Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Un moment pour tout et un temps pour toute affaire sous les cieux :
1 Il y a un temps fixé pour tout et un temps pour toute chose sous le ciel :
1 Toute chose a un temps et selon son temps toute chose passe sous le ciel :
2 un temps pour enfanter, et un temps pour mourir
un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté
2
2 Un temps pour naître et un temps pour mourir
un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté
3 un temps pour tuer, et un temps pour guérir
un temps pour détruire, et un temps pour bâtir
3 ..
3 un temps pour tuer et un temps pour guérir
un temps pour abattre et un temps pour bâtir
4 un temps pour pleurer, et un temps pour rire
un temps de lamentation, et un temps de danse
4 ...
4 un temps pour pleurer et un temps pour rire
un temps pour se lamenter et un temps pour danser
5 un temps pour jeter des pierres, et un temps de ramassage des pierres
un temps pour étreindre, et un temps pour s’éloigner des étreintes
5 ...
5 un temps pour jeter des pierres er un temps pour en ramasser
un temps pour embrasser et un temps pour s'abstenir d'embrassements
6 un temps pour chercher, et un temps pour perdre
un temps pour garder, et un temps pour jeter
6 ...
6 un temps pour chercher et un temps pour perdre
un temps pour garder et un temps pour jeter
7 un temps pour déchirer, et un temps pour coudre
un temps pour se taire, et un temps pour parler
7 ...
7 un temps pour déchirer et un temps pour coudre
un temps pour se taire et un temps pour parler
8 un temps pour aimer, et un temps pour haïr
un temps de guerre, et un temps de paix.
8 ...
8 un temps pour aimer et un temps pour haïr
un temps pour la guerre er un temps pour la paix.
9 Quel profit celui qui agit retire-t-il de son labeur ?
9 Quel est l’avantage pour celui qui travaille de la peine qu’il se donne ?
9 Que gagne l'homme de son travail ?
10 J’ai vu le souci dont Dieu a donné aux fils de l’être humain de se soucier.
10 J’ai examiné le labeur auquel Dieu impose aux enfants des hommes de se livrer.
10 J’ai vu l’affliction que Dieu a donnée aux enfants des hommes pour qu’ils se tourmentent avec elle.
11 Il fait toute chose convenable en son temps ; aussi, il a donné le sens du siècle dans leur cœur
sans que l’être humain puisse découvrir l’œuvre que Dieu fait
du commencement jusqu’à la fin.
11 ...
11 Il a fait toute chose bonne en son temps et a livré le monde à leur questionnement
de telle sorte que l’homme ne découvre pas l’œuvre que Dieu a faite du commencement jusqu’à la fin.
12 Je sais qu’il n’y a pas de bonheur en eux si ce n’est de se réjouir et de se faire du bonheur dans sa vie.
12 ...
12 Et j’ai reconnu qu’il n’y a rien de meilleur que de se réjouir et de faire du bien pendant sa vie
13 Mais aussi, tout être humain qui mange et boit et voit du bonheur dans tout son labeur, cela est un don de Dieu.
13 ...
13 Car tout homme qui mange et boit et voit le bien [issu] de son travail, c’est un don de Dieu.
14 Je sais que tout ce que fait Dieu, cela sera pour l’éternité.
À cela il n’y a rien à ajouter et de cela il n’y a rien à retrancher,
et Dieu fait qu’on éprouve de la crainte devant lui.
14 J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours
qu’il n’y a rien à y ajouter ni rien à en retrancher (Dieu agit ainsi afin qu’on le craigne).
14 J'ai appris que tous les ouvrages que Dieu a créés dureront toujours ;
nous ne pouvons rien ajouter ni rien retrancher à ce que Dieu a créé afin qu'on le craigne.
15 Ce qui est fut déjà ; ce qui sera est déjà. Et Dieu recherche ce qui échappe.
15 ...
15 Ce qui s'est fait dure
ce qui se fera a déjà été : et Dieu ramène ce qui est passé.
16 Et encore, j’ai vu sous le soleil
le lieu du droit : là, la méchanceté
et le lieu de la justice : là, la méchanceté.
16 ...
16 J’ai vu sous le soleil dans le lieu du jugement la méchanceté et dans le lieu de la justice l’iniquité.
17 J’ai dit, moi, en mon cœur : le juste et le méchant, Dieu les jugera, car il y a un temps pour toute affaire et sur toute l’œuvre, là.
17 ...
17 Et j’ai dit dans mon cœur : — Dieu jugera le juste et le méchant et ce sera là le temps pour toute chose.
18 J’ai dit, moi, en mon cœur, au sujet des fils de l’humain, c’est pour que Dieu les éprouve et qu’eux voient qu’ils ne sont, eux, que des bêtes pour eux.
18 ...
18 J’ai dit dans mon cœur au sujet des enfants des hommes que Dieu les éprouve et qu’il montre qu’ils sont semblables aux bêtes.
19 Car le sort des fils de l’humain et le sort de la bête, c’est un même sort pour eux ; telle la mort de l’un, telle la mort de l’autre ; il y a un même souffle pour tous et l’avantage de l’être humain sur la bête est nul. Oui, tout est absurdité.
19 Car le sort des enfants des hommes est le sort de la bête : ils ont un même sort comme l’un meurt, l’autre meurt aussi
il n’y a qu’un même souffle pour tous l’avantage de l’homme sur la bête est nul
car tout est vanité
19 C’est pourquoi la mort des hommes et celle des bêtes est la même et la condition de chacun est équivalente
comme l’homme meurt, elles meurent aussi
tous respirent de même et l’homme n’a rien de plus que la bête
tous sont soumis à la vanité
20 Tout va vers un même lieu. Tout existe à partir de la poussière et tout retourne à la poussière.
20 ...
20 et tout va dans un lieu unique
de la terre tout fut créé et à la terre également tout retournera.
21 Qui connaît le souffle des fils de l’humain ? Monte-t-il, lui, en haut ? Et le souffle de la bête, descend-t-il, lui, en bas, vers la terre ?
21 Et qui connaît le souffle des fils de l'homme : s'il monte en haut ? et le souffle de la bête : s'il descend en bas vers la terre ?
21 Qui a fini par savoir si le souffle des fils d'Adam monte en haut et si le souffle des bêtes descend en bas ?
22 Et j’ai vu qu’il n’y a de bonheur pour l’être humain qu’à jouir en ses œuvres, car c’est là sa part.
En effet, qui l’emmènera voir ce qui sera après lui ?
22 ...
22 Et j’ai saisi qu’il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se réjouir dans son ouvrage : et c’est là sa part.
Qui, en effet, lui donnera de découvrir ce qui arrivera après lui ?
4,1 Et je me suis tourné, moi, j'ai vu toutes les exploitations qui se font sous le soleil, et voici :
les larmes des exploités, et ils n'ont pas de consolateur ;
entre les mains de leurs exploiteurs est la violence, et ils n'ont pas de consolateur
Sd'assistant !
