort, nu et consumé, je vous le demande, où est-il ?
14,11 Les eaux s'évaporent de la mer le fleuve se tarira et sèchera
11 ...
11 De même que les eaux des mers se retirent et que le fleuve tari s'assèche,
14,12 l'homme se couche et ne se lève pas
tant qu'il y aura les cieux ils ne se réveilleront pas ils ne sortiront pas de leur sommeil
12 ...
12 ainsi l'homme, s'il s'endort ne se relèvera pas ;
jusqu'à ce que le ciel se brise, il ne se réveillera pas, et il ne sortira pas de son sommeil.
14,13 Qui me donnera que tu me caches dans le shéol ?
Tu me dissimuleras jusqu'à ce que revienne ta colère
tu mettras pour moi une limite et te souviendras de moi.
13 ...
13 Qui m'accordera cela, afin que tu me protèges dans l'enfer
que tu me caches jusqu'à ce que ta colère soit passée,
et que tu m'assignes un temps où tu te souviendras de moi ?
14,14 Si l'homme mourrait et vivait
j'attendrais tous les jours de mon service jusqu'à ce que vienne le changement
14 ...
14 Penses-tu que l'homme mort revive ?
Tous ces jours désormais que je passe à combattre, j'attends que vienne mon changement.
14,15 Tu appelleras et moi, je te répondrai, tu languiras après
Vtendras ta main droite à l'ouvrage de tes mains.
15 ...
14,16 Mais maintenant tu comptes mes pas tu ne regardes pas à mon péché
16 ...
16 Tu as, sans doute, compté mes pas, mais tu pardonneras mes péchés ,
14,17 ma transgression est scellée dans un sac et tu maquilles ma faute
17 ...
17 tu as scellé mes fautes comme dans un sac, mais tu as guéri mon iniquité.
14,18 Pourtant la montagne s'effondre en tombant, le rocher quitte sa place
18 ...
18 La montagne disparaît en s'écroulant et le rocher est détaché de son lieu,
14,19 les eaux érodent les pierres leur ruissellement submerge la poussière de la terre.
Tu détruis l'espoir de l'homme
19 ...
19 les eaux creusent les pierres, les débordement consume progressivement la terre :
C'est d'une manière semblable que tu anéantiras l'homme,
14,20 tu le domines pour toujours et il s'en va
ayant changé son visage tu le renvoies
20 ...
20 tu l'as revigoré pour peu de temps, afin qu'il disparaisse perpétuellement ;
tu changeras sa face et le renverras.
14,21 Ses enfants sont honorés il ne le sait pas ils sont humiliés il l’ignore
21 ...
21 Que ses enfants soient nobles ou ignobles, il ne le saura pas.
14,22 Cependant sa chair souffre pour lui et son âme se lamente sur lui.
22 ...
22 Toutefois sa chair, tant qu'il vivra, souffrira, et son âme pleurera sur lui.
15,1 Eliphaz le Témanite
VÉliphaz le Témanite répondit et dit :
1 ...
15,2 Le sage répond-il par un savoir de vent ? Remplit-il sa poitrine de vent d'est ?
2 ...
2 — Le sage répondra-t-il comme s'il parlait au vent ? Remplira-t-il son estomac d'une chaleur brûlante ?
15,3 Fait-il des reproches avec des paroles inutiles et des discours sans profit ?
3 ...
3 Tu argumentes en mots avec celui qui n'est pas ton égal, et tu parles contre ton intérêt :
15,4 Mais toi, tu abolis la crainte tu anéantis la méditation devant Dieu
4 ...
4 autant qu'il t'est possible, tu as évacué la crainte, mais tu as porté tes prières devant Dieu !
15,5 Ta bouche expose ton iniquité et tu choisis la langue des fourbes.
5 ...
5 En effet, ton iniquité a instruit ta bouche, et tu imites la langue des blasphémateurs :
15,6 Ta bouche
Vc'est ta propre bouche qui te condamne
Vcondamnera, pas moi, et Vce sont tes lèvres témoignent contre toi.
Vqui te répondront.
6 ...
15,7 As-tu été engendré premier homme ? As-tu été enfanté avant les collines ?
7 ...
7 Es-tu le premier homme qui soit né et as-tu été formé avant les collines ?
15,8 As-tu écouté au conseil de Dieu ? As-tu fait descendre à toi la sagesse ?
8 ...
8 As-tu entendu le conseil de Dieu et sa sagesse te sera-t-elle inférieure ?
15,9 Que sais-tu que nous ne sachions
Vignorions ? Que comprends-tu que nous n'ayons pas
Vne sachions pas ?
9 ...
15,10 Un ancien et un vieillard sont aussi parmi nous chargés d'ans plus que ton père.
10 ...
10 Il est des viellards et des anciens parmi nous, beaucoup plus vieux que tes pères.
15,11 Les consolations de Dieu sont-elles peu pour toi ? et les paroles douces à ton égard ?
11 ...
11 Serait-il extraordinaire que Dieu puisse te consoler ? Mais tes mots erronés l'en empêchent !
15,12 Pourquoi ton cœur t’emporte-t-il ? Pourquoi tes yeux clignent-ils ?
12 ...
12 Pourquoi ton cœur t'élève-t-il ? Pourquoi tes yeux sont-ils fixes, comme si tu pensais de grandes choses ?
15,13 Car tu retournes contre Dieu ton esprit et tu fais sortir de ta bouche le discours.
13 ...
13 Pourquoi ton esprit s'enfle-t-il contre Dieu, pour que tu profères de ta bouche de tels discours ?
15,14 Qu’est-ce que l’homme pour qu’il soit pur ? le fils de la femme pour qu’il soit juste ?
14 ...
14 Pourquoi l'homme serait-il sans tache, et celui qui est né d'une femme paraîtrait-il juste ?
15,15 Voici, il ne se fie même pas à ses saints et les cieux ne sont pas purs à ses yeux.
15 ...
15 Voici, parmi ses saints, aucun n'est immuable et les cieux ne sont pas purs à ses yeux.
15,16 Combien plus l'abominable et le corrompu l’homme qui boit l’iniquité comme l’eau !
16 ...
16 Combien plus abominable et inutile est l'homme qui boit l'iniquité comme de l'eau ?
15,17 Je t’instruirerai, écoute-moi, ce que j'ai vu, je te le raconterai
17 ...
17 Je te montrerai, écoute-moi, ce que j'ai vu, je te le raconterai.
15,18 ce que les
VLes sages enseignent
Vconfessent, ils ne cachent pas Mde leurs pères,
18 ...
15,19 à eux
Veux à qui seuls est donnée la terre, aucun étranger ne passe parmi eux.
19 ...
15,20 Chacun des jours du méchant est tourmenté le nombre des années qui échoient au violent
20 ...
20 Tous ses jours l'impie s'enorgueillit, le nombre de jours de sa tyrannie est incertain.
15,21 La voix de la terreur est dans ses oreilles dans la paix l'oppresseur vient sur lui
21 ...
21 Le bruit de la terreur est toujours dans ses oreilles, et quoiqu'il y ait la paix, lui soupçonne toujours des embûches.
15,22 Il ne croit pas revenir des ténèbres il est guetté pour le glaive
22 ...
22 Il ne croit pas qu'il puisse revenir des ténèbres, il voit de tous côtés autour de lui le glaive.
15,23 Il erre pour le pain où ? il sait que dans sa main le jour des ténèbres est prêt
23 ...
23 Quand il se déplace pour chercher le pain, il sait que le jour des ténèbres est prêt dans sa main.
15,24 La détresse et l’angoisse l'épouvantent, elles le pressent comme un roi prêt pour l'attaque.
24 ...
24 La tribulation l'épouvantera et l'angoisse l'environnera comme un roi prêt au combat.
15,25 Car il a levé
Vétendu contre Dieu sa main, il a bravé Shaddaï.
Vs'est raidi contre le Tout-Puissant.
25 ...
15,26 Il a couru vers lui nuque [raide], sous l'épaisseur du dos de ses boucliers
26 ...
26 Il a couru vers lui la nuque dressée, il s'est armé d'un cou graissé.
15,27 Il a couvert d'huile
Vd'épaisseur son visage, il a fait des bourrelets sur ses reins.
27 ...
15,28 Il habitait des villes détruites des maisons inhabitées qui étaient préparées pour la ruine
28 ...
28 Il habitait des villes désolées, des maisons désertes, qui sont réduites en tas.
15,29 Il ne s’enrichira pas, sa fortune ne se lèvera pas, leur propriété ne s'étendra plus sur la terre
29 ...
29 Il ne s’enrichira pas, sa fortune ne durera pas, et il ne poussera pas ses racines dans la terre.
15,30 Il ne se détournera
Vreviendra pas des ténèbres,
la flamme desséchera ses rejetons,
Vrameaux,et il sera détourné
Vemporté par le souffle de sa bouche.
30 ...
15,31 Qu’il ne se fie pas à la vanité il se trompe car sa récompense sera vaine
31 ...
31 Il ne croira pas, trompé par une vaine erreur, qu'il sera racheté à quelque prix que ce soit.
15,32 Quand il n'est pas [encore] son jour elle sera complète
GSa souche sera détruite avant l'heure et son rameau ne verdira
Gcouvrira pas.
32 Avant que ses jours soient accomplis il périra et sa main dessèchera.
32 ...
15,33 Il secouera comme la vigne son fruit vert il jettera comme l'olivier sa fleur
33 ...
33 Il sera flétri comme une vigne dont les grappes sont à leur première floraison, et comme un olivier qui jette sa fleur.
15,34 Car le témoignage de l’impie est stérile un feu dévore la tente du corrompu
34 ...
34 L'assemblée des hypocrites est stérile, un feu dévorera la tente de ceux qui accueillent volontiers des présents.
15,35 Qui conçoit le mal et enfante le malheur, son ventre prépare la tricherie.
35 ...
35 Il a conçu la souffrance et il a enfanté l'iniquité, et son sein prépare des tromperies.
16,1 Job répondit et dit :
1 ...
1 Mais, répondant, Job dit :
16,2 — J’ai entendu beaucoup comme ceux-là
Vsouvent de telles choses,
vous êtes tous de pénibles consolateurs.
2 ...
16,3 Y a-t-il une fin à ces paroles en l'air ? Ou qui t'excite à répondre encore ?
3 ...
3 Ces mots creux n'auront-ils pas de fin ? Ou bien y aura-t-il quelqu'un pour te battre si tu parles ?
16,4 Moi aussi, je parlerai comme vous
si votre âme était à la place de mon âme
j’arrangerais contre vous des discours je hocherais la tête sur vous
4 ...
4 Je pourrais, moi aussi, dire de choses semblables aux vôtres,
puisse seulement votre âme avoir été à la place de la mienne !
16,5 je vous affermirais par la bouche je vous épargnerais pas le mouvement de mes lèvres
5 ...
5 Je vous consolerais, moi aussi, par des discours et je hocherais la tête contre vous,
16,6 Si je parle ma douleur n’est pas épargnée si je me tais pourquoi me quitterait-elle ?
6 ...
6 Je vous fortifierais par ma bouche, et je bougerais les lèvres comme pour vous épargner.
16,7 Mais maintenant elle m'a épuisé tu as ravagé tout mon groupe.
7 ...
7 Mais que ferai-je ? Si je parle, ma douleur ne s'apaise pas et si je me tais, elle ne me quitte pas.
16,8 Tu me m'enserres c’est un témoignage
ma maigreur se lève contre moi en face elle me répond
8 ...
8 Mais maintenant la douleur m'oppresse et tous mes membres sont réduits à néant.
16,9 Sa colère me déchire il me tient rancune et grince des dents contre moi
ma détresse ses yeux me transpercent
9 ...
9 Mes rides témoignent contre moi,
on dresse un faux témoin devant ma face pour me contredire.
