Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 J’exhorte donc avant tout
à faire des supplications,
des prières,
des intercessions,
des actions de grâce
pour tous les hommes
2 pour les rois et tous ceux qui sont en position d’autorité
afin que nous menions une vie paisible et tranquille en toute piété et dignité.
Vchasteté.
2 ...
3 Byz V TRCar cela est bon et agréable devant notre Dieu sauveur
3 ...
4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
4 ...
5 Car unique est Dieu
unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes,
un homme : Christ Jésus
5 ...
6 qui s’est livré lui-même en rédemption pour tous,
en témoignage pour ses Byz TR Nespropres temps,
6 ...
7 en vue duquel j’ai été établi, moi, prédicateur et apôtre,
— je dis la véritéByz TR dans le Christ, je ne mens pas —
enseignant des nations dans la foi et la vérité.
7 ...
8 Je veux donc que les hommes prient en tout lieu
levant des mains pures
sans colère ni dissension,
8 ...
9 et pareillement les femmes,
en une tenue digne
avec pudeur et tempérance,
se parant non pas de tresses et
Byz V TR, d’or, de perles ou de toilettes de grand prix
9 ...
10 mais, comme il convient à des femmes qui font profession de piété, de bonnes œuvres.
10 ...
11 Que la femme apprenne en silence en toute soumission.
11 ...
12 Mais je ne permets pas à la femme d'enseigner
ni d'user d'autorité sur l’homme
mais qu'elle se tienne en silence.
12 ...
13 Car Adam a été formé le premier
Ève ensuite
13 ...
14 et Adam n'a pas été séduit
mais la femme, trompée
V Nesséduite, est tombée dans la transgression
Vprévarication.
14 ...
15 Mais elle sera sauvée par l'enfantement,
si elle demeure avec tempérance dans la foi, l'amour et la sainteté.
Vsanctification.
1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite
12 je ne permets pas à la femme d'enseigner → Appendice 3 (éd. latine) « Dès qu’elle rentra en possession de la suprématie ecclésiastique, la reine (Élisabeth I) fit parvenir dans tous les diocèses des instructions, qu’elle nomma Injonctions. L’une d’elles stipulait que tous les membres du clergé devaient reconnaître sous la foi du serment que la suprématie ecclésiastique appartenait de droit à la reine et à ses successeurs. Mais beaucoup ne voulurent pas jurer parce que, disaient-ils, une fois cela concédé, le pouvoir d’administrer les sacrements se trouvait du même coup concédé à la reine si elle le désirait. (…) Mais pour écarter ce scrupule la reine répondit qu’elle n’avait jamais eu l’intention d’assumer une autre administration ou pouvoir que ceux que son père Henri et son frère Édouard avaient exercés. En répondant ainsi, sans abroger ce pouvoir en tant qu’il pouvait revenir à ses successeurs mâles, elle ne se l’arrogeait pas, sachant qu’il est interdit aux femmes de parler dans l’Église. » Leviathan
1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance
Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon
reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».1–5 Prière pour le roi
Domine, salvum fac regem est un motet qui servit de facto d'hymne national et royal à la France, lors de la célébration de la messe durant l'Ancien Régime. Il répond à la demande de Saint Paul de prier pour les rois. François Couperin composa ce motet comme organiste à la Chapelle Royale de Versailles.
Domine, salvum fac regem et exaudi nos in die qua invocaverimus te.
Éternel, sauve le roi ! Réponds-nous au jour de notre appel.
2 Pour ceux qui sont en position d'autorité. Il faut prier pour les responsables. La tradition juive encourage la prière pour les gouvernants des pays où résident des Juifs; à l'époque du Second temple, un sacrifice était offert chaque année pour la santé de l'empereur. Cette intercession figure dans les textes rabbiniques :
Il faut aussi accepter les lois du pays que l'on habite :
Aujourd'hui encore, cet usage se poursuit chaque sabbat et les jours de cérémonies officielles en France. On dit :
« Éternel, Maître du monde, Ta providence embrasse les cieux et la terre ; la force et la puissance T’appartiennent ; par Toi seul, tout s'élève et s'affermit. De Ta demeure sainte, ô Seigneur, bénis et protège la République française et le peuple français. Amen. Regarde avec bienveillance depuis Ta demeure sainte, notre pays, la République française et bénis le peuple français. Amen. Que la France vive heureuse et prospère. Qu'elle soit forte et grande par l'union et la concorde. Amen. Que les rayons de Ta lumière éclairent ceux qui président aux destinées de l’État et font régner l’ordre et la justice. Amen. Que la France jouisse d’une paix durable et conserve son rang glorieux au milieu des nations. Amen. Accueille favorablement nos vœux et que les paroles de nos lèvres et les sentiments de notre cœur trouvent grâce devant Toi, ô Seigneur, notre créateur et notre libérateur. Amen. »
1–15 Ce n'est pas Adam qui a été séduit. La faute d'Eve. Selon la tradition rabbinique, le récit de la Genèse fonde l'idée que la femme doit être soumise à l'homme :
13s PERSONNAGE Adam
Cette représentation d’Adam et Ève compte parmi les premières représentations d’Adam et Ève. Placés de chaque côté de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Adam et Ève cachent leur nudité et se tiennent tête inclinée, yeux baissés, honteux de la faute qu’ils viennent de commettre.
Parce qu'Adam a fait entrer le péché dans le monde, l'homme pécheur est assimilé à Adam.
Rapprochement entre Adam et Jésus Christ:
12–15 qu'elle se tienne en silence + elle sera sauvée par l'enfantement : L'incomparable puissance de la prière d'une maman et de son enfant. Dépouillée et éteinte, cette mère semble ne faire qu'un avec son enfant. Leurs mains jointes se répondent, mais leurs regards divergent, aux pieds du Christ. Ce tableau fait un contrepoint intéressant à la théologie de la femme que saint Paul développe.