1 Je me suis tourné vers d’autres matières et j’ai vu les oppressions qui se commettent sous le soleil
et les larmes des innocents et personne pour les consoler
et j'ai vu qu'ils ne pouvaient pas s'opposer à leur violence, car ils sont privés de l'aide de tous !
4,2 Alors moi de louer les morts qui déjà sont morts plutôt que les vivants qui, eux, sont vivants encore.
2 Et j’ai proclamé les morts qui sont déjà morts plus heureux que les vivants qui sont encore vivants et plus heureux que les uns et les autres.
2 Et j’ai loué les morts plus que les vivants.
4,3 Mais plus heureux qu'eux deux celui qui n’est pas encore parce qu'il n’a pas vu l'œuvre mauvaise qui se fait sous le soleil.
3 ...
3 et j'ai estimé plus heureux que les deux celui qui n’est pas encore né et qui n’a pas vu les maux qui se commettent sous le soleil.
4,4 J’ai vu que tout travail et que toute habileté dans un ouvrage n’est que jalousie contre un homme de la part de son prochain : cela encore est vanité et poursuite du vent.
4 À nouveau j’ai examiné toutes les peines des hommes et je me suis rendu compte que leurs activités révèlent l’envie du prochain
et là encore se trouvent la vanité et le souci inutile.
4 …
4,5 L’insensé se croise les mains et mange sa propre chair.
Vses propres chairs en disant :
5 …
4,6 — Mieux vaut une main
Vle creux d'une main pleine de
Vavec le repos que les deux mains pleines de peine et de poursuite du vent
Vd'affliction de l'esprit.
6 …
4,7 Je me suis tourné et
VEn réfléchissant, j’ai vu
Vtrouvé encore une autre vanité sous le soleil :
7 …
4,8 Soit quelqu’un de seul, et qui n'a pas de successeur, même de fils ou de frère, il n’y en a pas pour lui
Gmême un fils et même un frère, il n’y en a pas pour lui ;
M G Sil n’y a pas de fin à toute sa peine ; M G Smême son œil ne se rassasie pas de richesses.
Alors, pour qui, moi, est-ce que je peine et prive mon être-de-désir de bonheur ?
Ceci aussi est absurdité et un souci mauvais cela.
8 Soit quelqu’un de seul, et qui n'a pas de successeur, ni fils, ni frère
et cependant il ne cesse de travailler et ses yeux ne se rassasient pas de richesses
et il ne réfléchit pas, disant : — Pour qui donc est-ce que je peine et prive mon âme de biens ?
En cela aussi il y a vanité et souffrance ultime.
4,9 Mieux vaut être deux que seul, car il y a pour eux
Gpour eux, il y a un bon salaire dans leur peine.
9 Il est donc meilleur d'être deux ensemble que [tout] seul, car ils tirent avantage de leur société.
9 ...
4,10 Oui, s’ils tombent, l’un relève son compagnon.
Mais malheur à celui qui est seul et qui tombe et qui n’a pas de second pour le relever !
10 ...
10 Si l'un tombe il sera soutenu par l'autre
Malheur au solitaire car, quand il sera tombé, il n'a personne pour le relever !
4,11 De même, s’ils couchent à deux, alors il fait chaud pour eux
Get il y a de la chaleur pour eux
Salors il ont chaud, mais pour celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ?
11 Et si deux dorment ensemble, ils se réchauffent l'un l'autre mais [l'homme] seul, comment aurait-il chaud ?
4,12 Et si un homme peut maîtriser celui qui est seul
GEt si celui qui est seul est dominé
SEt si est attaqué un seul, deux tiennent devant lui,
et la corde triplée ne se rompt pas avec rapidité.
12 Et si quelqu'un s'impose contre l'un, les deux lui résisteront :
le fil triplé rompt difficilement.
4,13 Mieux vaut un enfant indigent mais sage, qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus se laisser conseiller.
13 ...
13 Mieux vaut un jeune homme pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait pas pourvoir à l'avenir
4,14 Même si de la maison des prisonniers il est sorti pour régner et bien qu’il soit né mendiant dans sa royauté,
14 ...
14 car même de prison ou des chaînes l'un sort pour être roi,
et l’autre, né roi, succombe à la pauvreté.
4,15 j’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil, avec l’enfant
Gle jeune homme, le second, qui se dressera à sa place.
15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil avec le second jeune homme qui se lève à sa place.
15 ...
4,16 Il n’y a pas de fin à tout le peuple
GIl n'y a pas de terme pour le peuple, à tous ceux devant qui il était,
mais ceux qui seront après ne se réjouiront pas en lui.
Oui cela aussi est absurdité et recherche de vent.
16 Infini est le nombre de tous ceux qui furent avant lui
et ceux qui seront après lui ne se réjouiront pas à son sujet :
mais cela encore est vanité et affliction de l’esprit.
16 ...
4,17 Surveille ta démarche
quand tu vas à la maison de la Divinité :
s'approcher pour écouter,
plutôt que pour donner un sacrifice comme les insensés,
car ils ne savent pas qu'ils font le mal.
17 ...
17 Prends garde [où tu mets] le pied en entrant dans la maison de Dieu :
bien meilleure est l’obéissance que les animaux sacrifiés des insensés qui ignorent ce qu’ils font de mal.
5,1 Ne sois pas pressé d’ouvrir la bouche
Vparle pas à la légère et que ton cœur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu
car Dieu est au ciel et toi sur la terre : que tes paroles soient donc peu nombreuses !
1 …
5,2 Car de la multitude des occupations naissent les songes
Vles songes accompagnent la multitude des soucis et de
Vdans la multitude des paroles, des propos d’insensé
Vse trouve la folie.
2 …
5,3 Lorsque tu fais un vœu
VCe que tu as voué à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir
Vlui donner, car il n’y a pas de faveur
Vlui déplaît en effet pour les insensés
Vla promesse infidèle et folle — ce que tu voues, accomplis
Vdonne-le.
3 …
5,4 Mieux
VBien mieux vaut pour toi ne pas vouer que vouer et
V , une fois voué, ne pas accomplir
Vaccomplir ce que tu as promis.
4 …
5,5 Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair et ne dis pas en présence de l’envoyé de Dieu
Vd'un ange que c’est une inadvertance :
V: — La providence n'existe pas
pourquoi
Vde peur que Dieu s’irriterait-il au sujet de
V irrité par tes paroles et
V , détruirait-il l’œuvre
Vne détruise toute l’œuvre de tes mains ?
V.
5 …
5,6 Car comme il y a des vanités dans la multitude des occupations, il y en a aussi dans beaucoup de paroles — c’est pourquoi crains Dieu.
6 ...
6 Où les songes sont nombreux, très nombreuses sont les vanités et les paroles sans nombre — mais toi, crains Dieu.
5,7 Si tu vois le pauvre opprimé
Vles oppressions des pauvres, le droit
Vle droit violé et la justice violés
Vla justice être renversée dans une province, ne t’étonne point de la chose
Vcette affaire
car un plus grand veille sur
Vse trouve au-dessus d'un grand et de plus grands encore veillent sur
Vse trouvent au-dessus d'eux.
7 …
5,8 Un avantage pour le pays à tous égards, c’est un roi qui donne ses soins à l’agriculture.