16,10 Ils ouvrent leur bouche contre moi, dans un reproche ils frappent ma mâchoire, ensemble ils me frappent.
10 ...
10 Il rassemble sa fureur envers moi, me menaçant, il grince des dents contre moi, mon ennemi me regarde avec des yeux terribles.
16,11 Dieu m’a livré au gamin, il m’a précipité entre les mains des méchants.
11 ...
11 Ils ouvrent leur bouche contre moi, et m'outrageant, ils frappent ma mâchoire, ils se rassasient de mes peines.
16,12 J’étais en paix et il m’a secoué
il m’a saisi par la nuque et m’a brisé il m'a établi comme une cible
12 ...
12 Dieu m’a enfermé chez un injuste, il m’a livré entre les mains des impies.
16,12 J’étais en paix et il m’a secoué
il m’a saisi par la nuque et m’a brisé il m'a établi comme une cible
12 ...
12 Dieu m’a enfermé chez un injuste, il m’a livré entre les mains des impies.
16,13 de nombreuses [flèches] m'encerclent, il transperce mes reins
sans m'épargner il répand à terre mes entrailles
13 ...
13 Moi qui étais autrefois dans l'opulence, j'ai été soudain détruit,
il a saisi ma nuque, m'a brisé et m'a posé devant lui comme une cible.
16,14 il me perce brèche sur brèche il se rue sur moi comme un guerrier
14 ...
14 Il m'a encerclé de ses lances, il a transpercé mes reins, sans m'épargner il a répandu mes entrailles sur la terre.
16,15 J’ai cousu un sac sur ma peau et enfoncé ma corne dans la poussière.
15 ...
15 il m'inflige blessure sur blessure, il se rue sur moi comme un géant.
16,16 Mon visage est rougi par les pleurs l’ombre de la mort est sur mes paupières
16 ...
16 J’ai cousu un sac sur ma peau et couvert ma corne de cendre.
16,17 alors qu'il n’y a pas de violence dans mes mains et que ma prière est pure
17 ...
17 Mon visage s'est enflé par les pleurs et mes paupières se sont obscurcies.
16,18 Terre, ne couvre pas mon sang, qu'il n'y ait pas un lieu pour mon cri.
18 ...
18 J'ai souffert ces choses sans que ma main ait commis d'iniquité lorsque j'adressais à Dieu des prières pures.
16,19 Mais maintenant voici, mon témoin est dans le ciel, mon appui dans les hauteurs.
19 ...
19 Terre, ne couvre pas mon sang, que mon cri ne trouve pas en toi une cachette !
16,20 Mes interprètes sont mes compagnons, c’est vers Dieu que pleure mon œil.
20 ...
20 Car voici que dans le ciel est mon témoin, et celui qui connaît ma conscience dans les hauteurs.
16,21 Qu’il décide pour l'homme contre Dieu pour le fils d'homme contre ses compagnons
21 ...
21 Mes amis sont verbeux, c’est devant Dieu que mon œil fond en larmes.
16,22 Car le nombre des années est passé je vais vers un chemin sans retour
22 ...
22 Si seulement un homme pouvait être justifié devant Dieu comme le fils d'un homme est justifié devant ses semblables !
23. Car voici, les brèves années s'écoulent et je marche dans un sentier dont je ne reviendrai pas.
17,1 Mon esprit est brisé mes jours s'éteignent à moi les tombeaux
1 ...
1 Mon esprit s'atténuera, mes jours seront abrégés, il ne me reste plus qu'un sépulcre.
17,2 Ceux qui sont avec moi ne sont-ils pas menteurs ? mon œil séjourne dans leur rebellion
2 ...
2 Je n'ai pas péché et mon œil demeure au milieu des amertumes.
17,3 Écoute donc et sois caution pour moi qui est celui qui frappera dans ma main ?
3 ...
3 Délivre-moi et mets-moi près de toi, que la main de n'importe qui combatte contre moi !
17,4 Car tu as fermé leur cœur à la sagesse c'est pourquoi tu ne les élèveras pas
4 ...
4 Tu as éloigné leur cœur de la discipline, c'est pourquoi ils ne seront pas exaltés.
17,5 Il invite
Vpromet à ses compagnons au partage
Vune proie et les yeux de ses fils défaillent.
5 ...
17,6 Il m'établit fable des peuples je serai le crachat des visages
6 ...
6 Il m'a rendu comme la fable du peuple et je suis un exemple devant eux.
17,7 Mon œil est affaibli par le chagrin et tous mes membres sont comme une ombre
7 ...
7 Mon œil est assombri par l'indignation et mes membres sont comme réduits à néant.
17,8 Les justes sont stupéfaits de cela et l’innocent s'indigne
Vse dresse contre l’impie.
Vl'hypocrite.
8 ...
17,9 Le juste tiendra ferme son chemin
Vgardera sa voie et celui qui a les mains pures se fortifiera.
9 ...
17,10 Mais vous tous, revenez, venez donc, ne trouverai-je
Vje ne trouverai pas un sage parmi vous ?
V.
10 ...
17,11 Mes jours sont passés mes projets anéantis les désirs de mon cœur
11 ...
11 Mes jours sont passés, mes pensées se sont dissipées, celles qui tourmentent mon cœur.
17,12 De la nuit ils font le jour la lumière est proche en face des ténèbres
12 ...
12 Elles ont changé la nuit en jour et aussitôt après les ténèbres, j'espère la lumière.
17,13 Si j'espère le shéol est ma maison dans la ténèbre j'étendrai mon lit
13 ...
13 Si je résiste, l'enfer est ma maison, et c'est dans les ténèbres que j'ai préparé mon lit.
17,14 J’ai dit à la fosse :
Vpourriture : — Tu es mon père ; au ver : Tu es
Vaux vers : ma mère et mes sœurs
Vma sœur .
14 ...
17,15 Où est donc Vmaintenant mon espérance ? Mon espérance, qui la voit
VMa patience, qui la prend en considération ?
15 ...
17,16 Elle descendra aux verrous du shéol quand ensemble nous descendrons à la poussière
16 ...
16 Tous mes biens descendront au plus profond des enfers : penses-tu que là au moins je trouverai le repos ?
18,1 Bildad le Shouite répondit et dit :
1 ...
1 Alors, répondant, Baldad le Suïte, dit :
18,2 Quand donc mettrez-vous un filet sur le discours ?
Comprenez et après nous parlerons
2 ...
2 — Quel but cherchez-vous à atteindre en continuant à jacter ?
Ayez d'abord de l'intelligence, qu'ainsi nous puissions parler !
18,3 Pourquoi sommes-nous considérés comme des bêtes et sommes-nous bornés
Vimpropres à vos yeux ?
3 ...
18,4 Celui qui déchire son âme dans sa
VToi qui perds ton âme dans ta fureur,
la terre serait-elle abandonnée à cause de toi et les rochers déplacés de leur lieu ?
4 ...
18,5 Oui la lumière du méchant s’éteindra et la flamme de son foyer ne brillera plus
5 ...
5 La lumière d'un impie ne s’éteindra-t-elle pas ? La flamme de son feu brille-t-elle encore?
18,6 La lumière s’obscurcit dans sa
Vse couvrira de ténèbres dans la tente, sa lampe Vqui est au-dessus de lui s’éteint
Véteindra.
6 ...
18,7 Les pas de sa vaillance se raccourciront, son conseil le précipite
7 ...
18,8 car il est jeté par
Va engagé ses pieds dans un filet, il marche sur les
Vdans ses mailles.
8 ...
18,9 Un piège saisit son talon ses nœuds l'enserrent
9 ...
9 Un lacet saisit son pied, la soif brûle contre lui.
18,10 Sa corde
VLe piège est cachée
Vcaché dans la terre, la trappe sur le sentier.
10 ...
18,11 Des calamités
VDes frayeurs tout autour le terrifieront et poursuivront
Venvelopperont ses pas.
11 ...
18,12 Sa vigueur se desséchera la misère est prête pour sa chute
12 ...
12 Que sa force soit amoindrie par la faim, et que la disette envahisse ses flancs !
18,13 Elle dévorera les morceaux de sa peau le premier-né de la mort dévorera ses membres
13 ...
13 Qu'elle dévore la beauté de sa peau, que la mort première-née consume ses bras !
18,14 Il est arraché de sa tente de sa confiance on le traîne vers le roi des terreurs
14 ...
14 Que sa confiance soit arrachée de sa tente, et que le trépas comme un roi la piétine !
18,15 Rien de ce qui est à lui n’habite dans sa tente le soufre est semé sur sa demeure
15 ...
15 Que les compagnons de celui qui n'est plus habitent dans sa tente, et le soufre soit répandu dans son tabernacle !
18,16 Depuis le bas ses racines se dessèchent, depuis le haut ses branches sont coupées.
16 ...
16 Qu'en bas ses racines soient desséchées, et qu'en haut sa moisson soit détruite !
18,17 Sa mémoire disparaît de la terre, il n’a plus de nom sur les places.
17 ...
17 Que sa mémoire disparaisse de la terre, et que son nom ne soit point célébré dans les places publiques !
18,18 Il est conduit de la lumière aux ténèbres, on le chasse du monde.
18 ...
18 Il le chassera de la lumière dans les ténèbres et il le transportera hors du monde.
18,19 Il n'a
Vn'aura ni descendance ni postérité dans son peuple pas de survivant dans sa demeure.
Vni aucun reste dans sa région.
19 ...
18,20 Sur son jour se lamentent les suivants et les précédents sont saisis d'effroi.
20 ...
20 Les derniers seront étonnés de son jour, quant aux premiers, l'horreur les saisira.
18,21 Telles sont les demeures de l’impie
Vtentes de l'inique, tel est le lieu de celui qui ne connaît pas
Vignore Dieu.
21 ...
19,1 Job répondit et dit :
1 ...
1 Or, répondant, Job dit :
19,2 — Jusqu'à quand affligerez-vous mon âme et m'écraserez-vous de discours ?
2 ...
19,3 Voilà dix fois que vous m'humiliez
Vme confondez, vous n'avez pas honte de me tourmenter.
3 ...
19,4 Et si vraiment j'ai erré
Vignoré, avec moi demeure
Vsera mon erreur
Vignorance.
4 Oui, de vrai, j'ai vraiment erré et un trompeur demeure avec moi
en prononçant un mot qui ne convient pas ; mes mots errent et ils ne [sont] pas pour le moment.
4 ...
19,5 Mais vraiment vous vous grandissez à mes dépends et vous avez un reproche à me faire :
5 ...
5 Mais vous, vous vous dressez contre moi et vous m'accusez à cause de mes opprobes :
19,6 sachez bien que c’est Dieu qui m’opprime et que son filet m’enveloppe
6 ...
6 comprenez au moins maintenant que ce n'est pas d'un jugement égal, que Dieu me frappe et qu'il m'entoure de ses fouets.
19,6 sachez bien que c’est Dieu qui m’opprime et que son filet m’enveloppe
6 ...
6 comprenez au moins maintenant que ce n'est pas d'un jugement égal, que Dieu me frappe et qu'il m'entoure de ses fouets.
19,7 Voici, je crie violence on ne me répond pas j'appelle à l'aide et pas de jugement
7 ...
7 Voici que je crierai la violence que j'endure et nul ne m'écoutera, je pousserai des cries perçants et il n'y aura personne pour juger.
19,8 Il a muré mon chemin je ne passe pas il a établi la ténèbre sur mes sentiers
8 ...
8 Il a circonscrit mon chemin que je ne puis désormais franchir, et sur mes sentiers il a établi des ténèbres.
19,9 Il m’a dépouillé de ma gloire, il a enlevé la couronne de ma tête.
9 ...
19,10 Il m’a sapé tout autour et je m'en vais
Vpéris, il a arraché, comme un arbre Vdéraciné, mon espoir.
10 ...
19,11 Sa colère a brûlé
Vfureur s'est irritée contre moi, il m’a considéré comme ses ennemis.
