Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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12 et [même] les ténèbres n’ont rien de ténébreux pour toi
la nuit comme le jour illumine
comme la ténèbre, ainsi la lumière.
12 ...
12 parce que les ténèbres ne seront pas obscurcies pour toi
et la nuit comme le jour sera illuminée :
comme sont ses ténèbres ainsi est sa lumière.
13 Car c’est toi qui as formé mes reins
et qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
13 ...
13 Parce que c'est toi qui possèdes mes reins,
tu m'accueillis dès le sein de ma mère,
14 Je te louerai d’avoir fait de moi une créature si merveilleuse
admirables sont tes œuvres et mon âme le sait bien.
14 ...
14 je te confesserai ! Parce que ta magnificence force le respect,
stupéfiantes sont tes œuvres, et mon âme se rend à l'évidence :
15 Mes os n'étaient pas cachés devant toi
lorsque je fus fait dans le secret
brodé dans les profondeurs de la terre.
15 ...
15 il ne fut pas un secret pour toi, le fond que tu me fis dans le secret
et ma substance, aux profondeurs de la terre,
16 Je n’étais qu’un germe informe et tes yeux me voyaient
et sur ton livre étaient tous écrits les jours qui m’étaient destinés
quand aucun d’eux n'existait encore.
16 ...
16 mon embryon, tes yeux le virent
(d'aillleurs dans ton livre tous seront inscrits :
un jour ils seront formés mais personne parmi eux n'existe encore ;
17 Mais pour moi, que tes pensées sont difficiles, ô Dieu
Que le nombre en est immense !
17 ...
17 or pour moi tes amis sont en insigne honneur, ô Dieu
leur prééminence parfaitement établie ;
18 Voudrais-je les compter, plus que sable elles sont nombreuses
je m’éveille, et je suis encore avec toi !
18 ...
18 je les compterai et ils seront plus nombreux que le sable...)
Je me suis réveillé, et je suis encore avec toi :
19 O Dieu, Ô Dieu, ne feras-tu pas périr le méchant ?
Vsi tu faisais périr les pécheurs,ô Dieu
(hommes de sang, éloignez-vous de moi !)
19 ...
20 Eux qui parlent de toi d’une manière criminelle
qui tiennent pour rien tes villes
20 ...
20 parce que tu diras dans ta pensée :
— C'est en vain qu'ils recevront tes cités !
21 Ne dois-je pas, YHWH, haïr ceux qui te haïssent
avoir en horreur ceux qui se dressent contre toi ?
21 ...
21 Ceux qui te haïrent, Seigneur, ne les haïssais-je pas
et en pensant à tes ennemis n'étais-je pas rongé ?
22 D'une haine totale
Vparfaite je les hais
Vhaissais ceux-là
ils sont
Vdevinrent pour moi des ennemis !
22 ...
23 Scrute
VÉprouve-moi, Dieu, connais mon cœur
éprouve
Vinterroge-moi, connais
Vapprends mes pensées
Vsentiers
23 ...
24 et vois si je suis sur un chemin funeste
Vla voie d'iniquité est en moi
et conduis-moi sur le chemin d'éternité.
Vla voie éternelle.
24 ...
16 il n'y a pas un seul en eux V = quand aucun d'eux n'existait encore
13 Homme façonné et pétri par Dieu
12 L'obscurité est clarté pour le Seigneur
1–14 Investi par Dieu et responsable de l'autre
14a Je te louerai d'avoir fait de moi une créature si merveilleuse Homme distingué par l'amour de Dieu
12 Quand le noir irradie la lumière
Pierre
(1919-), Peinture 181 x 244 cm, 2 mai 2011, (Acrylique sur toile), 3 éléments de 81 x 181 cm superposés, TriptyqueColl. part. Courtesy Galerie Alice Pauli, Lausanne, D.R. © Pierre et Colette Soulages © 2016, ProLitteris, Zurich Photo : Vincent Cunillère,
Depuis un dessin d'enfant de paysage enneigé à l'encre de chine, Pierre Soulages explore sans se lasser les potentialités picturales du noir, pour en révéler les infinies variations et intensités. Chaque création s’inscrit dans une unité dont la temporalité est soulignée par son titre, dévoilant son format et sa date d’achèvement. Appréhendées comme des objets, ces peintures explorent la matérialité du médium, sans se soucier d’exprimer les états d’âme de l’artiste et en évacuant toute interprétation du geste. C’est en 1979, à l’occasion de l’exposition Soulages, peintures récentes au Centre Pompidou, qu’il dévoile au public ses premières toiles « outrenoires→ », terme employé par l’artiste lui-même à partir de 1990 et désignant « un espace 'autre', devant la toile même ». « Couleur de lumière » selon Soulages, le noir est sublimé par l’observation active du regardeur qui modifie la perception du pigment à mesure qu’il se déplace en contemplant la toile. (Source : www.centrepompidou-metz.fr/phares#onglet-1).