8 ...
8 Et là-dessus, le roi du monde lui commande à lui qui lui est assujetti.
5,9 Celui qui aime l’argent
VL'avare n’est pas rassasié par l’argent et celui qui aime les richesses n’en goûte pas le fruit
c’est encore là de la vanité.
9 …
5,10 Quand
VOù les biens se multiplient
Vabondent, ceux qui les mangent se multiplient
V abondent aussi
et quel avantage en revient-il à leurs possesseurs
Vleur possesseur, sinon qu’ils les voient
Vil voit des richesses de leurs
Vses yeux ?
10 …
5,11 Le sommeil du travailleur est doux, qu’il ait peu ou beaucoup à manger ; mais la satiété du riche ne le laisse pas dormir.
11 …
5,12 Il est un mal grave
Vun autre défaut bien grave que j’ai vu sous le soleil :
des richesses conservées pour son malheur par celui qui les possède
12 …
5,13 Ces richesses
VCar elles se perdent par quelque fâcheux événement
et, s’il
Vet il a engendré un fils, il ne lui reste rien entre les mains
qui se trouvera dans la plus grande indigence.
13 …
5,14 Tel qu’il est sorti
Vsorti nu du sein de sa mère, il s’en retournera nu,
Vainsi il s’en retournera Mcomme il était venu et il ne recevra
Vn'emportera rien pour
Vqu'il ait tiré son travail, qu’il puisse emporter dans sa main
V avec lui :
14 …
5,15 C’est encore là un grave mal,
Vlamentable défaut — qu’il s’en aille
Vil s’en ira comme il est venu
et quel avantage lui revient-il d’avoir travaillé pour le vent ?
15 …
5,16 De plus, toute
VToute sa vie il mange dans les ténèbres ; il a beaucoup de
V , le chagrin, de
Vla souffrance et d’
Vl’irritation.
16 …
5,17 Voici donc ce que j’ai vu : c’est qu’il est bon
Vce qui m'a paru bon :
et séant pour
Vque l’homme de manger
Vmange et de boire
Vboive et de jouir
Vjouisse du bien-être
Vde la joie dans tout
Vqu'il tire de son travail auquel il se livre sous le soleil,
durant les jours de vie que Dieu lui donne
Va donné ;
car
Vet c’est là sa part.
17 …
5,18 De plus, pour tout homme à qui Dieu donne
Va donné richesses et biens,
avec
Vil lui a aussi accordé le pouvoir d’en manger, d’en prendre sa part et de se réjouir de son travail,
c’est là un don de Dieu.
18 …
5,19 Car alors il ne songe guère aux
Vne pensera pas aux jours de sa vie parce que Dieu répand la joie dans
Vaccapare de délices son cœur.
19 …
6,1 Il est un mal
Vun autre mal que j’ai vu sous le soleil et ce mal est grand sur
Vordinaire chez l’homme
Vles hommes :
1 …
6,2 tel
Vl'homme à qui Dieu a donné richesses, trésors
Vaisance et gloire
Vhonneur, et qui ne manque pour son âme de rien de ce qu’il peut désirer ;
mais Dieu ne lui permet pas
Vne lui donne pas le pouvoir d’en jouir
Vde le consommer, car c’est un étranger qui en jouit :
Vqui dévorera tout :
voilà une vanité et un mal grave !
Vune grande misère !
2 …
6,3 Quand un homme aurait engendré cent enfants, vécu de nombreuses années et que les jours de ses années se seraient multipliés,
si son âme ne s’est pas rassasiée de bonheur
Vde ses biens matériels et qu’il n’ait pas même eu
Vn’a pas de sépulture,
je dis
Vde lui, j'affirme qu’un avorton est plus heureux que lui
3 …
6,4 car c'est en vain qu'il est venu, il s’en va dans les ténèbres et les ténèbres couvriront
Vl'oubli couvrira son nom ;
4 …
6,5 il n’a même ni vu ni connu le soleil, mais il a plus de repos que cet homme
5 …
5 il n'a pas vu le soleil ni connu la distance entre le bien et le mal
6,6 et quand il vivrait
Vaurait vécu deux fois mille ans, sans jouir du bonheur,
Vavoir joui de ses biens,
tout ne va-t-il pas au même lieu ?
Vtous ne se hâtent-ils pas vers un lieu unique ?
6 …
6,7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, mais ses désirs ne sont
Vson âme n'est jamais satisfaits
Vsatisfaite.
7 …
6,8 Car quel avantage a le sage sur l’insensé ? quel avantage a le pauvre qui sait se conduire devant les vivants ?
8 …
8 Qu’a le sage de plus que le fou ? Qu’a de plus le pauvre, sinon qu’il va au lieu où est la vie ?
6,9 Ce que les yeux voient est préférable à la divagation des désirs.
Cela encore est vanité et poursuite du vent.
9 …
9 Mieux vaut voir ce que tu désires que désirer ce que tu ignores :
mais même ça, c'est vanité et présomption de l'esprit !
6,10 De toute chose qui arrive, le nom est déjà prononcé ;
on sait ce que sera un homme et qu'il ne pourra aller en justice contre qui est plus fort que lui :
10 …
10 Qui va exister, son nom est déjà donné ;
on le sait, il n'est qu'humain, il ne pourra aller en justice contre plus fort que lui :
6,11 car il y a beaucoup de paroles qui ne font qu’accroître la vanité : quel avantage en revient-il à l’homme ?
11 …
11 les paroles sont très nombreuses, quand on dispute beaucoup ne portent que vanité !
6,12 Car qui sait, en effet, ce qui est bon pour l’homme dans la vie
pendant les jours de sa vie de vanité qu’il passe comme une ombre ?
Et qui peut indiquer à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ?
12 …
12 7,1. Qu’est-il nécessaire à l’homme de rechercher ce qui est au-dessus de lui, lorsqu’il ignore ce qui lui est avantageux dans sa vie,
durant le nombre des jours de son pèlerinage et dans le temps qui passe comme l’ombre ?
Ou qui pourra lui indiquer ce qui après lui doit arriver sous le soleil ?
7,1 Mieux vaut une bonne renommée qu’un bon parfum et le jour de la mort que le jour de la naissance.
1 …
7,2 Aller à la maison de deuil vaut mieux qu’aller à la maison de festin
car dans la première apparaît
Von est averti de la fin de tout homme
Vtous les hommes et le vivant y applique
Vmédite sur son cœur.
Vce qui est à venir.
2 …
7,3 La tristesse
VRage vaut mieux que Mle rire, car un visage triste fait du bien au cœur.
V la dureté du visage peut corriger l'attitude de celui qui pèche.
3 …
7,4 Le cœur des sages est dans la maison de deuil
Vlà où il y a tristesse et le cœur des fous dans la maison de
V là où il y a joie.
4 …
7,5 Mieux vaut entendre la réprimande du
Vêtre repris par le sage que d’entendre
V séduit par la chanson
Vflatterie des fous
Vimbéciles
5 …
7,6 car semblable au pétillement des épines
Vépines ardentes sous la marmite est le rire des fous
Vde l'imbécile
mais c’est encore une vanité !