Vson ennemi.
11 ...
19,12 Ses troupes sont venues
Vmercenaires sont venus ensemble, elles
Vils ont frayé leur chemin vers moi, elles
V et ils ont campé autour de ma tente
Vassiégé ma tante tout autour.
12 ...
19,13 Il a éloigné de moi mes frères, mes connaissances me sont devenues étrangères.
13 ...
13 Il a éloigné mes frères de moi, mes connaissances, comme des étrangers, se sont retirés de moi.
19,14 Mes proches ont disparu
Vm'ont abondonné et mes connaissances
Vceux qui me connaissaient m'ont oublié.
14 ...
19,15 Les habitants de ma maison et mes servantes me considèrent
Vm'ont regardé comme un étranger : je suis un inconnu
Vj'ai été comme un pérégrin à leurs yeux.
15 ...
19,16 J’appelle
Vai appelé mon serviteur et il ne me répond pas
Vm'a pas répondu, je le supplie
Vl'ai imploré de ma Vpropre bouche.
16 ...
19,17 Mon souffle opresse ma femme je pèse aux fils de mon ventre
17 ...
17 Ma femme a eu mon haleine en horreur, j'ai supplié les fils de mes entrailles.
19,18 Même les gamins se moquent de moi je me lève et ils parlent contre moi
18 ...
18 Même les sots me méprisaient et lorsque je les quittais, ils me calomniaient.
19,19 Tous les membres de mon conseil me détestent
VCeux qui étaient autrefois mes conseillers m'ont en abomination, et celui que j'aimais Vle plus s'est tourné contre moi.
19 ...
19,20 Mes os sont attachés à ma peau et à ma chair je me suis échappé avec la peau de mes dents
20 ...
20 Les chairs consumées, à ma peau se sont collés mes os, il n'y a plus que des lèvres autour de mes dents.
19,21 Ayez pitié, ayez pitié de moi, Vau moins vous, mes amis, car la main de Dieu m’a frappé.
21 ...
19,22 Pourquoi me poursuivez-vous
Vpersécutez-vous comme Dieu ? Pourquoi Mne vous rassasiez-vous Vpas de ma chair ?
22 ...
19,23 Qui fera donc que mes discours soient écrits !
Qui fera qu'ils soient gravés dans un livre !
23 ...
23 Qui m'accordera que mes discours soient écrits ?
Qui me donnera qu'ils soient gravés dans un livre
19,24 avec un stylet de fer et du plomb ils seraient pour toujours gravés dans le roc !
24 ...
24 avec un stylet de fer et une plaque de plomb ou qu'ils soient sculptés au ciseau dans la pierre ?
19,25 Et moi
VCar je sais que mon rédempteur est vivant et que le dernier sur la poussière il se lèvera.
Vqu'au dernier jour je serai ressuscité de la terre
25 Car je sais qu'il est éternel, celui qui me déliera sur terre.
25 ...
19,26 Et après ma peau ces choses seront détruites
Vet que de nouveau je serai entouré de ma peau et de ma
Vdans ma propre chair Mje verrai Dieu,
26 Que ma peau qui supporte ces choses se lève car ces choses ont été accomplies pour moi de la part du Seigneur.
26 ...
19,27 C'est moi qui le verrai, mes yeux le verront, pas un étranger !
Mes reins brûlent en mon sein ...
27 ...
27 c'est lui que je verrai moi-même et que mes propres yeux sont destinés à contempler, et pas un autre :
telle est mon espérance, celle qui repose en mon sein !
19,28 Vous direz alors : — Pourquoi le poursuivions-nous ? Mais la racine de mon affaire sera trouvée !
28 ...
28 Pourquoi donc dites-vous maintenant : — Persécutons-le, et la racine du verbe, inventons-la contre lui ?
19,29 Craignez pour vous le glaive car la rage [apporte] les punitions du glaive afin que vous connaissiez le jugement
29 ...
29 Fuyez donc à la face du glaive, car c'est un glaive vengeur des inquités, et apprenez qu'il y a un jugement !
20,1 Çophar le Naamatite répondit et dit :
1 ...
1 Alors, répondant, Sophar le Naamatite, dit :
20,2 Voilà pourquoi mes doutes me ramènent et parce qu'ils me pressent
2 ...
2 — Voilà pourquoi des réflexions variées se succèdent et mon esprit est emporté vers différentes pensées.
20,3 J’ai entendu un reproche qui m’outrage le souffle de mon intelligence me répond
3 ...
3 J’écouterai la doctrine que tu me reproches et l'esprit de mon intelligence répondra pour moi.
20,4 Sais-tu que de tout temps depuis que l’homme a été placé sur la terre :
4 ...
4 Je sais ceci depuis le commencement où l'homme a été placé sur la terre :
20,5 que le cri des méchants est court et la joie de l’impie d’un moment ?
5 ...
5 que la louange des impies est brève et la joie des hypocrites ponctuelle.
20,6 Si sa taille
Vson orgueil s'élève jusqu'au ciel et que sa tête touche les nuages
6 ...
20,7 il périt pour toujours
Vpérira à la fin comme une ordure,
Vdu fumier, et ceux qui le voyaient disent
Vl'avaient vu diront : — Où est-il ?
7 ...
20,8 Il s’envole comme un songe et on ne le trouve plus, il est chassé comme une vision de la nuit.
8 ...
8 Comme un songe qui s'envole on ne le trouvera plus, il passera comme une vision nocturne.
20,9 L’œil qui l'apercevait ne le voit plus, son lieu ne le discerne plus.
9 ...
9 L’œil qui le voyait ne le verra plus et son lieu ne le discernera plus.
20,10 Ses fils imploreront les pauvres ses mains restitueront ses biens
10 ...
10 Ses fils seront accablés par la misère et ses propres mains lui rendront sa douleur.
20,11 Ses os sont pleins de sa jeunesse
Vseront remplis des vices de son adolescence et ils coucheront
Vs'endormiront avec lui dans la poussière.
11 ...
20,12 Si
VCar, comme le mal a été doux à sa bouche, il le cachera sous sa langue.
12 ...
20,13 Il l'épargnait sans l'abandonner, il le retenait au milieu de son palais.
Vle ménagera et ne l'abandonnera pas, mais il le tiendra dans sa bouche.
13 ...
20,14 Sa nourriture se retourne dans ses entrailles, venin d'aspic à l'intérieur de lui.
14 ...
14 Son pain dans le entrailles, se changera en fiel d'aspic au dedans de lui.
20,15 Il a englouti des richesses il les vomira Dieu les tirera de son ventre
15 ...
15 Il vomira les richesses qu'il a dévorées, Dieu les extraira de son ventre.
20,16 Il a sucé
Vsucera la tête de l'aspic, la langue de la vipère le tuera.
16 ...
20,17 Il ne verra plus les ruisseaux, les fleuves des
V du flot, les torrents de miel et de laitage.
Vbeurre.
17 ...
20,18 Il rendra (le fruit de) son labeur il n'avalera plus
selon la force de ses profits il ne se réjouira pas
18 ...
18 Il paiera tout ce qu'il a fait et cependant il ne sera pas consumé,
il endurera la multitude de ses inventions,
20,19 car il a opprimé et abandonné les pauvres, il a volé la maison et n'a pas bâti.
19 ...
19 parce qu'en les brisant, il a dépouillé les pauvres, il a ravi la maison et ne l'a pas bâtie.
20,20 Car il n'a pas connu le repos en son ventre
il ne sauvera aucun des objets de son désir
20 ...
20 Et son ventre n'est pas rassasié ;
lorsqu'il aura eu ce qu'il avait désiré, il ne pourra pas le posséder.
20,21 Il n'y a pas de survivant à sa voracité c'est pourquoi son bonheur ne tiendra pas
21 ...
21 Il ne reste rien de son repas, c'est pourquoi rien ne restera de ses biens.
20,22 Au comble de l’abondance lui arrive la détresse la main de tous les malheureux vient sur lui
22 ...
22 Quand il sera rassasié, il sera écrasé, il brûlera et toutes les douleurs fondront sur lui.
20,23 Ce sera pour remplir son ventre il enverra sur lui le feu de sa colère elle pleuvra sur lui en ses entrailles
23 ...
23 S'il pouvait emplir son ventre, pour que Dieu envoie contre lui la colère de sa fureur et fasse pleuvoir sur lui sa bataille !
20,24 S’il échappe aux armes de fer l’arc de bronze le transperce
24 ...
24 Il fuira devant des armes de fer, mais se heurtera à l'arc d'airain
20,25 Il tire et il sort de son dos il sort étincelant de son foie
la terreur est sur lui
25 ...
25 tiré de son fourreau, brandi, fulgurant de sa propre aigreur ;
viendront les horreurs, elles marcheront sur lui,
20,26 Toute l'obscurité se dissimule dans ses cachettes,
Vtoutes les ténèbres ont été cachées dans ses lieux secrets,
un feu qui n'a pas été
Vn'est pas allumé le dévore, le malheur frappe ce qui reste de sa tente ;
Vdévorera, il sera affligé, abandonné dans sa propre tente ;
26 ...
20,27 les cieux révéleront sa faute
Vson iniquité et la terre se lèvera contre lui,
27 ...
20,28 la richesse de sa maison est emportée des flots au jour de sa colère
28 ...
28 le rejeton de sa maison sera exposé, il sera arraché au jour de la fureur de Dieu :
20,29 telle est la part du méchant de la part de
Vde l'homme impie faite par Dieu, et tel est l’héritage de sa parole par Dieu
Vque le Seigneur réserve à ses mots !
29 ...
21,1 Job répondit et dit :
1 ...
1 Mais, répondant, Job dit :
21,2 Écoutez donc mes paroles ceci sera votre consolation
2 ...
2 — Écoutez, je vous en supplie, mes paroles et faites pénitence,
21,3 supportez-moi et moi je parlerai
V , que moi aussi je parle, et après que j'ai parlé, tu te moqueras.
V, si vous le voulez, riez de mes mots !
3 ...
21,4 Ma plainte est-elle contre un homme ? Pourquoi mon esprit ne s'abrègerait-il pas ?
4 ...
4 Est-ce contre un homme qu'est ma plainte, pour qu'à juste titre je ne doive pas être contristé ?
21,5 Tournez-vous vers moi et soyez étonnés, mettez la main
Vle doigt sur la
Vvotre bouche.
5 ...
21,5 Tournez-vous vers moi et soyez étonnés, mettez la main
Vle doigt sur la
Vvotre bouche.
5 ...
21,6 Quand j’y pense, je suis bouleversé et un tremblement saisit ma chair.
6 ...
6 Moi, quand je me souviens, je suis saisi de crainte, et le tremblement agite ma chair.
21,7 Pourquoi les méchants vivent-ils ? ils vieillissent et leur force s'accroît
7 ...
7 Pourquoi donc les impies vivent-ils, sont-ils élevés et fortifiés par les richesses ?
21,8 Leur postérité s’affermit devant eux avec eux et leurs rejetons sous leurs yeux
8 ...
8 Leur race se perpétue devant eux, une foule de proches et de petits enfants sous leurs yeux.
21,9 Leurs maisons sont en paix sans crainte le bâton
Vsécurité et calmes, la verge de Dieu n'est pas sur eux.
9 ...
21,10 Leur taureau est fécond, il ne perd pas
Va conçu et n'a pas avorté, leur vache met bas et n’avorte pas.
Va mis bas et n'a pas été privée de son fœtus.
10 ...
21,11 Ils envoient leurs enfants comme le bétail et leurs petits dansent
11 ...
11 Leurs petits sortent comme un troupeau et leurs enfants exultent en jouant.
21,12 Ils prennent le tambourin et la cithare, ils se réjouissent au son de la flute
Vde l'orgue.
12 ...
