Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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10 Et il arrivera en
VEn ce jour-là Mque la racine de Jessé se dressera
V, qui se dresse en signal
Vsigne des peuples
les nations la rechercheront
Vprieront et son lieu de séjour
Vsépulcre sera la gloire
Vglorieux
10 la racine de Jessé et celui qui en aura jailli règneront sur les nations,que les nations mettront leurs espoirs en lui, et que sa mort sera sans prix
10 ...
1–16 Accomplissement des Écritures
Un tableau présente les versets de prophéties accomplies dans le Nouveau Testament : au-dessus, Moïse, près d'une idole brisée, contemple les rois mages apportant leurs présents à l'Enfant. Les textes scripturaires mis en série ici sont : Gn 3 ; Ps 2 ; Is 2 ; Jos 11 ; Is 11 ; Is 46 ; Ps 110.
1–10 Un rameau sortira L'arbre de Jessé
Le prophète est vêtu d'une robe, d'une dalmatique et d'une chasuble. Dans la main gauche, il serre un bâton orné d'une tige de feuillages, qui évoque l'arbre de Jessé.
Cette statue pourrait avoir été conçue pour le portail de la façade occidentale de l’église. De la main droite, Isaïe tient un phylactère qui annonce la venue du Christ : Dixit Isaias exiet Virga de radice Iesse (« Isaïe dit : un rameau sortira de la souche de Jessé »).
10 Grande antienne O de l'Avent - O Racine de Jessé
Dans la liturgie latine, ces pièces encadrent le Magnificat vers la fin des vêpres durant l'octave qui précède Noël. Toutes commencent par l'interjection « ô » suivie d'un titre issu de l'AT, appliqué au Christ qui vient. Elles constituent ainsi un concentré de lecture messianique des Écritures : Sapientia, Adonai, Rádix Jesse, Clavis David, Oriens, Rex gentium, Emmanuel. Les initiales des titres des sept antiennes, de la dernière à la première forment en latin l'acrostiche ERO CRAS (qui signifie « je serai [là] demain »), qu'on entend durant l'eucharistie de la Nuit de Noël.
O radix Iesse, qui stas in signum populórum, super quem continébunt reges os suum, quem Gentes deprecabúntur : veni ad liberándum nos, iam noli tardáre.
O Racine de Jessé, qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les Nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus. Viens, délivre-nous, ne tarde plus.
1–10 le loup habitera avec l'agneau Un chant de Paix : annonce de la venue du Roi pacifique
1 And there shall come forth a rod out of the stem of Jesse, and a Branch shall grow out of his roots: 2 And the spirit of the Lord shall rest upon him, the spirit of wisdom and understanding, the spirit of counsel and might, the spirit of knowledge and of the fear of the Lord ; 3 And he shall not judge after the sight of his eyes, neither reprove after the hearing of his ears: 4 And with righteousness shall he judge the poor, and reprove with equity the meek of the earth: and he shall smite the earth: with the rod of his mouth, and with the breath of his lips shall he slay the wicked. 5 And righteousness shall be the girdle of his loins, and faithfulness the girdle of his reins. 6 The wolf also shall dwell with the lamb, and the leopard shall lie down with the kid ; 7 and the calf and the young lion and the fatling together ; 8 and a little child shall lead them. 9 They shall not hurt nor destroy in all my holy mountain: for the earth shall be full of the knowledge of the Lord, as the waters cover the sea. 10 And in that day there shall be a root of Jesse, which shall stand for an ensign unto the people; and his rest shall be glorious. (Is 11,1-10)
Sir Charles Villiers
est un compositeur irlandais, né le 30 septembre 1852 à Dublin et décédé le 29 mars 1924 à Londres. Avec Hubert et surtout Edward , il est l'un des compositeurs emblématiques de la période victorienne. De nos jours, est particulièrement connu pour ses œuvres chorales. On peut citer deux oratorios, un Requiem (1897), un Stabat Mater (1907) mais aussi des œuvres profanes plus courtes telles The Revenge (1886), The Voyage of Maeldune (1889), Songs of the Sea (1904) et Songs of the Fleet (1910). La musique composée pour l’Église anglicane est encore beaucoup jouée.