6 …
7,7 Car l’oppression rend insensé le sage et les présents corrompent le cœur.
7 …
7 La calomnie trouble le sage et finira par ruiner la fermeté de son cœur.
7,8 La fin d’une chose
Vd’un discours vaut mieux que son commencement, l'esprit patient
Vl'endurant mieux que l'esprit hautain.
Vl'arrogant.
8 …
7,9 Ne te hâte pas Mdans ton esprit de t’irriter
Vte mettre en colère car l’irritation,
Vla colère, c'est dans le sein des fous qu'elle repose.
9 …
7,10 Ne dis pas : — D’où vientV, selon vous, que les jours anciens étaient meilleurs que ceux-ci ?
Vceux de maintenant ?
Car ce n’est pas par sagesse que tu interroges à ce sujet.
VFolle est, en effet, une interrogation de ce genre !
10 …
7,11 La sagesse est bonne
Vplus utile avec un patrimoine
Vdes richesses et profitable
Vplus profitable à ceux qui voient le soleil
11 …
7,12 car telle la protection de l’argent, telle la protection de la sagesse
Vcomme, en effet, la sagesse protège, ainsi protège l'argent
mais un avantage du savoir Vet de la sagesse, c’est que la sagesse fait
Vqu'ils font vivre ceux qui la
Vles possèdent.
12 …
7,13 Regarde l’œuvre de Dieu : qui pourra
V, vois que personne ne peut redresser ce
Vcorriger l'homme qu’il a courbé ?
Vméprisé.
13 …
7,14 Le jour du bonheur, sois joyeux
V favorable, jouis de tes biens et le jour du malheur, réfléchis :
Vgarde-toi du jour de malheur :
Dieu a fait l’un comme l’autre de telle sorte que l’homme ne découvre pas ce qui doit lui arriver.
Vpas contre lui des motifs de plainte légitimes..
14 …
7,15 Tout ceci
Vceci aussi, je l’ai vu au jour de ma vanité
il y a tel juste qui
Vle juste périt dans sa justice et il y a tel méchant qui prolonge sa vie
Vle méchant vit bien longtemps dans sa méchanceté.
15 …
7,16 Ne sois pas juste à l’excès et ne te montre pas sage outre mesure
Vplus que nécessaire : pourquoi voudrais-tu te détruire ?
Vde crainte que tu n'en sois paralysé.
16 …
7,17 Ne sois pas méchant
Vcriminel à l’excès et ne sois pas fou : pourquoi voudrais-tu mourir avant ton temps ?
Vde peur que tu ne meures avant ton temps.
17 …
7,18 Il est bon que tu retiennes ceci et que tu ne relâches pas ta main de cela, car celui qui craint Dieu évite tous les excès.
18 …
18 Il est bon que tu soutiennes le juste, et ne retire pas de lui ta main, car celui qui craint Dieu ne néglige rien.
7,19 La sagesse donne au sage plus de force que n’en possèdent dix chefs qui sont dans la ville
19 …
19 La sagesse fortifie le sage plus que les dix princes d'une ville
7,20 car il n’y a pas sur terre d’homme juste qui fasse le bien sans jamais pécher.
20 …
7,21 Ne fais pas non plus attention
VN'applique pas non plus ton cœur à toutes les paroles qui se disent
de peur que tu n’entendes ton serviteur médire sur toi ;
21 …
7,22 car ton cœur
Vta conscience sait que bien des fois aussi tu as médit sur les autres.
22 …
7,23 De tout cela, j’ai fait l'expérience par la sagesse ;
j'ai dit : — Je veux être
Vdevenir sage ! Mais la sagesse
Velle-même est restée
Vs'est retirée loin
Vbien loin de moi.
Vmoi.
23 …
7,24 Ce qui arrive est lointain, profond, profond : qui peut l’atteindre ?
24 …
24 bien plus qu'elle ne l'était
et sa haute profondeur, qui pourra la sonder ?
7,25 Je me suis appliqué et mon cœur a cherché à connaître, à sonder et à poursuivre la sagesse et la raison des choses
et j’ai reconnu que la méchanceté est une démence et qu’une conduite folle est un délire.
25 …
25 J'ai éclairé l'univers en mon cœur pour connaître, examiner et chercher la sagesse et la raison des choses
et pour connaître la méchanceté du fou et l'erreur des imprudents.
7,26 Et j’ai trouvé plus amère que la mort la femme dont le cœur est un piège et un filet et dont les mains sont des liens.
Celui qui est agréable à Dieu lui échappe, mais le pécheur sera enlacé par elle.
26 …
26 Et j’ai trouvé plus amère que la mort la femme qui est un lacs de chasseur (un filet, son cœur, et des chaînes, ses mains !) :
qui est agréable à Dieu lui échappera, mais qui est pécheur sera capturé par elle.
7,27 — Vois, j’ai trouvé ceci, dit Qoheleth, en considérant les choses une à une
pour en découvrir la raison
que mon âme a constamment cherchée, sans que je l’aie trouvée :
j’ai trouvé un homme entre mille, mais je n’ai pas trouvé une femme dans le même nombre.
27 …
27 7,28. — Voici ce que j'ai trouvé, dit l’Ecclésiaste, un premier et un second faits
(à supposer que je finisse par en trouver la raison 7,29 que jusqu'à présent cherche mon âme, et que je n'ai pas trouvée) :
un seul homme entre mille, je l'ai découvert ; mais une femme entre toutes, je ne l'ai pas trouvée !
7,28 Seulement, vois, j’ai trouvé ceci : c’est que Dieu a fait l’homme droit, mais eux cherchent beaucoup de subtilités.
28 …
28 7,30. j’ai trouvé seulement ceci : Dieu a fait l’homme droit, c'est lui-même qui s'est troublé par une infinité de questions !
Qui est comme le sage et qui a appris l'aisance de la parole ?
8,1 Qui est comme le sage et qui connaît comme lui l’explication des choses ? La sagesse d’un homme fait briller son visage et la rudesse de sa face est transfigurée.
1 …
1 La sagesse d’un homme brille sur son visage et le Tout-Puissant lui a changé la face.
8,2 Je te le dis : Observe
VQuant à moi, j'observe les ordres du roi et cela à cause
Vles commandements du serment fait à DieuM ; ne te hâte pas de t’éloigner de lui.
2 …
8,3 Ne persiste pas dans une chose mauvaise, car tout ce qu’il veut, il peut le faire.
3 …
3 Ne te hâte pas de te retirer de devant sa face et ne persiste pas dans une œuvre mauvaise —
car tout ce qu’il veut, il le fera ;
8,4 La parole du roi, en effet, est souveraine
et qui lui dira : — Que fais-tu ?
4 …
4 et sa parole est pleine de puissance
et personne ne saurait lui dire : — Pourquoi agis-tu ainsi ?
8,5 Celui qui observe le commandement n’éprouve
Véprouvera rien de mal
et le cœur du sage connaîtra
Vconnaît le temps et le jugement
Vla réponse.