21,13 Ils passent leurs jours dans le bonheur et en un instant ils sont effrayés au shéol
Vdescendent aux enfers.
13 ...
21,14 Ils disent à Dieu : — Détourne-toi de nous, nous ne désirons
Vvoulons pas connaître tes voies.
14 ...
21,15 Qu’est-ce que Shaddaï
VQui est le Tout-Puissant pour que nous le servions ? Quel profit pour que nous l'invoquions
Vle priions ?
15 ...
21,16 Alors leur bonheur n’est-il pas dans leur main ? le conseil des méchants est loin de moi
16 ...
16 Cependant, puisque leurs biens ne sont pas dans leurs mains, que le conseil des impies soit loin de moi.
21,17 Combien de fois la lampe des impies s'éteint-elle et
Vs'éteindra-elle, la détresse vient-elle sur eux
Vun déluge les surprendra et Il tracera des limites dans sa colère.
Vil leur distribuera les douleurs de sa fureur ?
17 ...
21,18 Ils seront comme la paille
Vdes pailles face au vent, comme la balle enlevée par la tempête
Vde la cendre brûlante qu'un tourbillon disperse.
18 ...
21,19 Éloah garderait son châtiment pour ses fils ! qu'Il le chatie lui-même et qu'il le sache !
19 ...
19 Dieu gardera à ses fils la douleur du père, et lorsqu'il aura rendu la pareille, il le saura.
21,20 Ses yeux verront sa kîd,
Vson meurtre, il boira la colère de Shaddaï.
Vla fureur du Tout-Puissant.
20 ...
21,21 Car quel est son plaisir dans sa maison après lui ? le nombre de ses mois est tranché
21 ...
21 Car que lui importe ce qui arrivera à sa maison après lui, si le nombre de ses mois est réduit de moitié ?
21,22 Est-ce à Dieu qu’on apprendra la science ? Il juge les plus élevés
22 ...
22 Quelqu'un enseignera-t-il à Dieu la science, lui qui juge ceux qui sont élevés ?
21,23 L’un meurt en pleine vigueur tout calme et tranquille
23 ...
23 Celui-ci meurt robuste et sain, riche et heureux,
21,24 ses ‘ăṭînîm
Vviscères sont pleines de graisse, la moëlle de ses os irriguée
Vses os sont irrigués de moëlle.
24 ...
21,25 L’autre
VMais un autre meurt dans l'amertume de âme, il n'a pas goûté au bonheur.
Vsans aucune richesse.
25 ...
21,26 Ensemble Vpourtant ils sont étendus
Vdormiront sur la poussière, et les vers les recouvrent.
Vrecouvriront.
26 ...
21,27 Ah ! Je connais vos pensées les avis dont vous me méprisez
27 ...
27 Certainement, je connais vos pensées et vos sentences iniques contre moi,
21,28 car vous dites : — Où est la maison du notable
Vdu prince ? Où est la tente où habitaient les méchants
Vdes impies ?
28 ...
21,29 N’avez-vous pas interrogé les passants du chemin et reconnu leurs indications ?
29 ...
29 Interrogez n'importe quel voyageur et vous reconnaîtrez qu'il comprend ces mêmes choses :
21,30 Car au jour de détresse le méchant est épargné au jour de la colère ils échappent
30 ...
30 que le méchant est réservé pour le jour de la perdition et conduit jusqu'au jour de la fureur.
21,31 Qui lui reprochera sa conduite en face ? qui lui rendra ce qu'il a fait ?
31 ...
21,32 On le dépose dans les tombeaux et on veille sur sa tombe
32 ...
32 Lui sera conduit aux sépulcres et il veillera parmi le monceau des morts ;
21,33 les mottes sont douces on pousse derrière lui le fleuve et tous les humains devant lui ils sont innombrables
33 ...
33 il a été doux aux graviers du Cocyte, il entraînera tout homme après lui, et ils sont innombrables devant lui.
21,34 Comme vous me consolez en vain ! vos réponses restent perfides
34 ...
34 Comment donc me consolez-vous en vain, puisqu'il a été démontré que votre réponse répugne à la vérité !
22,1 Éliphaz le Témanite répondit et dit :
1 ...
1 Alors, répondant, Éliphaz le Témanite dit :
22,2 — L’homme est-il utile à Dieu alors que le sage est utile à lui-même ?
2 ...
2 — Est-ce que l'homme peut-il être comparé à Dieu, malgré qu'il ait une science parfaite ?
22,3 Plait-il à Shaddaï que tu sois juste ? Y a-t-il un profit à ce que tes chemins soient intègres ?
3 ...
3 Qu'est-ce qui profite à Dieu, si tu est juste ? Ou que lui apportes-tu, si ta voie est sans tache ?
22,4 Est-ce à cause de ta crainte
Ven craignant qu'il te corrige
Vt'accusera et qu'il vient
Vviendra avec toi en jugement M?
4 ...
22,5 Ta malice n’est-elle pas immense ? Il n'y a pas de limite à tes fautes
5 ...
5 Et non à cause de ton immense malice et de tes iniquités infinies ?
22,6 Car
Vcar tu volais
Vprenais à gage tes frères sans motif, tu les dépouillais nus de leurs vêtements.
6 ...
22,7 Tu n'abreuvais pas d'eau l'altéré, tu refusais le pain à l'affamé.
7 ...
22,8 La terre était à l'homme fort le favori y habitait
8 ...
8 Par la force de ton bras tu possédais la terre, et, étant le plus puissant, tu la conservais.
22,9 Tu renvoyais les veuves les mains vides, les bras des orphelins étaient
Vtu les as brisés.
9 ...
22,10 Voilà pourquoi il y a des pièges autour de toi
Vtu es entouré de piéges, et des terreurs soudaines t'assaillent
Vqu'une crainte soudaine te trouble..
10 ...
22,11 Ou ne vois-tu pas les ténèbres et ces eaux abondantes qui te submergent ?
11 ...
11 Et tu pensais ne pas devoir voir les ténèbres ni être pressé par l'impétuosité des flots débordants?
22,12 Eloah n’est-il pas dans les hauteurs des cieux ? Vois la tête des étoiles comme elle est élevée !
12 ...
12 Ne penses-tu pas que Dieu est plus haut que le ciel, qu'il est au-dessus du sommet des étoiles ?
22,13 Tu disais : — Que connaît El ? Juge-t-il à travers la nuée ?
13 ...
13 Tu disais : — Que connaît Dieu ? Il juge comme à travers un brouillard.
22,14 Les nuages sont pour lui un voile il ne voit pas et ne parcourt le pourtour des cieux
14 ...
14 Les nuages sont sa cachette, il ne considère pas nos affaires et autour des points cardinaux du ciel il se promène.
22,15 Garderas-tu l'antique voie qu'ont parcouru les hommes pervers
15 ...
15 Désires-tu suivre le sentier des siècles qu'ont foulé des hommes iniques
22,16 qui furent emportés avant le temps ? Leurs fondations sont un torrent qui s'écoule
16 ...
16 qui furent enlevés avant leur temps et dont le fleuve a renversé leurs fondations ?
22,17 Eux qui disaient à El : Détourne-toi de nous ! Que peut leur faire Shaddaï ?
17 ...
17 Eux qui disaient à Dieu : — Détourne-toi de nous ! Et qui considéraient le Tout-Puissant comme s'il ne pouvait rien leur faire
22,18 Lui avait rempli de biens leurs maisons. Loin de moi le conseil des méchants !
18 ...
18 alors que lui avait rempli de biens leurs maisons. Que leur pensée soit loin de moi !
22,19 Les justes verront et se réjouiront, l'innocent se moquera d'eux.
19 ...
22,20 Voici notre ennemi anéanti ! Le feu dévore leur reste
20 ...
20 N'est-ce pas leur orgueil qui a été abattu ? Et le feu n'a-t-il pas dévoré leurs restes ?
22,21 Attache-toi à lui et apaise-toi en eux et le bonheur viendra vers toi
21 ...
21 Soumets-toi donc à lui et sois en paix ; par là tu auras les meilleurs fruits.
22,22 Prends
VReçois de sa bouche l'enseignement
Vla loi et mets ses paroles dans ton cœur.
22 ...
22,23 Si tu reviens à Shaddaï
Vau Tout-Puissant, tu seras rétabli Vet tu éloignes
Véloigneras l’iniquité de ta tente.
23 Si tu reviens et tu t'humilies devant le Seigneur, tu as mis loin de ta résidence l’iniquité.
23 ...
22,24 Jette les lingots dans la poussière celui d'Ophir dans les cailloux du torrent
24 ...
24 Il te donnera pour la terre du silex, et pour le silex des torrents d'or.
22,25 Shaddaï sera tes lingots un monceau d'argent pour toi
25 ...
25 Le Tout-Puissant sera contre tes ennemis, et l'argent sera amoncelé pour toi.
22,26 Alors tu mettras tes délices en Shaddaï
Vtu abonderas en délices dans le Tout-Puissant, et tu lèveras ton visage
Vta face vers Eloah.
VDieu.
26 ...
22,27 Tu le prieras et il t’écoutera
Vt’exaucera, tu t’acquitteras de tes vœux.
27 ...
22,28 Tu prendras une décision et elle réussira : sur tes chemins
Vvoies brillera la lumière.
28 ...
22,29 Lorsqu'ils abaissent, tu diras : En haut ! il sauvera les yeux abaissés
29 ...
29 Car celui qui aura été humilié sera dans la gloire, et celui qui aura baissé les yeux, celui-là même sera sauvé.
22,30 Il délivrera [celui qui n'est] pas innocent ;
VL'innocent sera sauvé, mais il sera délivré
Vsauvé par la pureté de tes
Vses mains.
30 Il délivrera l'innocent et sauve-toi par tes main pures.
30 ...
23,1 Job répondit et dit :
1 ...
1 Mais, répondant, Job dit :
23,2 — Aujourd’hui encore ma plainte est amère ma main pèse sur mon soupir
2 ...
2 — Maintenant encore mes paroles sont dans l'amertume et la violence de ma plaie est plus grave que mon gémissement.
23,3 Qui me donnera de savoir et de le trouver ? J'irai jusqu'à sa place.
3 ...
3 Qui m'accordera de le connaître et de le trouver, et d'aller jusqu'à son trône ?
23,4 J'exposerai la justice
Vma cause devant lui, j'emplirai ma bouche de reproches
Vrécriminations
4 ...
23,5 je connaîtrai
Vpour apprendre les mots qu'il me trouvera à me répondre, je comprendrai
Vet comprendre ce qu'il pourra me dire...
5 ...
23,6 Me disputera-t-il dans toute sa puissance ? Non ! Lui il prêtera attention à moi
6
6 Je ne veux pas qu'il me dispute avec une grande force ni qu'il me presse du poids de sa grandeur.
23,7 Alors un juste argumentera avec lui je serai à jamais délivré de mon juge
7 ...
7 Qu'il place en face de moi l'équité et que ma cause soit victorieuse !
23,8 mais
VSi je vais à l’orient, il n’y est
Vn'apparaît pas, à l’occident je ne l’aperçois pas.
8 ...
23,9 Il œuvre au sud et je ne le saisis pas
il se cache au nord je ne le trouve pas
9 ...
9 S'il c'est à gauche, que ferai-je ? je ne l'atteindrai pas ;
si je me tourne vers la droite, je ne le verrai pas.
23,10 Cependant il connaît mon chemin où je suis il m’examine je sortirai comme de l’or
10 ...
10 Cependant lui, il connaît ma voie, il m'a éprouvé comme l'or qui passe par le feu.
23,11 J'ai conservé mon pied dans
VMon pied a suivi sa trace, j'ai gardé son chemin
Vsa voie, je n'ai pas tourné.
Vne m'en suis pas écarté.
11 ...
