Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Tu feras Vaussi l’
Gun autel en bois d'acacia
Gimputrescibles,
Vil aura cinq coudées pour sa longueur et
Ven longueur
et cinq coudées pour sa largeur, l'autel sera
Vautant en largeur, ce qui fait un carré
et trois coudées pour sa
Ven hauteur.
1 ...
2 Et tu feras ses
Gles cornes à ses
Gaux quatre angles, ses
Gles cornes sortiront de lui
et tu le
Gles couvriras de bronze.
2 Des cornes, aux quatre coins, sortiront de lui
et tu le couvriras de bronze.
2 ...
1,11 ; 3,18 ; 4,1–33 ; 5,1–23 ; 7,1–25 ; 8,1–32 ; 9,1–17 ; 10,1–29,13 Let my people go
Go Down Moses est un negro-spiritual, inspiré par l'Ancien Testament de la Bible, (Exode 5:1 et 8:1). Israël représente les esclaves africains d'Amérique alors que l'Égypte et le Pharaon représentent les maîtres esclavagistes. Cette chanson a été popularisée par Paul
. Le 7 février 1958, elle est enregistrée à New York par Louis avec Sy Oliver's Orchestra.Go down, Moses, way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go. Now when Israel was in Egypt land (Let my people go) oppressed so hard they could not stand (Let my people go), so the Lord said : go down, Moses way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go. So Moses went to Egypt land (Let my people go), he made old Pharaoh understand (Let my people go), yes the Lord said : go down, Moses way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go. Thus spoke the Lord, bold Moses said, (Let my people go), if not I'll smite your firstborn dead (Let my people go), 'cause the Lord said : go down Moses way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go, tell old Pharaoh to let my people go.
19,1–34,35 Emplacement du mont Sinaï
Le mont Sinaï sur cette carte est associé au djebel Musa au sud de la péninsule du Sinaï, où se trouve le monastère Sainte-Catherine. D'autres localisations ont été proposées au nord de la pénisule ou encore au Negeb par ceux qui adoptent un autre itinéraire pour les Hébreux. Toponymie Sinaï, Horeb.
1–8 L'autel à cornes Chez les anciens Sémites, les archéologues ont découvert de multiples spécimens d’autels munis de cornes.
En 1973, l’archéologue israélien Yohanan Aharoni, (qui avait déjà découvert à Tell Arad un autel en pierres non équarries (10e-8e s. av. J.-C.), découvrit parmi des pierres de remploi un autel à cornes de l'ancien Israël à Tell Beer-Sheva, au cours de fouilles dans les magasins royaux de Beersabée restaurés par le roi Ézéchias (716-687 av. J.-C.) après l’invasion destructrice du roi assyrien Sennachérib (en 701 av. J.-C.).
En rassemblant des pierres aux tailles étranges, il reconstitua un autel à sacrifices complet, muni de ses cornes aux quatre coins, de 1,57 m largeur et de hauteur (cornes comprises) : converties en coudées, ces dimensions donnent exactement trois coudées royales, comme requis par Ex 27,1 ; 38,1 ; 2Ch 6,13.
L’une des pierres porte la gravure d’un serpent enroulé. Symbole de fertilité dans tout le Proche-Orient ancien, de puissance thaumaturgique (Ex 7,15), de guérison autant que de maladie (Nb 21,4-9), il finit en idole jusqu’à l’époque d’Ézéchias (2R 18,4).
Outre cette gravure, le fait que les pierres soient taillées expliquerait-il la condamnation du sanctuaire par le prophète Amos (Am 5,5 ; 8,14) ? Le pieux Ezéchias (2R 18,3-4) pourrait avoir fait démanteler cet autel pour cette raison. (Noter cependant Yigael Yadin le rajeunit de 100 ans : pour lui, le mur où les pierres ont été retrouvées en remploi a probablement été détruit à l'époque où les Babyloniens ont conquis et détruit Jérusalem en 587 av. J.-C.).
Cf. →1,473.
masculin : Le mot « autel » lui-même [latin alt-are] porte étymologiquement l’idée de hauteur [alt-um]. On dit même: « ériger un autel ».
Ce symbolisme est peut-être redoublé dans les cornes de l’autel.
À chacun de ses quatre coins s'élevaient des saillies, appelées « cornes » (keranot). Cf. Ex 27,2 ; 29,12 ; 30,2-3.10 ; 37,25-26 ; 38,2; Lv 4,7.18.25.30.34 ; 8,15 ; 9,9 ; 16,18; 1R 1,50-51 ; 2,28 ; Jdt 9,8 ; Ps 118,27; Jr 17,1 ; G-Ez 41,22 ; Ez 43,15.20; Am 3,14. L’image revient dans la vision idéale de la Jérusalem céleste: Ap 9,13.
Les cornes ont plusieurs significations et fonctions, à tel point qu'elles servent aux prophètes pour des action (1R 22,11 et 2Ch 18,10) ou vision (Za 2,1-4) symboliques :
Elles intensifient le symbolisme cosmique de l’autel par leur nombre : 4 (points cardinaux, vents, etc.) renvoie à la totalité cosmique.
Elles lui ajoutent un aspect de verticalité : les cornes dressées évoquent la montée du sacrifice ou de l’offrande vers le ciel.
Certainement liées à la représentation des dieux du Proche-Orient ancien, dont elles ornaient les coiffes en signe de leur souveraineté sur le monde de la création (Milieux de vie Ex 34,30), peut-être sont-elles organes-témoins d’un dieu-taureau ou bélier à l’arrière-plan extra-biblique et païen de ce type d’autel ? Elles apportent à l'autel des attributs divins :
Elles symbolisent la force, humaine et surhumaine : elles métaphorisent une armée dévastatrice (cf. Dt 33,17 ; Mi 4,13) ou même une puissance démonique en Ps 22,22 ; elles font partie de la panoplie des monstres symboles du Mal : Dn 7,7-8.11.20-21.24 ; 8,3-9.20-22; Ap 12,3 ; 13,1.11 ; 17,3.7.12.16. « Ventiler des cornes » signifie disperser des ennemis qu'on a battus : cf. Littérature Ez 5,10.
Elles symbolisent la fécondité (par métonymie du taureau, symbole de puissance mâle : Ps 75,11 ; 89,18.25 ; 112,9 etc.) : en certaines occasions, le rituel exigeait qu’on prenne un peu du sang des victimes animales pour en imbiber les cornes de l’autel.
Finalement, les cornes de l’autel matérialisaient en quelque sorte la présence divine :