5 …
8,6 Il y a en effet, pour toute chose, un temps et un jugement, car il est grand le mal qui tombera sur l’homme.
6 …
6 Toute tâche a un temps et un moment propices et grande est l'affliction de l'homme.
8,7 Il ne sait pas ce qui arrivera et qui lui dira comment cela arrivera ?
7 …
7 Car il ignore le passé et aucune nouvelle ne lui laisse connaître l'avenir.
8,8 L’homme n’est pas maître de son souffle, pour pouvoir retenir son souffle, et il n’a aucune puissance sur le jour de sa mort ;
Il n’y a pas de dispense dans ce combat et le crime ne saurait sauver son homme.
8 …
8 Il ne dépend pas de l'homme de retenir son âme et il n’a aucun pouvoir sur le jour de sa mort ;
Le repos n’est pas permis lorsque s'ouvre la guerre et le crime ne sauvera pas le criminel.
8,9 J’ai vu
Vconsidéré toutes ces choses en appliquant
Vet j'ai appliqué mon cœur à toute l’œuvre
Vtoutes les œuvres qui se fait
Vfont sous le soleil,
en un temps où
Vparfois un homme domine sur un homme pour le malheur de celui-ci
Vson propre malheur.
9 …
8,10 Et alors j’ai vu des méchants enterrés
Gimpies menés aux sépultures et ils viennent tandis que s’en vont
Gs'en allèrent loin du lieu saint
et sont oubliés
Gont été loués dans la ville [ceux] qui
Gparce qu'ils ont agi avec droiture
Gainsi —
cela encore est vanité.
10 J’ai vu des méchants enterrés qui, alors même qu'ils vivaient encore, se trouvaient dans le lieu saint
et [qui] étaient loués dans la cité comme si leurs œuvres [étaient] justes —
mais cela encore est vanité.
10 ...
8,11 Parce que la sentence portée contre les mauvaises actions ne s’exécute pas en toute hâte,
à cause de cela le cœur des enfants des hommes s’enhardit en eux à faire le mal.
11 …
11 De fait, comme la sentence portée contre les méchants n'est pas rapidement exécutée,
sans la moindre crainte, les fils des hommes commettent le mal.
8,12 Mais quoique le pécheur fasse cent fois le mal et prolonge ses jours
Vtienne bon avec endurance,
je sais, moi, que le bonheur est pour ceux qui craignent Dieu, qui sont dans la crainte
Vcraignent en sa présence
Vsa face.
12 …
8,13 Mais le bonheur n’est pas pour le méchant ;
et pareil à l’ombre, il ne prolongera pas ses jours parce qu’il ne craint pas Dieu.
13 …
13 Mais le bonheur ne saurait être pour le méchant et ses jours se sauraient se prolonger,
non, comme une ombre, ils passeront, ceux qui ne craignent pas la face de Dieu.
8,14 Il est une autre vanité qui se produit sur la terre :
c’est qu’il y a des justes auxquels il arrive des choses qui conviennent aux œuvres des méchants ;
et il y a des méchants auxquels il arrive des choses qui conviennent aux œuvres des justes.
Je dis que cela encore est une vanité.
14 …
14 Il est encore une autre vanité qui se produit sur la terre :
c’est qu’il y a des justes auxquels il arrive bien des choses comme s'ils avaient accompli les œuvres des méchants ;
et il y a des méchants qui se trouvent à l'abri du souci tout comme s'ils avaient agi en justes.
Mais cela encore est des plus vains, selon moi.
8,15 Aussi j’ai loué la joie parce qu’il n’y a de bonheur pour l’homme sous le soleil
qu’à manger et à boire et à se réjouir —
et
Vet que c’est là
Vlà seul ce qui doit l’accompagner
Vqu'il pouvait retirer dans
Vde son travail pendant les jours de vie que Dieu lui donne
Va donnés sous le soleil.
15 …
8,16 Lorsque j’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse et à considérer la tâche qui s’accomplit sur la terre,
car ni le jour ni la nuit l’homme ne voit de ses yeux le sommeil
16 …
16 Et j’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse et à considérer la tâche qui s’accomplit sur la terre,
il est un homme qui, ni le jour ni la nuit, ne trouve avec ses yeux le sommeil
8,17 J’ai vu toute l’œuvre de Dieu ; j’ai vu que l’homme ne saurait trouver l’œuvre qui se fait sous le soleil
l’homme se fatigue à chercher et ne trouve pas
même si le sage veut connaître, il ne peut trouver.
17 …
17 Et j'ai compris que, de toutes les œuvres de Dieu, l'homme ne pourra trouver aucune raison à celles qui se font sous le soleil
et plus il s'épuisera à chercher, moins il trouvera
quand bien même le sage aura prétendu qu'il a cette connaissance, il ne pourra l'obtenir.
9,1 En effet, j’ai pris tout ceci à cœur et j’ai observé tout ceci :
Que les justes et les sages et leurs œuvres sont dans la main de Dieu ;
l’homme ne connaît ni l’amour, ni la haine —
tout est devant eux.
1 …
1 J'ai examiné tout ceci en mon cœur pour comprendre avec attention :
Il y a des justes et des sages, et leurs œuvres sont dans la main de Dieu ;
pourtant, l’homme ignore s'il mérite amour ou haine.
9,2 Tout [est] comme ce qui [est] pour tout
GLa vanité [est] en tous :
un [même] événement au juste et au méchant
Gimpie, au bon Get au mauvais et au pur et à l'impur et à celui qui sacrifie et à celui qui ne sacrifie pas.
Comme le bon, ainsi le pécheur ; Gcomme celui qui jure, comme
Gainsi celui qui craint un serment.
2 Mais tout ce qui sera demeure incertain parce que tout arrive également :
au juste et à l'injuste, au bon et au méchant, au pur et à l'impur, à celui qui immole des victimes et à celui qui méprise les sacrifices.
Comme le bon, ainsi aussi le pécheur ; comme le parjure ainsi aussi celui qui fait un vrai serment.
2 ...
9,3 C’est un mal
VVoici le pire parmi tout ce qui se fait sous le soleil qu’il y ait pour tous un même sort
c’est pourquoi le cœur des fils de l’homme
Vdes hommes est plein de malice et la folie est dans leur cœur
Vde mépris pendant leur vie
après quoi ils vont
Vsont emmenés chez les morts.
3 …
9,4 Car pour l’homme qui est parmi les vivants, il y a de l’espérance
mieux vaut un chien vivant qu’un lion mort.
4 …
4 Il n'y a pas d'homme qui vive éternellement ni qui en ait l'espérance
mieux vaut un chien vivant qu’un lion mort.
9,5 Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront,
mais les morts ne savent rien
Vrien de plus et il n’y a plus pour eux
Vils n'ont pas en plus de salaire
car leur mémoire est oubliée
Vlaissée à l'oubli.
5 …
9,6 Déjà leur amour, leur haine, leur envie ont péri
et ils n’auront
Vont plus jamais aucune part à ce
V aucune part dans ce monde, ni à l'œuvre qui se fait sous le soleil.