23,12 Du commandement de ses lèvres
GDe ses commandements
VDes commandements de ses lèvres je ne me suis pas retiré
Gsuis pas éloigné ; de ma prescription
Gdans mon sein
Vet dans mon propre sein j'ai caché les mots sortis de sa bouche.
12 ...
23,13 Lui, il est en un et qui le détournera ?
Son âme désire, il fait.
13 ...
13 Car il est seul, et personne ne peut détourner sa pensée,
et tout ce que veut son âme, il le fait.
23,14 Car il accomplit ce qu'il a décrété et il y a en lui beaucoup [de projets] semblables !
14 ...
14 Lorsqu'il aura accompli en moi sa volonté, il y aura encore un grand nombre de moyens semblables à sa portée.
23,15 Voilà pourquoi je m'épouvante devant sa face, j’y pense et
Vet que, le considérant, je suis terrorisé par lui
Vtourmenté par la peur..
15 ...
23,16 EI amollit
VDieu a amolli mon cœur, Shaddaï m'effraie
Vle Tout-Puissant m'a effrayé.
16 ...
23,17 Car ce ne sont pas les ténèbres qui m'anéantissent, mais il a recouvert l'obscurité devant moi.
17 ...
17 Car je n'ai pas péri à cause des ténèbres qui me menacent, et l'obscurité n'a pas voilé ma face.
24,1 Pourquoi des temps ne sont-ils pas préservés de Shaddaï et ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ces jours ?
1 ...
1 Les temps ne sont pas cachés au Tout-Puissant, mais ceux qui le connaissent ignorent ses jours.
24,2 Ils déplacent
VLes uns ont déplacé les bornes, ils volent
Vvolé les troupeaux et les font
V ont fait paître.
2 ...
24,3 On conduit l'âne de l'orphelin on lie le bœuf de la veuve
3 ...
3 Ils ont chassé l'âne de l'orphelin, et ils ont pris en gage le bœuf de la veuve.
24,4 On écarte les pauvres du chemin les humbles de la terre se cachent ensemble
4 ...
4 Ils ont renversé la voie du pauvre, et ils ont opprimé en même temps les humbles de la terre.
24,5 Voici ils sortent [tels] des onagres dans le désert pour leur besogne cherchant une proie la steppe est pour lui du pain pour les enfants
5 ...
5 Les autres, comme des onagres dans le désert, sortent pour leur travail, cherchant une proie, ils préparent du pain à leurs enfants,
24,6 ils glanent son fourrage dans le champs et grapillent la vigne du méchant
6 ...
6 ils moissonnent le champ qui ne leur appartient pas, et vendangent la vigne de celui qu'ils ont opprimé par la force,
24,7 ils passent la nuit nus sans vêtement ils n'ont pas de couverture dans le froid
7 ...
7 ils renvoient les hommes nus, prenant les vêtement de ceux qui n'ont pas de couverture dans le froid,
24,8 Ils sont trempés par la pluie des montagnes faute d'abri ils embrassent le rocher
8 ...
8 eux que les pluies des montagnes trempent, et qui n'ayant pas de couverture, embrassent les rochers.
24,9 Ils arrachent du sein l'orphelin ils prennent des gages sur le pauvre
9 ...
9 Ils violentent en les pillant les orphelins et spolient le petit peuple.
24,10 Nus ils vont sans vêtement, affamés ils portent des gerbes.
10 Nus ils vont sans vêtement affamés ils portent des gerbes
10 Ils ont enlevé les épis aux nus, à ceux qui n'ont pas de vêtements, et à ceux qui ont faim.
24,11 Entre leurs murettes ils pressent ils foulent le pressoir et sont assoiffés
11 ...
11 Ils se sont reposés à midi, au milieu des provisions de ceux qui, après avoir foulé les pressoirs, ont souffert de la soif.
24,12 Dans les villes les hommes gémissent l'âme des blessés supplie Eloah ne prête pas attention à la prière
12 ...
12 Dans les villes, ils ont fait gémir les hommes, l'âme des blessés a crié et Dieu ne souffre pas que ce mal passe impuni.
24,13 Eux sont parmi les
Vont été rebelles à la lumière, ilsne connaissent pas son chemin
Vn'ont pas connu ses voies, ils n'habitent pas
Vne sont pas revenus par ses sentiers.
13 ...
24,14 Le meurtrier se lève à la lumière,
Vau point du jour, il tue l'affligé
Vl'indigent et le pauvre, il est
Vsera comme un voleur dans la nuit.
14 ...
24,15 L’œil de l’adultère épie le crépuscule, disant : — Personne ne me voit
V— Aucun œil ne me verra, dit-il, il met un voile au
Vcouvrira son visage.
15 ...
24,16 Dans l'obscurité on perce des maisons le jour ils se referment sur eux ils ne connaissant pas la lumière
16 ...
16 Il perce les maisons dans les ténèbres, comme au jour qu'ils s'étaient fixé, sans avoir connu la lumière.
24,17 Pour eux tous le matin est comme l'ombre de la mort car on reconnaît les terreurs de l'ombre de la mort
17 ...
17 Si subitement apparaît l'aurore, ils discernent l'ombre de la mort, et ainsi dans les ténèbres comme dans la lumière ils marchent.
24,18 Lui il
VIl est plus léger que la surface de l'eau,
Vque sa part sur la terre est
Vsoit maudite, il
Vqu'il ne se tourne
Vmarche pas vers
Vpar le chemin des vignes,
18 ...
24,19 la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux des neiges le shéol [ceux qui] pêchent
19 ...
19 qu'il passe des eaux des neiges à une chaleur excessive et son péché jusqu'aux enfers.
24,20 Le sein l'oublie, le ver (en faisait) ses délices
on ne se souvient plus de lui, l'injustice est brisée comme le bois.
20 ...
20 Que la miséricorde l'oublie, que les vers soient sa douceur,
qu'on ne se souvienne plus de lui mais qu'on le détruise comme un arbre infructueux.
24,21 Il fait
Va fait paître la stérile qui n'a pas engendré
Vn'engendre pas, il ne fait pas
Vn'a pas fait de bien à la veuve.
21 ...
24,22 Il tire dans sa force les puissants, il se lève, il ne croit plus en la vie
22 ...
22 Il a abattu les forts par sa force ; et lorsqu'il sera ferme, il ne croira pas en sa vie.
24,23 il lui donne la sécurité il est en confiance
ses yeux sont sur leurs chemins
23 ...
23 Dieu lui a donné un lieu de pénitence et lui en abuse pour s'enorgueillir,
mais les yeux de Dieu sont sur ses voies.
24,24 Ils se sont élevés un peu et ils ne sont plus
ils tombent comme tout ils sont moissonnés ils sont coupés comme la tête des épis
24 ...
24 Ils se sont élevés pour peu de temps et ils ne subsisteront pas,
ils seront humiliés comme toutes choses et seront enlevés, brisés comme des sommités d'épis.
24,25 S’il n’en est pas ainsi, qui me démentira et réduira mes paroles à néant ?
25 ...
25 S’il n’en est pas ainsi, qui peut me convaincre d'avoir été menteur et placer devant Dieu mes mots ?
25,1 Bildad le Shouite répondit et dit :
1 ...
1 Or, répondant, Baldad le Suïte, dit :
25,2 — L'autorité et la terreur sont en celui qui établit la paix dans ses hauteurs.
2 ...
2 La puissance et la terreur sont avec lui, qui établit la concorde dans ses hauts lieux.
25,3 Y a-t-il un nombre à ses légions ? Sur qui sa lumière ne se lève-t-elle pas ?
3 ...
3 Ses soldats sont-ils dénombrés ? Sur qui sa lumière ne se lèvera-t-elle pas ?
25,4 Comment un homme serait-il juste devant El ?
Vpeut-il être justifié par rapport à Dieu Comment un fils de la femme serait-il
Vou celui qui est né d'une femme paraître pur ?
4 ...L`homme peut-il être justifié devant Dieu, Et celui qui est né d`une femme peut-il paraître pur ?
25,5 Voici, même la lune ne brille pas, les étoiles ne sont pas pures à ses yeux.
5 ...
25,6 Combien plus l’homme, ce vers
Vcette pourriture, le fils de l’homme, ce vermisseau !
6 ...
26,1 Job répondit et dit :
1 ...
1 Alors, répondant, Job dit :
26,2 — Comme tu aides celui qui n'a pas de force et secours le bras sans puissance !
2 ...
2 — De qui es-tu le soutien ? Est-ce d'un homme faible ? et soutiens-tu le bras de celui qui n'est pas fort ?
26,3 Comme tu conseilles celui qui n'a pas de sagesse ! Quelle grande subtilité tu manifestes !
3 ...
3 À qui as-tu donné conseil ? peut-être à celui qui n'a pas de sagesse et tu as montré ta très grande prudence.
26,4 À qui dis-tu des paroles ? De qui l'inspiration qui sort de toi ?
4 ...
4 Qui as-tu voulu enseigner ? N'est-ce pas celui qui a créé ton souffle ?
26,5 VVoici les Rephaïm frémissent sous les eaux
Vque gémissent sous les eaux les géants et leurs habitants.
Vceux qui habitent avec eux.
5 ...
26,6 Le shéol
VL'enfer est nu devant lui, la perdition n’a aucun voile.
6 ...
26,7 Il étend le nord sur le vide, il suspend la terre au néant.
7 ...
7 C'est lui qui étend l'aquilon sur le vide, et suspend la terre sur le néant.
26,8 Il enferme les eaux dans ses nuages et les nues ne se percent pas sous elles
8 ...
8 C'est lui qui lie les eaux dans ses nuages pour qu'elles ne se précipitent ensemble ici-bas.
26,9 Il protège
VC'est lui qui tient la face d'un
Vde son trône, il
Vet qui étend sur lui son nuage.
9 ...
26,10 Il a tracé un cercle à la surface des eaux comme limite de la lumière et des ténèbres
10 ...
10 Il a entouré les eaux de limites, jusqu'à ce que finissent la lumière et les ténèbres.
26,11 Les colonnes du ciel s’ébranlent elles s'étonnent à sa menace
11 ...
11 Les colonnes du ciel s’ébranlent, elles s'épouvantent à son hochement de tête.
26,12 Par sa puissance il agite la mer par sa sagesse il brise l’orgueil
12 ...
12 Par sa puissance, les mers se sont soudain rassemblées, sa prudence a brisé le superbe.
26,13 Par son souffle les cieux ont leur beauté sa main a transpercé le serpent fuyard
13 ...
13 Son souffle a orné les cieux, l'adresse de sa main a éconduit le serpent tortueux.
26,14 Telles sont les limites de ses chemins
quel léger chuchotement nous en percevons !
le tonnerre de sa puissance qui le comprendra ?
14 ...
14 Voila ce a été dit est d'une partie de ses voies,
et comme nous n'avons entendu qu'une petite goutte de ses paroles,
qui pourra comprendre le tonnerre de sa grandeur ?
27,1 Job continua a exposer son proverbe et dit
1 ...
1 Job ajouta, reprenant encore sa parabole, et dit :
27,2 — Par El vivant qui me refuse justice, par Shaddaï qui rend amère mon âme
2 ...
2 — Vive Dieu, qui a écarté mon jugement, et le Tout-Puissant, qui a plongé mon âme dans l'amertume !
27,3 aussi
VAussi longtemps que le souffle sera en moi
Vqu'il restera en moi un soupir, et l'esprit d'Eloah
Vle souffle de Dieu dans mes narines,
3 ...
27,4 mes lèvres ne diront rien d’injuste
Vpas d'iniquité, ma langue ne prononcera
Vméditera pas de mensonge.
4 ...
27,5 Malheur à
VLoin de moi si je vous justifie
Vde vous juger justes !
Jusqu’à ce que j’expire je n'abandonnerai pas mon innocence.
5 ...
27,6 Je tiens à ma justice et je ne lâcherai pas
mon cœur ne me reproche aucun de mes jours
6 ...
