La Bible en ses Traditions

Psaumes 136,10

M
G S
V

10 C'est lui qui frappa l'Égypte dans  ses premiers-nés

 — pour toute l'éternité sa miséricorde !

10 ...

10 C'est lui qui frappa l'Égypte avec leurs premiers-nés

car pour l'éternité est sa miséricorde ! 

10 = Ps 78,51 ; 135,8

Réception

Liturgie

1–26 Célebrez le Seigneur - Alleluia de Pâques

« Confitemini Domino »

Traditionnel, Alleluia - Confitemini Domino

Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)

© Abbaye du Barroux→, Ps 106,1.107,1.117,1.136,1-26

Alleluia de la nuit de Pâques.

Musique

78,49ss ; 105,36 ; 135,8 ; 136,10 La dixième plaie d'Égypte: la mort des premiers-nés.

18e s.

Georg Friederich Händel (1685-1759), Israel in Egypt HWV 54 - 8. He smote all the first-born of Egypt, 1738

Ashley Stafford (alto), English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner (dir.)

© Licence YouTube Standard→, Ex 11,1-10.12,29-36 Sg 18,6-19 Ps 78,49ss.105,36.135,8.136,10

Composition

Israël en Égypte est un oratorio en trois parties composé par Händel. Il décrit la sortie d'Égypte du peuple d'Israël, les plaies d'Égypte (les grenouilles, la peste, la grêle, les coups de sabre sur les bébés, etc.), la traversée de la Mer rouge (avec l'engloutissement des armées du Pharaon) et les hymnes de reconnaissance d'Israël envers son Dieu.

Cet extrait évoque la dixième plaie: la mort des premiers-nés.

Paroles

He smote all the first-born of Egypt, the chief of all their strength.

Il frappa tous les premiers-nés d'Égypte, le chef de toutes leurs forces.

Littérature

1–26 confessez (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Un terme merveilleusement ambivalent En français courant (comme dans celui de fidèles dès le 4e s. à en croire saint Augustin : Tradition chrétienne Ps 118,1.29 !), les mots « confession » ou « confesser » évoquent trop souvent le sentiment de culpabilité, l'auto-accusation, ou le ... confessionnal ; ce n'est évidemment pas le sens du terme dans ce psaume !

D'ailleurs, ces significations devenues habituelles ne sont que dérivées. Dans l'Écriture, et particulièrement dans le psautier latin, le verbe confiteor traduit le verbe grec exomologeô qui signifie « promettre, consentir, avouer, confesser, glorifier, rendre grâce » ; le sens dominant de l'acte de parole désigné par le verbe est celui de la confessio laudis

  • « Confesser » c'est d'abord proclamer la grandeur de Dieu et de ses actes sauveurs. La « confession » est alors profession publique ou cultuelle de foi en Lui. Cette « confession de foi », attitude enracinée dans la nature de l'homme, conduit de la connaissance de Dieu à la reconnaissance envers lui : action de grâces et louange (Ps 22,23). La louange est avant tout confession des grandeurs de Dieu, confessio laudis. Aussi, dans l'AT, la confession, la louange et l'action de grâces s'interpénètrent-elles : elles prennent toutes trois appui sur l'œuvre créatrice de Dieu (Ps 104) et surtout sur son œuvre salvatrice (Ps 105).Le psalmiste, quand il décrit ces œuvres, en fait l'élément central de la confession. Il proclame les perfections de Dieu (Ps 40,10s ; Ps 92,5s ; cf. Jdt 16,13), il affirme la grandeur et la gloire de son nom (Ps 86,9s ; Ps 113,1s, etc. ; cf. Jr 10,6).
  • Même l'aveu des péchés est louange de Dieu, puisqu'avouer c'est louer la miséricorde de Dieu qui pardonne et guérit ! Quand le psalmiste confesse son injustice Ps 31,5 il le fait dans un acte de foi porté par la grâce divine. Sa confession est alors un témoignage de la misère de l'homme et une louange de la grandeur de la miséricorde de Dieu.

Pour évoquer toute la richesse de ce mouvement de l'âme si profond, la traduction garde autant que possible les mots « confession » ou « confesser ».

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