6 …
9,7 Va
VVa donc, mange avec joie ton pain et bois ton vin d’un cœur content
Vavec joie ton vin, puisque déjà Dieu se montre favorable à tes œuvres
Vtes œuvres plaisent à Dieu.
7 …
9,8 Qu’en tout temps tes vêtements soient blancs et que l’huile parfumée ne manque pas sur ta tête.
8 …
9,9 Jouis de la vie avec une femme
Vl'épouse que tu aimes, pendant tous les jours de ta vie de vanité
Vchancelante
que Dieu t’a donnée
Vqui te furent donnés sous le soleil, pendant tous les jours
Và chaque moment de ta vanité
car c’est ta part dans la vie et dans le travail que tu fais sous le soleil.
9 …
9,10 Tout ce que ta main peut faire, fais-le avec ta force
Vpromptement
car il n’y a
Vaura plus ni œuvre, ni intelligence, ni science, ni sagesse, dans le schéol
Vles enfers où tu vas
Vcours.
10 …
9,11 Je me suis tourné
Vtourné ailleurs et j’ai vu sous le soleil que la course n’est pas aux agiles, ni la guerre aux vaillants, ni le pain aux sages, ni la richesse aux intelligents
Vinstruits, ni la faveur aux savants
Vhabiles
car le temps et les accidents les atteignent tous.
11 …
9,12 Car l’homme ne connaît même pas son heure,
pareil aux oiseaux qui sont pris au piège
comme eux, les enfants des hommes sont enlacés au temps du malheur, quand il fond sur eux tout à coup.
12 …
12 L’homme ne connaît pas son heure,
mais pareil aux poissons qui sont pris à l'hameçon et pareil aux oiseaux qui sont saisis au filet,
ainsi sont pris les hommes par l'adversité, quand tout à coup elle fond sur eux.
9,13 J’ai encore vu sous le soleil ce trait de sagesse et celle-ci m’a paru grande.
13 …
9,14 Il y avait une petite ville avec peu d’hommes dans ses murs
un roi puissant vint contre elle, l’investit et bâtit contre elle de hautes tours.
14 …
14 Il y avait une petite ville et peu d’hommes dans ses murs
Vint contre elle un grand roi, il l’investit, érigea des forts autour et voilà le siège en place.
9,15 Et il s’y trouva un homme pauvre et sage, qui sauva
Vlibéra la ville par sa sagesse.
Et personne Vensuite ne s’est souvenu de cet homme pauvre.
15 …
9,16 Et j’ai dit : La sagesse vaut mieux que la force,
mais la sagesse du pauvre est méprisée, et ses paroles ne sont pas écoutées.
16 …
16 Et je disais que la sagesse valait mieux que la force
Comment donc la sagesse du pauvre a-t-elle été méprisée et ses paroles n'ont-elles pas été écoutées ?
9,17 Les paroles des sages Mprononcées avec calme sont écoutées Ven silence, mieux que les cris d’un chef
Vprince au milieu des fous.
17 …
9,18 La sagesse vaut mieux que des instruments de guerre ; mais un seul pécheur peut détruire beaucoup de bien.
18 …
18 La sagesse vaut mieux que des armes de guerre ; et celui qui pèche en une chose perd beaucoup de bien.
10,1 Des mouches mortes empestent et putréfient l’huile du parfumeur
Vgâchent la suavité de l'onguent
un peu de folie Véphémère l’emporte sur la sagesse et la gloire.
1 ...
10,2 Le cœur du sage est à sa droite et le cœur de l’insensé à sa gauche.
2 ...
10,3 Et aussi, quand l’insensé va dans le chemin, le sens lui manque, et il dit à tous : c'est un
Vestime tout le monde comme fou.
3 ...
10,4 Si l’esprit de qui dirige s’élève contre
Vde qui a du pouvoir prend de l'ascendant sur toi, ne quitte point ta place
car le calme prévient
Vla guérison fera cesser de grands péchés.
4 ...
10,5 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil comme une inadvertance
Verreur qui provient du souverain :
Vprince :
5 ...
10,6 La folie occupe des postes élevés
VLe fou est établi dans une position sublime et des riches sont assis dans de basses conditions.
6 ...
10,7 J’ai vu des esclaves sur des chevaux et des princes marchant au sol comme des esclaves.
7 ...
10,8 Qui force une brèche y tombera et qui entaille une muraille un serpent
Vune couleuvre le mordra.
8 ...
10,9 Celui qui transporte des pierres y peinera
Vs'y blessera et celui qui fend des bûches s'y risquera
Ventaillera.
9 ...
10,10 Si le fer est émoussé
Vet s'il n'est pas comme auparavant,
et si l’on n’a pas aiguisé le tranchant, Vet s'il est abîmé,
on devra redoubler de force ;
mais l'avantage de faire réussir : sagesse.
10 ...
10,11 Si le serpent mord sans chuchotis,
Ven silence,
il n’y a pas d’avantage pour l’enchanteur.
11 ...
10,12 Les paroles de la bouche du sage : grâce
et les lèvres de l’insensé le perdront.
10,13 Le commencement des paroles de sa bouche : sottise,
et l'après de sa bouche : démence furieuse
Verreur abominable.
13 ...
10,14 Et l’insensé multiplie les paroles !…
L’humain ne sait
Vce qui fut avant lui ce qui sera !...
et qui lui rapportera
Vindiquera ce qui sera après lui ?
14 ...
10,15 Le travail des sots le
Vles lasse
parce qu'il ne sait
Veux qui ne savent pas aller à la ville.
15 ...
10,16 Malheur à toi,
pays dont le roi est un enfant,
et dont les princes mangent dès le matin !
16 ...
10,17 Heureux es-tu, pays dont le roi est fils de nobles,
et dont les princes mangent à temps,
dans la vaillance, et non dans l'ivrognerie
Vpour la force et non pas pour l'ivresse.
17 ...
10,18 Quand les (deux) mains sont paresseuses,
VDans l'excès de paresse
la charpente s’affaisse,
et quand les (deux) mains sont lâches,
la maison suinte.
18 ...
10,19 Pour se divertir on fait un repas ;
le vin réjouit les vivants
et l'argent a réponse à tout.
19 ...
10,20 Ne maudis pas le roi, fût-ce dans ta pensée,
et dans les alcôves de ta couche, ne maudis pas le riche,
car un oiseau du ciel emporterait Vta voix,
celui qui a des ailes rapporterait la parole.
20 ...
11,1 Jette ton pain sur les faces des eaux
Vles eaux courantes : oui,
dans plusieurs jours
Vbeaucoup de temps après tu le retrouveras ;
1 ...
11,2 Donne une part à sept, et même à huit : car tu ne sais quel malheur il y aura sur la terre.
2 ...
11,3 Quand les nébulosités sont pleines, elles répandent une averse sur la terre ;
et si un arbre tombe à l'auster ou à l'aquilon, il reste à la place où il est tombé.
3 ...
11,4 Celui qui observe le vent ne sèmera point, et celui qui regarde les nuages ne moissonnera point.
4 ...
11,5 Comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent ni de l'ossification
Vni comment les os se forment dans le ventre de celle qui est enceinte,
ainsi tu ne connais pas l’œuvre de Dieu, qui fait toutes choses.
5 ...
11,6 Au matin, sème ta semence et au soir, ne laisse pas reposer ta main, car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ni si les deux, comme un seul, sont bons
6 ...
11,7 Douce est la lumière, et il est bon pour les yeux de voir le soleil.
7 ...
11,8 Oui, si l’homme vit de nombreuses années, qu’il se réjouisse durant toutes celles-ci.
Et qu’il se souviennent des jours de ténèbres, car ils seront nombreux :
Tout ce qui arrive : vanité !
8 ...
11,9 Réjouis-toi, adolescent, en ton enfance ; que ton cœur te donne de la joie
Vsoit dans l'agrément aux jours de ton adolescence !
Marche dans les voies de ton cœur, et selon les perspectives de tes yeux ;
mais sache que sur tout cela Dieu te fera venir en jugement.
9 ...
11,10 Bannis de ton cœur le chagrin, et éloigne de ta chair le mal ;
car la jeunesse et l'âge des cheveux noirs
Vles plaisirs sont vanité.
10 ...
7,1 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans les parties conclusives de l'office du samedi matin ainsi que dans l'Escaba (prière pour le repos de l'âme des morts) lorsque le défunt est homme.
8,1 explication des choses Polysémie En hébreu, dābār peut désigner aussi bien une « chose » que la « parole ». Aussi l'expression hébraïque pēšer dābār, « explication des choses » ou « interprétation de la parole », est-elle équivoque :
5,9a Désir d'accomplir plus que ce que la Thora commande
5,9b Excellence du maître et du disciple
3,14s La fuite du temps
Hubert Robert a gardé toute sa vie, de son séjour à Rome, les souvenirs d’une terre emplie de lumière et un goût prononcé pour les ruines antiques. Il recomposa de mémoire ce paysage lors de son retour à Paris : aux escarpements rocheux de Tivoli, il ajoute une cascade et un aqueduc, le pont du Gard. Installé sur la rive, un couple de voyageur donne l’échelle de cet ensemble grandiose. De la cascade, symbole de l’écoulement du temps, en passant par les masses rocheuses et ce pont qui relie deux falaises, le regard est conduit vers le ciel. La recherche de profondeur devient élévation.
La lumière demeure celle qui dévoile et le contre jour qui apaise. Il y a donc bien plus qu’un simple paysage de montagne. Il s’agit d’une véritable vision codée : une nature démesurée et indifférente à l’homme, la puissance sauvage et le jaillissement de la cascade, alors que l’aqueduc représente une eau domestiquée par le génie d’une civilisation. Il relie deux mondes, la civilisation et une nature à dominer, où l’architecture romaine est une métaphore du pouvoir.
Mais cette méditation est aussi la contemplation d'un passé qui s’est effondré et d'un futur qui s'écroulera, le déchirant spectacle de la mort des illusions de l’homme devant la permanence de la nature, l'image de la fragilité de notre condition … Diderot commente ainsi les œuvres d’Hubert Robert : « Tout s’anéantit, tout périt, tout passe. Il n’y a que le monde qui reste. Il n’y que le temps qui dure. Je marche entre deux éternités ». (d'après J.-M. N.)
11,4 Bible hiéroglyphique
Thomas →New Hieroglyphical Bible (impression au plomb et gravure sur bois, 1794), 14 x 9 cm
(1753-1828) et Rowland (1744-1833),Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto
© Public Domain — Photo : Dr. Ralph F. Wilson
3,1–8 Il ya un temps pour tout
Stephen
(1962-...), To Everything there is a Season, 2013Jonathan Brown (dir.), Canto Deo Chamber Choir
Stephen
est un chef de chœur reconnu pour son art passionnel, son enseignement créatif. Il est un compositeur et arrangeur de renommée nationale dont les œuvres chorales ont été largement interprétées aux États-Unis et en Europe. Il est directeur artistique de "Lancaster Chorale", le premier chœur professionnel de chambre du centre de l'Ohio, à la tête d'un groupe de chanteurs talentueux qui interprètent une gamme impressionnante de chorales, dont la polyphonie du XVIe siècle, les motets baroques, les chansons allemandes, Britanniques et américains, chants de Noël, hymnes et chansons folkloriques.1 To every thing there is a season, and a time to every purpose under the heaven: 2 A time to be born, and a time to die; a time to plant, and a time to pluck up that which is planted; 3 A time to kill, and a time to heal; a time to break down, and a time to build up; 4 A time to weep, and a time to laugh; a time to mourn, and a time to dance; 5 A time to cast away stones, and a time to gather stones together; a time to embrace, and a time to refrain from embracing; 6 A time to get, and a time to lose; a time to keep, and a time to cast away; 7 A time to rend, and a time to sew; a time to keep silence, and a time to speak; 8 A time to love, and a time to hate; a time of war, and a time of peace.
John
(b. 1945), To everything there is a season, 1997Emmanuel Drutel (dir.), Petits-Chanteurs de Saint-Thomas d'Aquin
To everything there is a season : Après une introduction surprenante et déroutante, ce motet qui tire son texte du livre de l'Ecclésiaste 3, 1- 8 déroule son thème avec ses oppositions permanentes : entre les voix aiguës et les voix graves, entre les quatre différents pupitres. John
ne compose pas de la musique comme un prétexte, elle sert le texte : une véritable illustration sonore. La fin est particulièrement réussie, une évocation de la paix avec des harmonies chatoyantes et un climat de sérénité remarquable.1 To every thing there is a season, and a time to every purpose under the heaven: 2 A time to be born, and a time to die; a time to plant, and a time to pluck up that which is planted; 3 A time to kill, and a time to heal; a time to break down, and a time to build up; 4 A time to weep, and a time to laugh; a time to mourn, and a time to dance; 5 A time to cast away stones, and a time to gather stones together; a time to embrace, and a time to refrain from embracing; 6 A time to get, and a time to lose; a time to keep, and a time to cast away; 7 A time to rend, and a time to sew; a time to keep silence, and a time to speak; 8 A time to love, and a time to hate; a time of war, and a time of peace.
1,1–2,26 Vanité des vanités
Cristofaro
(1640-1709), Vanitas vanitatum et omnia vanitasMysterium Vocis, Cappella de' Turchini, Antonio Florio
6,1–8,17 Ma fin est mon commencement
Guillaume
(1300-1377), Ma fin est mon commencementFairy Consort, label Panidea
"Et quand il vivrait deux fois mille ans, sans jouir du bonheur, tout ne va-t-il pas au même lieu ?" (Qo 6,6).
Guillaume de Machaut est le plus célèbre compositeur et écrivain français du XIVe siècle. Ce Rondeau illustre dans un style médiéval la répétition sans fin du cycle du temps dont parle l'Ecclésiaste.
6,1 Titre de roman
10,16 pays dont le roi est un enfant Un pensionnat régi par un élève indiscipliné
3,19–22 Le sort des fils de l'homme et le sort des bêtes est le même
Johannes
(1833-1897), 4 Ernste Gesänge, Op.121 - 1. Denn es gehet dem Menschen, 1896Thomas Quasthoff (piano)
Brahms écrit ce lied sur les paroles mêmes du texte du livre de Qohélet : « Le sort des fils de l'homme et le sort des bêtes est le même ». Il le composa comme une méditation sur la mort.