6 Je n'abandonnerai pas la justification que j'ai commencé à présenter,
car mon cœur ne me reproche rien dans toute ma vie.
27,7 Que mon ennemi soit comme le méchant,
Vl'impie, mon adversaire comme l'injuste !
7 ...
27,8 Quel est l’espoir de l'impie quand on arrachera quand Eloah retirera son âme ?
8 ...
8 Quel est l’espoir de l'hypocrite, s'il vole par avarice et que Dieu ne libère pas son âme ?
27,9 El
VDieu écoutera-t-il son cri quand viendra sur lui la détresse
Vl'angoisse?
9 ...
27,10 Fait-il ses délices de Shaddaï ? appelle-t-il Eloah en tout temps ?
10 ...
10 Ou pourra-t-il se délecter dans le Tout-Puissant et invoquer Dieu en tout temps ?
27,11 Je vous enseignerai la main de El je ne cacherai pas ce qui est avec Shaddaï
11 ...
11 Je vous enseignerai par la main de Dieu ce que possède le Tout-Puissant, et je ne le cacherai pas.
27,12 Voici, vous tous, vous avez vu
Vle savez. Pourquoi avez-vous bavardé en vain
Vdites-vous des choses vaines sans raison ?
12 ...
27,13 Telle est la part de l'homme méchant auprès de El ils recevront de Shaddaï l’héritage des violents
13 ...
13 Telle est la part de l'homme impie auprès de Dieu, l’héritage que les violents recevront du Tout-Puissant.
27,14 S’il multiplie ses fils, c’est pour le glaive, ses rejetons ne seront pas rassasiés de pain.
14 ...
14 Si ses fils se multiplient, ils appartiendront au glaive, et ses descendants ne seront pas rassasiés de pain.
27,15 Ses survivants
VCeux qui resteront de lui seront ensevelis dans la malemort,
Vl'anéantissement, et ses veuves ne pleureront pas.
15 ...
27,16 S’il amasse l’argent comme de la poussière,
Vterre, s’il prépare les vêtements comme de l'argile,
16 ...
27,17 il les préparera, mais le juste s'habillera, et l'argent, un innocent le partagera.
17 ...
27,18 Il bâtit comme la mite sa maison, et comme un veilleur il s'est fait une cabane
Vun abri.
18 ...
27,19 Riche il se couche
Gcouché et il n'est pas rassemblé
Gajoutera pas ; il a ouvert ses yeux et il n’est pas.
19 Riche quand il se couchera, il n'emportera rien avec lui ; il ouvrira ses yeux et il ne trouvera rien.
19 ...
27,20 Les terreurs fondront comme les eaux de nuit une tempête l'enlève
20 ...
20 La disette fondra sur lui comme l'eau, pendant la nuit la tempête l'oppressera.
27,21 Un vent d'est l’emportera et il partira il l’arrachera de son lieu
21 ...
21 Un vent brûlant le saisira et l’emportera ; et comme un tourbillon l'arrachera de son lieu.
27,22 Il lancera contre lui et ne l'épargne pas, il fuit vraiment sa main.
22 ...
22 Il se jettera sur lui, et ne l'épargnera pas ; fuyant il s'enfuira de sa main.
27,23 On battra des mains à son sujet de son lieu, on sifflera sur lui.
23 ...
23 Il serrera ses mains sur lui, et sifflera contre lui, en voyant sa place.
28,1 Car il y a pour l’argent une source et pour l’or un lieu où on l'affine
1 ...
1 Il y a des saillies pour les veines de l'argent et pour l'or, un récipient où il est fondu ;
28,2 Le fer est tiré de la poussière et la pierre fond le cuivre
2 ...
2 le fer est tiré de la terre et la pierre dissoute par la chaleur est changée en airain :
28,3 Il a mis un terme aux ténèbres et a scruté jusqu’à la limite
la pierre obscure et ténébreuse.
3 ..
3 il a fixé un temps pour les ténèbres et lui-même considère la fin de l'univers,
aussi bien la pierre dans l'obscurité que l’ombre de la mort.
28,4 On ouvre un torrent loin du résident, les oubliés balancent sans toucher le sol loin des hommes ils pendent.
4 ...
4 Un torrent sépare d'un peuple séjournant à l'étranger, ceux qu'a oubliés le pied de l'homme indigent et qui sont hors du chemin.
28,5 La terre d'elle sort le pain et elle est retournée par dessous comme par un feu
5 ...
5 La terre d'où naissait le pain, a été retournée sur place par le feu :
28,6 Ses pierres sont le lieu du saphir elle a des poussières d’or
6 ...
6 ses pierres recèlent le saphir, et ses mottes de l'or.
28,7 L’oiseau de proie n’en connaît pas le sentier l’œil du vautour ne l'aperçoit pas
7 ...
7 L’oiseau en a ignoré le sentier, et l’œil du vautour ne l'a pas perçu ;
28,8 Les fils de l'orgueil ne l’ont pas foulé, le lion n’y a pas passé
8 ...
8 les fils des marchands ne l’ont pas foulé, et la lionne ne l'a pas traversé ;
28,9 On porte sa main sur le roc, on retourne les montagnes depuis la racine.
9 ...
9 il a tendu la main vers le silex, renversé des montagnes jusqu'à leurs racines,
28,10 Il fend des Nils dans les rochers et son œil voit toute chose précieuse.
10 ...
10 creusé des fleuves dans les rochers, et son œil a vu toute chose précieuse ;
28,11 On sèche les sources des rivières, la cachette fait sortir la lumière
11 ...
11 il a aussi scruté les profondeurs des fleuves, et mis en lumière des choses cachées ...
28,12 Mais la Sagesse
Vsagesse, où sera-t-elle trouvée
Vse trouve-t-elle ? Où
VQuel est le lieu de l’Intelligence
Vintelligence ?
12 ...
28,13 L’homme ne connaît pas sa valeur elle n'est pas trouvée sur la terre des vivants
13 ...
13 L’homme ne connaît pas son prix, et il n'est pas non plus trouvé sur la terre de ceux qui vivent dans les délices.
28,14 L’abîme dit : — Elle n’est pas en moi ; la mer dit
Vaffirme aussi : — Elle n’est pas avec moi.
14 ...
28,15 Elle n'est pas donnée contre de l’or pur son prix n'est pas pesé en argent
15 ...
15 On ne la donnera pas pour de l’or pur, et on ne l'échangera pas contre de l'argent au poids.
28,16 Elle n'est pas évaluée par l’or d’Ophir par l’onyx précieux et le saphir
16 ...
16 On ne la comparera pas aux étoffes colorées des Indes, ni à la pierre la plus précieuse, la sardoine ou le saphir.
28,17 L’or et le verre ne l'égalent pas son équivalent n'est pas un vase d’or fin
17 ...
17 On ne lui égalera pas l'or et le cristal, et on ne l'échangera pas contre des vases d'or.
28,18 Corail et cristal ne sont pas rappelés
le prix de la sagesse est plus que les perles
18 ...
18 Les choses excellentes et éminentes ne seront pas mentionnées en comparaison,
mais la sagesse est tirée loin des yeux.
28,19 La topaze de Kush ne l’égale pas elle n'est pas évaluée par l'or pur
19 ...
19 La topaze d'Éthiopie ne l’égalera pas, et elle ne sera pas non plus comparée aux teintures les plus éclatantes.
28,20 Mais la Sagesse
Vsagesse d'où vient-elle ? Où
VQuel est le lieu de l’Intelligence
Vintelligence ?
20 ...
28,21 Elle est préservée des yeux de tous les vivants elle est cachée aux oiseaux du ciel
21 ...
21 Elle est cachée aux yeux de tous les vivants, elle est inconnue aux oiseaux mêmes du ciel.
28,22 La destruction
Vperdition et la mort ont dit : — Par nos oreilles nous avons entendu sa rumeur.
VNous en avons entendu la renommée de nos oreilles.
22 ...
28,23 Dieu comprend sa voie, c'est lui-même qui connaît son lieu.
23 ...
28,24 Car lui regarde jusqu’aux extrémités de la terre, il voit sous tout le ciel
24 ...
24 Car c'est lui qui regarde jusqu’aux extrémités de la terre, il voit toutes les choses qui sont sous le ciel,
28,25 lorsqu'il a fait au vent son poids il a mis les eaux dans la balance
25 ...
25 lui qui a fait un poids aux vents et qui a pesé les eaux selon leur mesure.
28,26 quand il a fait la règle pour la pluie et le chemin pour les voix de l'éclair
26 ...
26 Quand il imposait aux pluies une loi et une voie aux orages retentissants,
28,27 Alors
Vc'est alors qu'il la vit, la déclara, la fonda etM même la scruta.
27 ...
28,28 Et il dit à l’homme : — Voici, la crainte du Seigneur, c'est la sagesse, et fuir le mal, l’intelligence.
28 ...
29,1 Job continua de proférer son discours et dit :
1 ...
1 Job prenant encore de nouveau sa parabole, dit :
29,2 Qui me rendra comme les mois d’autrefois comme aux jours où Dieu me gardait ?
2 ...
2 — Qui m'accordera que je sois comme dans les anciens mois, comme aux jours où Dieu me gardait ?
29,3 Quand sa lampe brillait sur ma tête, et qu'à sa lumière je marchais dans les ténèbres,
3 ...
29,4 comme j'étais au jour de mon hiver, dans l'initimité de Dieu sur ma tente
4 ...
4 comme j'étais au jour de mon adolescence, quand secrètement Dieu était dans ma tente,
29,5 quand Shaddaï était encore avec moi et mes fils autour de moi
5 ...
5 quand le Tout-Puissant était avec moi, et qu'autour de moi étaient mes enfants,
29,6 quand mes pas baignaient dans la crême et le rocher faisait jaillir pour moi des flots d’huile
6 ...
6 quand je lavais mes pieds dans le beurre, et que le rocher répandait pour moi des ruisseaux d’huile.
29,7 Lorsque je sortais à la porte de la ville sur la place je faisais préparer mon siège
7 ...
7 quand je m'avançais vers la porte de la cité, et qu'on me préparait sur la place publique un siège ?
29,8 les jeunes hommes me voyaient et se cachaient, les anciens, se levant, se tenaient debout.
8 ...
29,9 Les princes retenaient leurs paroles et mettaient la main sur leur bouche
9 ...
9 Les princes cessaient de parler et posaient le doigt sur leur bouche.
29,10 la voix des chefs se cachait leur langue collait à leurs palais
10 ...
10 Les chefs retenaient leurs voix, leur langue collait à leur palais,
29,11 car une oreille
VL'oreille qui entendaitM et me proclamait heureux, un
Vet l'œil voyaitM et me rendait témoignage,
11 ...
29,12 car je sauvais
Vj'avais délivré le pauvre qui suppliait et l’orphelin qui n'avait pas de secours.
12 ...
29,13 La bénédiction du mourant venait sur moi, je réjouissais
Vconsolais le cœur de la veuve.
13 ...
29,14 Je revêtais la justice et elle me revêtait, mon droit
Vjugement était comme mon manteau et mon turban
Vdiadème.
14 ...
29,15 J’étais les yeux de l’aveugle c'était moi les pieds du boiteux
15 ...
15 J’étais l'œil pour l’aveugle, le pied du boiteux.
29,16 J’étais un père pour les pauvres, je menais Vavec grande diligence le procès de celui que je connaissais pas.
16 ...
29,17 Je brisais les mâchoires de l’injuste et de ses dents j'arrachais la proie.
17 ...
29,18 Je disais : — Je mourrai dans mon nid
VC'est dans mon petit nid que je mourrai, et comme le sable
Vpalmier je multiplierai mes jours.
18 ...
29,19 Mes racines seront ouvertes vers les eaux la rosée passera la nuit dans mes branches
19 ...