17 Vos amis sont encore et encore en honneur Alleluia
, Alleluia - Nimis honorati
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
17.2 Et à mes yeux, vos amis sont en honneur Introït
, Introït - Mihi autem nimis
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
, Offertoire - Mihi autem nimis
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
119,175 ; 139,12 Vous assurez la paix
Samuel Sebastian
(1810-1876), Thou Wilt Keep Him in Perfect Peace, 1850Consortium
© Licence YouTube standard→, Is 26,3 Ps 139,12 1Jn 1,5 Ps 119,175 Mt 6,13
Thou wilt keep him in perfect peace whose mind is stayed on Thee, [because he trusteth in Thee]. (Is 26,3) The darkness is no darkness with Thee, but the night is as clear as the day: The darkness and the light to Thee are both alike. (Ps 139,11) God is light and with Him is no darkness at all. (1Jn 1,5b) Oh let my soul live and it shall praise Thee. (Ps 119,175a) Variante 1 For Thine is the Kingdom, the power and the glory, for evermore. (Mt 6,13)
Samuel Sebastian
(14 août 1810-19 avril 1876) est un organiste, chef de chœur et compositeur anglais. De son vivant, il composa presque exclusivement pour l'Église d'Angleterre, qui continue de chérir sa mémoire. Ses hymnes mieux connus incluent “Thou wilt keep him in perfect peace” et “Wash me thoroughly”.1–10.24 L'homme guidé par Dieu
Filippino
(1457-1504), Tobie et l'ange, (huile et tempera sur panneau, ca. 1475-1480), 32,7 × 23,5 cmNational Gallery of Art, Washington, domaine public © Wikimedia commons→, Tb 6
7–12 Le Christ descend jusqu'aux Enfers
(ca. 1395-1455), Le Christ aux Enfers, (fresque, 1441-1442), 183 x 166 cm
cellule 31, Couvent San Marco, Florence, Domaine public © Wikimedia commons→, Ps 139
1–24 Toi
17 Leur suprématie est pleinement affermie - Antienne
, Antienne - Confortatus est
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Confortatus est principatus eorum, et honorati sunt amici tui, Deus.
Leur suprématie est pleinement affermie, et vos amis sont pleinement en honneur, Dieu.
13 Dans le sein de ma mère
Graduel - Priusquam
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Pièce chantée pour la fête de la Nativité de Saint Jean-Baptiste, le 24 juin.
Avant de te former dans le sein maternel, je t’ai connu: et avant que tu ne viennes au jour, je t’ai sanctifié.
12 V—IUXTA HEBR.
14 V—IUXTA HEBR.
15 V—IUXTA HEBR.
17 V—IUXTA HEBR.
20 V—IUXTA HEBR.
21 V—IUXTA HEBR.
7–12 Omniscience du Créateur
Roberto
Quesada (1948-), El de Dios, (huile sur papier, 2003), 21 x 30 cmColl. part., D.R. R.M→. © BEST a.i.s.b.l.
Ps 36,10 ; Ps 44,22 ; Ps 139,7-12 ; Am 9,2-3 ; Jr 23,23-24 ; Dn 2,22 ; Jb 12,22 ; Jb 31,4 ; He 4,13
Le peintre lui-même cite le verset suivant comme l'inspiration de cet œil étonnant : « Él es quién revela lo profundo y lo escondido; conoce lo que está en tinieblas, y la luz mora con ÉL » (Dn 2,22). Cette nuit dans la lumière, cette profondeur dans la surface, en une petite peinture, captent un fragment de l'omniscience divine.
13 V—IUXTA HEBR.
16 V—IUXTA HEBR.
23 V—IUXTA HEBR.
24 V—IUXTA HEBR.
14a Je te louerai (V) Confitebor tibi Ou : je te confesserai. Pour les sens de confiteor voir Vocabulaire Ps 118,1.19.21.28.29.
19 V—IUXTA HEBR.
18.5b–6a Je me suis réveillé CHANT GRÉGORIEN L'introït du dimanche de Pâques : une approche musicale du langage intratrinitaire ? Dans cette pièce unique par sa beauté, les interprètes n'hésitent pas à déceler une sorte d' extase de Dieu en Dieu.
→Grad.,196)
, Introit Resurrexi (Ms dans la vidéo : Einsiedeln, Stiftsbibliothek→, Codex 121, 204-206
Marek Klein pour le Graduale Project→, 2013 © Licence YouTube standard, Ps 139,18.5b–6a
Le texte de l’introït ne s'éloigne de V que sur le mot resurrexi au lieu de exsurrexi. L’auteur a réuni des versets sans relation apparente et les a entrecoupés d’alleluia pour les placer dans la bouche du Christ au moment de sa résurrection d’entre les morts.
Comme un chant qui n’est pas de la terre, cette mélodie monte du plus profond de l’âme du Christ s’adressant à son Père à l’instant où son âme glorifiée reprend possession de son corps après en avoir été séparée durant trois jours :
Il n’est pas question de triomphe, de domination universelle sur le cosmos. C’est le merci de l’ineffable filialité de Jésus « en qui habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 2,9). C’est l’Homme-Dieu qui, après une lutte terrible, exhale sa gratitude envers le Père qui le reçoit dans son sein, in sinu Patris.
C'est un récitatif orné qui se déroule dans une atmosphère de paix extatique, de tendre reconnaissance, de plénitude et de joie profonde. La musique se meut dans un harmonieux équilibre : trois phrases musicales en progression, d’un ambitus restreint qui sied parfaitement au 4e mode avec leitmotif Ré-Fa et des échappées sur Sol (1re phrase) et La (2e et 3e phrases), une magnifique descente au Do mettant en valeur la 3e phrase en la soulevant dans un ambitus de 6 notes du Do au La. Les cadences de Ré, Fa, Sol et surtout de Mi donnent à l’ensemble un caractère de stabilité, de vie et de repos. L’identité du 1er alleluia et du dernier alleluia et le 2e qui leur ressemble en partie font office de rimes musicales. La répétition fréquente des strophicus sur Fa ajoute à l’impression de calme et de majesté.
Voici une autre interprétation, collective, en mode « live » avec une communauté un peu épuisée par toute la Vigile pascale :
→Grad., 196)
, Introït Resurrexi (Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux