Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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25 Et il ne la connut pas jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils
Byz V S TRson fils premier-né
et il
Selle l'appela de son nom « Jésus ».
1,18–2,19 Histoire de la Nativité Une intense poésie se dégage de ce film d'animation russe.
Le film Noël du réalisateur et artiste Mikhail Aldashin cherche à faire toucher au miracle de la naissance du Sauveur parmi les hommes. L'intrigue respecte le texte canonique, en y ajoutant bien des traits naïfs et émouvants tirés des récits apocryphes. Mikhail Aldashin est l'un des principaux réalisateurs du studio Pilot. Ses films ont remporté le succès dans de nombreux pays, dans divers festivals internationaux. Le film Noël, tourné en 1997 la même année, a reçu le prix de la meilleure réalisation et la première place dans une classification professionnelle au Festival panrusse d'animation de Tarus ; au Golden Fish International Film Festival à Moscou et de nombreuses autres récompenses.
La scène de l’appel des trois mages endormis dans le même lit et tirés de leur sommeil par un petit ange qui les touche du doigt vient directement d’un chapiteau du 12e s. de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun, sculpté par maître Gislebertus : Arts visuels Mt 2,1s
1–25 Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné Le buisson ardent et la verge d'Aaron : préfiguration typologique du mystère virginal ? Le buisson ardent et la verge d'Aaron enchassent la Nativité. Préfigurant le mystère de la virginité perpétuelle de Marie, ils symbolisent l'Esprit par lequel Marie, demeurant intact et immaculée, enfante Jésus. Celle qui sera par la suite appelée « mère de Dieu » (Θεοτόκος) est représentée à côté des prophètes Moïse et Aaron.
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Lectio à g. : Ex 3,1-14 ——— Lectio à dr. : Nb 17,1-2
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Distiques
Faisant partie des huit images des Évangiles de l'enfance recueillies par la Biblia pauperum, la Nativité surprend par son emplacement : elle est, en effet, placée à côté du buisson ardent et non de l'Annonciation, comme le veut la tradition dans l'imagerie médiévale. C'est pour mettre en exergue la virginité perpétuelle de Marie que le buisson ardent et la verge d'Aaron ont été privilégiés. Le premier symbolise la puissance divine qui brûle sans se consumer. Manifestation de Dieu sur terre, le buisson s'enflamme tout en demeurant intact, sous l'effet d'une chaleur qui jaillit des tréfonds de Esprit. Comme le buisson n'a pas besoin de combustion pour brûler, Marie n'a pas besoin d'homme pour enfanter. Vecteurs de Dieu, tous deux sont miraculés : Marie par sa virginité perpétuelle, le buisson par son feu divin. Tel est également le cas de la verge d'Aaron. Seule à fleurir, à produire des boutons et des amandes, la verge d'Aaron est le signe de la descendance choisi par Dieu, à l'instar de Moïse et de Marie.