19 Ma racine s'étend le long des eaux et la rosée s'attardera sur ma moisson.
29,20 Ma gloire sera nouvelle avec moi et mon arc se renouvellera dans ma main
20 ...
20 Ma gloire sera toujours renouvelée et mon arc dans ma main sera placé.
29,21 On m’écoutait et on attendait on se taisait pour mon conseil
21 ...
21 Ceux qui m'écoutaient attendaient la sentence ; dans l'attente, ils se taisaient pour mon conseil,
29,22 Après ma parole on ne répliquait pas sur eux se déversait mon discours
22 ...
22 à mes mots, ils n'osaient rien ajouter : sur eux distillait mon discours,
29,23 on m’attendait
Vils m'attendaient comme la pluie, on ouvrait la
Vet ouvraient leur bouche comme pour l'averse Vtardive.
23 ...
29,24 Je riais sur eux ils ne croyaient pas la lumière de mon visage on ne la faisait pas tomber
24 ...
24 Si parfois je riais sur eux, ils ne croyaient pas, la lumière de mon visage ne tombait pas à terre.
29,25 Je choisissais leur chemin je m'asseyais en tête
je siégeais comme un roi dans sa troupe comme celui qui console les endeuillés.
25 ...
25 Si je voulais aller vers eux, je m'asseyais en tête,
et, lorsque j`étais assis comme un roi, entouré de son armée, j`étais toutefois le consolateur des endeuillés.
30,1 Et maintenant rient sur moi des plus jeunes que moi dont je méprisais les pères les mettant parmi les chiens de mon troupeau
1 ...
1 Mais maintenant me raillent les plus jeunes, dont je n'aurais pas daigné mettre les pères avec les chiens de mon troupeau.
30,2 même la force de leur bras qu'était-elle pour moi ? la vigueur périssait pour eux
2 ...
2 La force de leurs mains ne comptait en rien pour moi et leur vie même était considérée comme indigne,
30,3 Desséchés par la misère et la faim
ils rongaient la terre desséchée depuis longtemps dévastation et désolation
3 ...
3 stériles par la misère et la faim,
eux qui rongeaient dans une solitude desséchée, calamité et misère,
30,4 Ils cueillaient l'arroche sur les buissons la racine des genêts était leur pain
4 ...
4 ils mangeaient des herbes et les écorces des arbres, la racine des genièvres était leur provision,
30,5 Ils étaient chassés de la communauté on criait sur eux comme des voleurs
5 ...
5 eux qui arrachaient ces choses dans les vallées, et qui, lorsqu'ils en trouvaient quelqu'une, y accouraient en criant.
30,6 Ils habitaient dans les torrents à sec les creux de la terre et des rochers
6 ...
6 Ils habitaient dans des déserts auprès des torrents, dans les cavernes de la terre, ou sur les graviers,
30,7 ils criaient parmi les rochers ils se rassemblaient sous les ronces
7 ...
7 qui au milieu de semblable choses se réjouissaient et trouvaient des délices à être sous les ronces.
30,8 fils de fous et même fils d'hommes sans nom, ils sont frappés par le pays
8 ...
8 Fils de fous et d'ignobles, ils ne paraissant pas du tout sur la terre.
30,9 Et maintenant je suis leur chanson et je suis leur discours
9 ...
9 Maintenant je suis l'objet de leurs cantiques, je suis devenu pour eux une fable !
30,10 Ils m'ont en horreur ils s'écartent de moi ils ne détournent pas le crachat de mon visage
10 ...
10 Ils m'ont en horreur, ils fuient loin de moi, ils ne craignent pas de me cracher au visage
30,11 Comme ma corde est détendue et il m'humilie ils rejettent de moi tout frein
11 ...
11 car il a ouvert son carquois et m'a affligé, il a posé un frein dans ma bouche.
30,12 Ils se lèvent à ma droite
ils poussent mon pied ils tracent vers moi un chemin de détresse
12 ...
12 À la droite de mon lever, mes malheurs ont aussitôt surgi ;
ils ont renversé mes pieds et m'ont oppressé, comme sous des flots, dans leurs sentiers.
30,13 Ils ont barré mes sentiers ils travaillent à ma ruine ils n'ont pas d'aide
13 ...
13 Ils ont barré mes chemins, ils m'ont tendu un piège et ils ont prévalu, et il n'y a eu personne pour me porter secours.
30,14 Comme par une large brêche ils arrivent par la dévastation ils déferlent
14 ...
14 Comme par un mur brisé et une porte ouverte, ils ont fondu sur moi et se sont précipités sur mes misères.
30,15 Les terreurs se tournent contre moi, ma noblesse chasse comme le vent, mon salut est passé comme un nuage
15 ...
15 Je suis réduit au néant, tu as emporté comme le vent ce qui m'est cher, mon salut est passé comme un nuage.
30,16 Et maintenant mon âme s'écoule en moi les jours d’affliction m’ont saisi
16 ...
16 Et maintenant mon âme se flétrit au dedans d'elle-même, les jours d’affliction me possèdent,
30,17 La nuit perce mes os de sur moi, mes rongeurs ne se reposent pas
17 ...
17 la nuit mes os sont perforés de douleur et ceux qui me dévorent ne dorment pas.
30,18 Dans la multitude de
GAvec grande puissance mon vêtement s'est déguisé
Gil a pris possession de mon vêtement, comme le col de ma tunique il me serre
Gm'a entouré.
18 Par leur multitude mon vêtement se consume, et ils me ceignent comme un col de tunique.
18 ...
30,19 Il m’a jeté dans la boue je suis comme poussière et cendre
19 ...
19 Je suis comparable à la boue, semblable à la poussière et à la cendre.
30,20 Je crie vers toi et tu ne me réponds pas je me tiens debout et tu me considères
20 ...
20 Je crie vers toi et tu ne m'écoutes pas, je me tiens debout et tu ne me regardes pas.
30,21 Tu deviens cruel envers moi par la force de ta main tu me brimes
21 ...
21 Tu deviens cruel envers moi, par la dureté de ta main tu t'opposes à moi,
30,22 Tu me prends sur le vent tu me fais chevaucher tu dissous mon succès
22 ...
22 tu m'as élevé, et me posant comme sur le vent, tu m'as écrasé avec force.
30,23 Car je le sais tu me mènes à la mort à la maison préparée pour tout vivant
23 ...
23 Car, je le sais, tu me livreras à la mort, là où est préparée une maison pour tous les vivants.
30,24 Cependant il ne tend pas la main dans la ruine quand dans son désastre pour eux un šûa‘.
24 ...
24 Cependant tu n'étends pas ta main vers leur détresse, mais s'ils tombent, tu les sauveras.
30,25 N’avais-je pas pleuré pour celui dont les jours sont durs ? Mon âme ne s’est-elle pas affligée pour le pauvre ?
25 ...
25 Je pleurais jadis sur celui qui était affligé, mon âme était compatissante envers le pauvre.
30,26 Quand j'attendais le bonheur est venu le malheur
j'espérais la lumière la ténèbre est venue
26 ...
26 J'attendais de bonnes choses, de mauvaises sont venues à moi
j'espérais la lumière, les ténèbres se sont répandues.
30,27 Mes entrailles bouillonnent et ne se taisent pas les jours d’affliction m'ont atteint
27 ...
27 Mes entrailles bouillonnent sans le moindre repos, les jours d’affliction m'ont atteint.
30,28 Je marche noirci non par le soleil je me lève dans l'assemblée je crie
28 ...
28 Je marchais triste, sans fureur ; me dressant, au milieu de la foule, j'ai crié.
30,29 Je suis devenu frère des chacals compagnon des filles de l’autruche
29 ...
29 Je suis devenu frère des dragons, compagnon des autruches.
30,30 Ma peau noircit sur moi, mes os brûlent de fièvre.
30 ...
30 Ma peau est devenue noire, et mes os se sont desséchés dans une ardeur brûlante.
30,31 Ma cithare n'est que pour une lamentation ma flute pour la voix des pleurs
31 ...
31 Ma cithare s'est changée en plainte funèbre, mon instrument en voix de pleurs.
31,1 J’avais fait une alliance avec mes yeux pourquoi aurais-je examiné une vierge ?
1 ...
1 J’avais fait une alliance avec mes yeux pour ne pas même penser à une vierge.
31,2 Quelle part de Dieu d’en haut ? [Quel] héritage de Shaddaï des hauteurs ?
2 ...
2 Car autrement quelle part d'en-haut Dieu aurait-il pour moi et quel héritage des cieux, le Tout-Puissant ?
31,3 La ruine n’est-elle pas pour le méchant et le malheur pour les faiseurs d’iniquité ?
3 ...
3 La perdition n’est-elle pas pour l'inique et la ruine pour les faiseurs d'injustices ?
31,4 Ne considère-t-il pas lui mes voies ? ne compte-t-il pas tous mes pas ?
4 ...
31,5 Si j’ai marché avec
Vdans la vanité, si mon pied s'est hâté dans la tromperie,
5 ...
31,6 qu'il me pèse dans les balances de la justice
Vune juste balance et Dieu connaîtra mon intégrité.
Vma simplicité.
6 ...
31,7 Si mon pas s'est écarté du chemin
Vde la voie
et si mon cœur a suivi mes yeux, et si une souillure s’est attachée à mes mains,
7 ...
31,8 que je sème et qu'un autre mange que mes rejetons soient déracinés
8 ...
8 que je sème et qu'un autre mange, que ma descendance soit éradiquée.
31,9 Si mon cœur a été séduit par une femme, si je me suis mis en embuscade
Vj'ai dressé des embûches à la porte de mon compagnon
Vami,
9 ...
31,10 que ma femme se mette à moudre pour un autre que d'autres s'inclinent sur elle
10 ...
10 que ma femme se prostitue pour un autre, que d'autres couchent avec elle !
31,11 car c’est là une abomination une faute [passible] des juges
11 ...
11 Car c'est là un sacrilège, une iniquité très grande.
31,12 car c'est un feu qui dévore jusqu’à la ruine, qui déracine tout mon revenu.
12 ...
12 C'est un feu qui dévore jusqu'à la perdition et qui déracine tout ce qui germe.
31,13 Si j’ai rejetté le droit de mon serviteur ou de ma servante quand ils étaient en litige avec moi
13 ....
13 Si j’ai dédaigné d'aller en jugement avec mon serviteur et ma servante quand ils étaient en litige avec moi,
31,14 Que ferai-je quand Dieu se lèvera ? Quand il visitera, que répondrai-je ?
14 ...
14 que ferai-je lorsque Dieu se lèvera pour juger ? Quand il m'interrogera, que lui répondrai-je ?
31,15 Celui qui m’a fait dans le ventre ne l’a-t-il pas fait lui aussi ? et n'est-ce pas le même qui nous a créés dans le sein ?
15 ...
15 Celui qui m’a fait dans l'utérus, n'est-il pas celui qui l'a fait lui aussi, et le même qui m'a formé dans le matrice ?
31,16 Si j’ai refusé aux pauvres ce qu’ils désiraient,
Vvoulaient, et si j’ai fait languir les yeux de la veuve,
16 ...
31,17 si j’ai mangé seul mon morceau de pain, et si que l’orphelin n'en a pas mangé
17 ...
31,18 Car depuis mon enfance je l'ai élevé comme un père, depuis le ventre de ma mère je l'ai guidée.
18 ...
18 car depuis mon enfance la pitié a grandi avec moi, elle est sortie avec moi du ventre de ma mère,
31,19 Si j’ai vu un mourant sans vêtements un pauvre sans couverture
19 ...
19 si j’ai détourné mes yeux de celui qui périssait faute de vêtements, et du pauvre dépourvu même de couverture,
31,20 si ses reins ne m'ont pas béni, s'il ne s'est pas réchauffé de la toison des mes moutons
20 ...
20 si ses reins ne m'ont pas béni, et s'il ne s'est pas réchauffé avec la toison de mes brebis,
31,21 si j’ai levé la main contre un orphelin parce que je me voyais une aide à la porte
21 ...