Voici le commentaire qu'en fait Marcel Beaufils: « lourd, écartelé entre les notes hautes et graves, coulé sur ses deux premières mesures en un geste de peur désormais perpétué par les figures instrumentales, et dont il semble désormais que la voix s'arrache en vain, la terre la gardant prisonnière. C'est une lourde matière, en effet, compacte de ses notes obsessives en pédales, creuses de ses quintes et octaves nues, prisonnière, elle aussi de ce rampement strictement conjoint « fa–sol–la–sol–fa » dont elle ne brisera jamais l’étreinte, prisonnière de ce rythme funéraire enfin, qui bat comme un temps de condamné. »
4,1–17 J'ai vu toutes les oppressions
Johannes
(1833-1897), 4 Ernste Gesänge, Op.121 - 2. Ich wandte mich und sahe, 1896Thomas Quasthoff (piano)
Brahms composa ce deuxième des quatre chants sérieux sur la phrase de l'Ecclésiaste: « J'ai vu toutes les oppressions ». Ce lied romantique poursuit sa méditation musicale sur la mort et la vanité du temps, l'année de la mort de son amie Clara Schumann.
5,1–20 Dieu est au ciel et toi sur la terre
Antonio
(1678-1741), «In exitu Israel» [psaume 115] RV 604, 1739Kevin Mallon (dir.), Aradia Ensemble
Antonio Vivaldi met en musique le texte du Psaume 114 d'une manière très dense et rapide par un style d'accompagnement très varié. Par la virtuosité de prononciation et le débordement de notes le compositeur laisse entrevoir la gravité de la phrase « Deus autem noster in cælo » que l'on retrouve dans l'Ecclésiaste pour inviter l'homme au silence.
9,1–10,20 O Sagesse, cachée dans le mystère
Jean-Baptiste
(1632-1687), O sapientia in misterio - LWV 77/11Arlette Steyer, Marie Boyer, Les Arts Florissants, François Fauché, William Christie
Ce « petit motet » de Jean-Baptiste Lully est à la louange de la Sagesse éternelle, décrite par l'Ecclésiaste comme « plus grande que la force », et identifiée dans ce motet à la charité du Christ.
11,1–12,14 Celui qui est patient se gouverne avec grande prudence
Orlando
(1532-1594), Motet à six voix - Qui patiens est multaMichael Procter (dir.), Hofkapelle Ensemble
Ce motet à six voix de Roland de Lassus reprend les paroles du proverbe: « Celui qui est patient se gouverne avec grande prudence, l'homme prompt à s’emporter publie sa folie ». Cette ode à la prudence s'applique parfaitement à ces deux chapitres de l'Ecclésiaste sur la bienfaisance et la joie de la prudence.
Qui patiens est multa gubernatur prudentia. Qui autem impatiens est exaltat stultitiam suam.
7,5 Percer à jour les sept sciences
4,2s plus grand éloge des morts que des vivants Désespoirs bibliques La plus illustre figure du désespéré biblique évoqué ici par Qohelet est certainement Job qui finit lui aussi par maudire le jour de sa conception (cf. Jb 3,11-23)
→, 1805-1806), série Butts, Londres Job
(1757-1827), Le désespoir de Job (aquarelle préparatoire àMorgan Library and Museum, New-York (États-Unis) © Domaine public→
Les Illustrations du Livre de Job est un livre d'artiste de
, publié en 1826, composé d'une série de vingt-deux gravures en taille-douce, qui illustrent le Livre de Job. Cette série, éditée à 315 exemplaires, est complétée par deux séries d’aquarelles préparatoires sur le même sujet (en 1805-1806 et en 1821), et par plusieurs autres œuvres. Considérée comme une des plus hautes réalisations de dans le domaine du livre d'art et l'un des chefs-d'œuvre de la gravure, cette série a été aussi un des rares succès commercial et critique pour6,11 quel avantage en revient-il à l'homme ? : M + v.12 = V—Ecclésiaste 7,1. VERSIFICATION
Outre ce changement de chapitre, la Vulgate traduit plutôt librement les v. 11b-12.
Frontispice de la bible Polyglotte d’Alcalà (1514-1517), (gravure sur bois) © Domaine public→
Voici la traduction du décryptage allégorique imprimé au-dessus de ce frontispice, un écu à quinze carreaux surmontés de la croix et du chapeau cardinalice: « Les quinze carrés de cet écu te mettent en face les quinze jours que passèrent ensemble à Jérusalem saint Pierre qui prêchait aux juifs ou à ceux de la synagogue et saint Paul, apôtre des nations. Le chiffre 7 et en conséquence les 7 carrés de couleur de cet écu signifient la loi antique ou Ancien Testament ; le chiffre 8 ou les huit carrés d'autre couleur signifient la loi de grâce ou le Nouveau Testament. Le nombre 15 ou les quinze carrés les contiennent tous. »
1,1–12,14 Questions sur l’inspiration du livre (Séminaire des Sources Chrétiennes — HiSoMA→)
Qo a fait l’objet d’un nombre appréciable de commentaires, d’homélies et de citations chez les auteurs patristiques, qui reconnaissaient généralement le caractère inspiré, et même prophétique, du livre.
Le mot rêmata, « paroles » (Qo 1,1), amène en particulier des réflexions sur l’inspiration de l’Esprit Saint et le caractère prophétique de l’Ecclésiaste, par exemple
Le caractère déroutant de certaines affirmations a de fait conduit certains exégètes à les interpréter comme dites au nom d’autres personnes.
Selon plusieurs, Salomon aurait donc rapporté dans son livre maintes doctrines impies ou hérétiques afin de les combattre. Par exemple :
Cela peut conduire à élargir le propos à toute l’Église, sans remettre en question le bien-fondé des affirmations :
Les témoignages de rejet ou de prudence vis-à-vis du livre sont assez rares :
1,1–12,14 LITURGIE SYNAGOGALE, LECTIONNAIRE : une des lectures principales de Sukkoth (Fête desTentes) De nos jours, à la synagogue, de nombreux Juifs lisent Qohélet (l'Ecclésiaste) à la fête des Huttes (Sûkkôt).
Simon
, « Sukkah in Mea Shearim, Jewish ultra-othordox neighbourhood, Jerusalem », (photographie numérique, 2008)Le temps de la fête, pieds des immeubles et balcons se transforment, avec des planches, en résidences plus frêles, où revivre l'expérience de la liberté et de la joie des nomades au désert ...
Simon
, « Sukkah near Western Wall in Jewish Quarter, Jerusalem », (photographie numérique, 2008)La proximité des éphémères constructions de Sukkot et du mur occidental, vestige du Temple résidence du Nom sur la terre, donne à méditer, dans l'esprit de l'Ecclésiaste, sur ce qui est stable et sur ce qui passe, dans la relation entre l'homme et Dieu...