21 si j’ai levé la main sur l'orphelin, quand je me voyais supérieur à la porte,
31,22 que mon épaule se détache du tronc, que mon bras soit arraché de l’humérus.
22 que mon épaule tombe séparée de sa jointure, et que mon bras avec tous mes os soit entièrement brisé :
31,23 Car le châtiment de Dieu m'épouvante devant sa majesté je ne peux rien
23 ...
23 car j'ai toujours craint Dieu comme des flots agités au-dessus de moi et je ne peux pas supporter son poids.
31,24 Si j’ai mis dans l’or mon assurance si j’ai dit à l’or pur : — Ma confiance !
24 ...
24 Si j’ai pensé que l’or était ma force, si j’ai dit à l’or pur : — Ma confiance !
31,25 si je me suis réjoui de la grandeur de ma force de la puissance de ma main
25 ...
25 si je me suis réjoui de toutes mes richesses, de ce que ma main avait obtenu beaucoup,
31,26 si j'ai vu que le soleil brillait la lune précieuse qui allait
26 ...
26 si j'ai vu que le soleil brillait, la lune qui allait admirablement,
31,27 si mon cœur a été séduit
Vs'est livré à la joie en secret, si ma main a embrassé ma bouche,
27 ...
31,28 cela aussi est faute [passible] des juges j’aurais renié le Dieu Très-Haut
28 ...
28 ce qui est une iniquité très grande, un reniement du Dieu Très-Haut.
31,29 Si je me suis réjoui de la ruine de mon ennemi si j’ai exulté quand le malheur l’a trouvé
29 ...
29 Si je me suis réjoui de la ruine de celui qui me haïssait, si j’ai exulté parce qu'un malheur lui survenait,
31,30 je n’ai pas laissé mon palais pécher en demandant avec serment sa mort
30 ...
30 je n’ai pas laissé mon palais pécher en souhaitant la malédiction de son âme.
31,31 les gens de ma tente ne disaient-ils pas : Qui trouvera celui qui n'a pas été rassasié de sa viande ?
31 ...
31 Si les hommes de ma tente n'ont pas dit : — Qui nous donnera de sa chair, pour que nous soyons rassasiés ?
31,32 l’étranger ne passait pas la nuit dehors, j'ouvrais mes portes à la route.
32 ...
32 le voyageur n'est pas resté dehors, ma porte était ouverte aux passants.
31,33 Si j’ai couvert comme un homme mes fautes si j'ai caché en mon sein mes péchés
33 ...
33 Si j’ai couvert comme un homme mon péché, si j'ai scellé en mon sein mon iniquité,
31,34 parce que j'avais peur de la foule nombreuse que le mépris des familles me terrifiait
je me taisais et ne passait pas la porte
34 ...
34 si j'ai eu peur de la foule nombreuse, et si le mépris des proches me terrifiait,
si je n'ai pas plutôt gardé le silence sans sortir de la porte :
31,35 Qui me donnera quelqu'un qui m'écoute ? voici mon tav, que Shaddaï me réponde ! Que mon adversaire écrive aussi un libelle !
35 ...
35 qui me donnera quelqu'un qui m'écoute afin que le Tout-Puissant entende mon désir et que celui qui juge écrive lui-même un libelle
31,36 Ne le porterai-je pas sur mon épaule ? je le ceindrai comme une couronne
36 ...
36 pour que je le porte sur mon épaule et que je le ceigne comme ma couronne !
31,37 je lui déclarerai le nombre de mes pas comme un prince je m’approcherai de lui
37 ...
37 À chacun de mes pas j'en prononcerai les paroles, je le présenterai comme à un prince.
31,38 Si ma terre crie contre moi si ses sillons pleurent ensemble
38 ...
38 Si ma terre crie contre moi, si ses sillons pleurent avec elle,
31,39 si j’ai mangé ses produits sans argent si j'ai respiré l'âme de ses maîtres
39 ...
39 si j’ai mangé ses fruits sans argent, si j'ai affligé l'âme de ses agriculteurs,
31,40 que sortent des ronces au lieu du froment de l’ivraie au lieu de l'orge
Fin des paroles de Job
40 ...
40 que pour froment me poussent des ronces et pour orge des épines !
Ici finissent les mots de Job.
16,17 j'ai souffert cela sans injustice La Passion du Christ : interprétation typologique
Jésus a les yeux bandés et est moqué. L'image est accompagnée des citations de Jr 20 et de Jb 16, auxquelles renvoie cette scène. Le monogramme de l'artiste, (1546-1624), et les initiales du graveur, , sont situés dans la partie inférieure de l'image.
7,6 mes jours s'en vont plus vite que n'est coupé le fil du tisserand et les voici consumés Tissage et tressage symboles de la condition humaine Éclose non seulement dans les cours, mais aussi dans les ateliers des artisans, la sagesse biblique détecte dans les travaux manuels de nombreux symbolismes existentiels profonds. Elle est sensible en particulier à ceux qui émergent des activités de fil et d’aiguilles, où doivent s’allier patience et dextérité, du côté de l’artisan, et où la solidité de l’étoffe doit triompher de la fragilité du fil, du côté de la toile. En résultent de beaux symboles, depuis l’image du Dieu tisserand, jusqu’à celle de la condition humaine, alternance de bonheurs et de malheurs où l’homme se sent filé, tressé, brodé, ou usé, troué, stoppé, reprisé, ravaudé, raccomodé…
La plasticienne contemporaine Nicole Dufour renouvelle cette méditation. Elle explore les virtualités symboliques du tissage dans des sortes de gammes visuelles où se voit le temps, la patience et l’habileté du filage, le temps et la complication du tissage, les stoppages, reprisages ou ravaudages comme autant de symboles des (més-)aventures de la chair.
7,14 tu m'effraies par des songes Job effrayé
Les Illustrations du Livre de Job est un livre d'artiste de
, publié en 1826, composé d'une série de vingt-deux gravures en taille-douce, qui illustrent le Livre de Job. Cette série, éditée à 315 exemplaires, est complétée par deux séries d’aquarelles préparatoires sur le même sujet (en 1805-1806 et en 1821), et par plusieurs autres œuvres. Considérée comme une des plus hautes réalisations de dans le domaine du livre d'art et l'un des chefs-d'œuvre de la gravure, cette série a été aussi un des rares succès commercial et critique pour7,20s Pourquoi m'as-tu mis contre toi ? Job au désespoir
11,1–20 La figure de l'orant qu'incarne Job ici, (Jb 11,13) a été représentée dès les premiers temps de l'ère chrétienne, comme sur cette fresque de Noé dans une catacombe romaine :
Noé est ici représenté les bras ouverts, le regard vers le ciel. Une colombe apparaît en tenant dans son bec des branches de laurier, symbole de l'Esprit-Saint qui descend pour répondre à sa supplication.
21,33 Cocyte (V) Inculturation et génie de Jérôme « il a été doux aux graviers du Cocyte » : Jérôme décide de traduire vallée ou torrent en hébreu par Cocytus, qui est un hapax dans la bible latine. Ce terme vient du grec Κωκυτός qui signifie « qui naît des larmes » et renvoie au fleuve des enfers dans la mythologie grecque, l’affluent de l’Achéron ou du Styx. Chez les poètes romains Cocytus désigne le fleuve de l'enfer et, au même titre que Tartarus (cf. Textes anciens 2P 2,4), symbolise par métonymie l’Enfer lui-même.
Ici, il est utilisé pour désigner le lieu où l’impie est précipité à sa mort, la partie de l’enfer qui reçoit les pécheurs.
Dans le 9e et dernier cercle de l'Enfer de Dante, le Cocyte est un lac gelé plutôt qu'un fleuve, bien qu'il provienne de la même source que les autres fleuves infernaux : les larmes d'une statue appelée « Le Vieil Homme de Crète», qui représente les péchés de l'humanité. Dante décrit le Cocyte comme le lieu des traîtres et des auteurs de fraudes complexes. Selon le type de leur trahison, ils sont ensevelis dans la glace à des degrés divers, allant de la hauteur du cou jusqu'à l'immersion totale dans la glace.
5,9–13 lui qui (V) Anaphore : un texte en route vers la litanie ? V fait commencer chaque verset de cette série par le relatif de liaison qui.
Dans les liturgies chrétiennes, les litanies reprennent ce procédé poétique inspiré, pour énumérer toutes les qualités de la Personne divine ou du saint invoqués, reconnaissant ainsi le contraste entre la puissance divine ou reçue de Dieu de la personne invoquée, et l’impotence de l'orant.
Voici un exemple célèbre de litanie dans la liturgie catholique: les litanies du Saint Nom de Jésus, longue anaphore du prénom de Jesus, chaque occurrence suivie de titres auxquels on le prie et le supplie :
9,23 il ne rie des peines de l'innocent Réflexions concernant l'amour de Dieu et le malheur Ce verset est repris par la philosophe Simone dans son essai « L’amour de Dieu et le malheur », figurant dans le recueil Pensées sans ordre concernant l’amour de Dieu, (Espoir), Paris : Gallimard, 1962. À cause de ce verset, elle n’hésite pas à considérer Job comme un archétype du malheur : à l’image du Christ, il éprouve de la façon la plus profonde l’absence même de Dieu.
La philosophe commence par une distinction entre malheur et souffrance. Si la souffrance ne laisse pas de trace de son passage, le malheur « s’empare de l’âme et la marque, jusqu’au fond, d’une marque qui n’appartient qu’à lui, la marque de l’esclavage » (→, 85). Irréductible, le malheur frappe l’âme durablement et déracine la vie de celui qui en est affecté. C’est dans les profondeurs du malheur que se manifeste l’absence de Dieu. Cette expérience d'abandon, de solitude et de désarroi est celle-là même qui : « a contraint le Christ à supplier d’être épargné, à chercher des consolations auprès des hommes, à se croire abandonné de son Père » ( Pensées→, 88). Pensées
Dans les tréfonds du malheur, l’homme éprouve le néant, la vacuité, l’inanité qui tarit l’amour :
Dans le gouffre du malheur, se creuse la distance entre l’homme et Dieu :
Paradoxalement, cette distance incommensurable peut être source d’une infinie détresse tout comme d’un amour infini :
La distance d’avec Dieu, proportionnelle au malheur, peut se résorber grâce à l’amour de Dieu, le seul qui sauve. En ce monde déterministe, régi par des mécanismes aveugles, où les horreurs sont comme les plis imprimés aux vagues par la pesanteur et les criminels comme des tuiles que le vent détache et qui tombent au hasard (image que Weil reprend à
), l’auteur avance l’amour, non comme une affectation ou un sentiment mais comme volonté :Dans le malheur l’homme perd pied. Transpercé, il est cloué, l’âme perforée en son centre. Il subit, endure, pâtit, n’a aucune prise : « Il se débat comme un papillon qu’on épingle vivant sur un album. Mais il peut à travers l’horreur continuer à vouloir aimer » (ibid.).
Le seul soulagement possible est la Croix :
En effet, la croix du Christ éclaire le malheur. Dans le silence de Dieu, en son absence même, un visage apparait, le visage de l’amour : « Le vrai malheur, une seule chose permet d’y consentir, c’est la contemplation de la Croix du Christ. Il n’y a rien d’autre. Cela suffit. » (→, 125) Pensées
2,4 La griffe du diable
Affublé de cornes de taureau, d'ailes de chauve-souris, de serres de rapace et d'une queue de hyène, le diable tend sa griffe comme pour tenter d'égratigner Job.
Jean Mansel accompagne cette illustration de la note suivante en moyen français : 'Cy parle de Job et de sa grande pacience et dist la maniere comment dieu permist que le deable le temptast, et comment Job resista et vainquit le deable en ses temptacions jassoit (à préciser) ce quelles furent merveilleusement grandes'.