Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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10 Pour les orphelins sois comme un père
et l'égal d'un mari pour leur mère
et tu seras comme un fils du Très-Haut
qui t’aimera plus que ne fait ta mère.
10 En jugeant, sois pour les orphelins miséricordieux comme un père
et sois comme un mari pour leur mère :
10 ...
11,15s (V) Variante
Dans les manuscrits anciens l'obèle (—) signale une interpolation, une répétition ou une erreur. L’obèle ponctué (÷) signale l'incertitude sur le fait de laisser ou retirer le passage qui suit.
L'édition → lit :
24,21 Profondeur de la Sagesse qui échappe toujours au sage
24,18b la roseraie de Jéricho FLORE Rose de Jéricho Deux espèces pouvant correspondre aux caractéristiques de la rose de Jéricho présentée dans la Bible ont été retenues par les botanistes :
Remarque : la plante Anastatica hierochuntica, boule desséchée capable de reverdir et fleurir dès qu’on lui donne de l’eau, et qui est appelée communément « rose de Jéricho » aujourd'hui, n’est pas la rose de Jéricho de la Bible.
Nerium oleander
Photo : Jean Tosti, 2005 © CC-BY-SA-3.0→
Rose de Jéricho : G—Si 24,14 ; Rose : G—Est 1,6 ; Sg 2,8 ; G—Si 39,13 ; 50,8
Nombreux sont les auteurs qui reconnaissent le laurier-rose comme étant la rose de Jéricho :
Plante très présente sur le bassin méditerranéen.
En 1808, lors de la guerre d’Espagne, des soldats de Napoléon, en faisant cuire de la viande en brochettes sur des branches de laurier-rose, ont été intoxiqués.
Rosa phoenicia
Photo : Eitan F., 2009 © CC-BY-SA-3.0→
La rose de Phénicie (rosa phoenicia) est l'autre espèce retenue par les botanistes pouvant correspondre aux caractéristiques de la rose de Jéricho de la Bible.
Originaire du Proche-Orient (Turquie, Syrie, Liban, Israël). Son écosystème est difficile à définir car on la retrouve à la fois dans des zones chaudes et humides et dans des zones montagneuses à hiver rigoureux comme le mont Taurus .
20,1–26 Le fléau de la langue
(1267-1337), Invidia, vers 1305-1306, fresque
Chapelle des Scrovegni, mur sud, tiers inférieur, Padoue (Italie) © Domaine Public→
L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.
Giovanni
(vers 1425-1433 - 1516), Le Mensonge, 1490, huile sur panneau de bois, 32 x 22 cmGallerie dell'Accademia, Venise (Italie) Domaine Public→
Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. À la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre.
Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !
22,33 Que ma langue ne me perde pas. Le fléau de la langue Giotto et Bellini offrent une illustration saisissante des ravages qu'une langue indomptée peut produire, comme le décrit saint Jacques dans son épître (Jc 3,1-12).
(1267-1337), Invidia, vers 1305-1306, fresque
Chapelle des Scrovegni, mur sud, tiers inférieur, Padoue (Italie) © Domaine Public→
L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.
Giovanni
(vers 1425-1433 - 1516), Le Mensonge, 1490, huile sur panneau de bois, 32 x 22 cmGallerie dell'Accademia, Venise (Italie) © Domaine Public→
Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. A la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre.
24,20 FLORE Cinnamome (cannelier de Ceylan)
Illustration botanique de Cinnamomum verum
dans Köhler's Medizinal-Pflanzende
1887 © Domaine publicIl existe 300 espèces de cinnamomum. L’écorce (intérieure) de cette plante est communément appelée « cannelle ». Ce nom vient de l’hébreu « kaneh » qui donne « canna » en latin, et désignait les végétaux qui ont une tige creuse. Le « kinnamon [qinnnâmôn] » hébreu, dans la Bible, désigne à priori, l’espèce cinnamomum verum, appelé aussi cinnamomum zeylanicum, c’est à dire « cannelier de Ceylan » ; cette espèce est considérée comme étant la plus appréciée et la plus connue du genre cinnamomum.
Dans d'autres passages bibliques (Ex 30,24 ; Ez 27,19) où il est question de cannelle ou casse, il s'agirait plutôt du cinnamomum cassia (cinnamome de Chine)
Originaire du sud-est asiatique. D’après → 3,110-111 et Historiae → 16,4,25, il viendrait d’Arabie ou du pays des sabéens ( Geographica →16,14,19). D’après Geographica →12,86, il viendrait d’Éthiopie. En réalité il s’agirait plutôt de la Malaisie. Cette plante pousse principalement sur les côtes de l’Inde ( Naturalis historia →15,1,22) et sur l’île de Ceylan (Sri-Lanka). Des tentatives de transplantation en Syrie ont dû être faites sans succès car Pline explique que cet arbuste est sans force pour arriver aux régions voisines de la Syrie ( Geographica → 16,135). Nat.
Bâtons, poudre et fleurs de cannelle de Ceylan
Photo : Simon A. Eugster (2015) © CC-BY-SA-3.0→
24,20 myrrhe FLORE Arbre à myrrhe (basalmier)
Illustration botanique de Commiphora myrrha (arbre à myrrhe ou basalmier) de
(1833-1887)Köhler's Medizinal-Pflanzen Domaine public→
1887 ©Ex 30,23 ; Ex 30,23 ; M, G – Est 2,12 ; Ps 45,9 ; Pr 7,17 ; Ct 1,13 ; 3,6 ; 4,6.14 ; 5,1.5.13 ; M – Si 24,15 ; Mt 2,11 ; Mc 15,23 ; Jn 19,39 ; Ap 18,13
La myrrhe est « môr » en hébreu et « smurna » en grec. Le mot « muron » en grec qui généralement est traduit par « huile parfumée » ( Ex 30,25 ; 1Ch 9,30 ; 2Ch 16,14 ; Jdt 10,3 ; Ps 132,2 ; Pr 27,9 ; Ct 1,3-4 ; Ct 4,14 ; Am 6,6 ; Is 39,2 ; Ez 27,17 ; Mt 26,7.12 ; Mc 14,3-5 ; Lc 7,37-38.46 ; Lc 23,56 ; Jn 11,2 ; 12,3.5.) est traduit par « myrrhe» en Ap 18,13. Il s'agirait probalement d'une huile à base de myrrhe et d'autres aromates (cf. Ct 4,14).
Originaire d’Afrique de l’Est (Éthiopie, Somalie) et du sud de l’Arabie (Yémen, Oman).
Myrrhe
Photo : Leo_65 / 319 Bilder de Pixabay (2014) © Domaine public
En raison de son goût amer et de son efficacité pour soigner et apaiser les blessures, la myrrhe évoque la souffrance.
Parce qu’elle sert à l’embaumement, elle est associée à la mort.
Les deux précédents symboles manifestant la vulnérabilité de la nature humaine, la myrrhe devient aussi symbole d’humanité.
Ce parfum précieux était généralement réservé à l’embaumement des rois.
Comme l’amour, la myrrhe dégage un parfum envoûtant et puissant. (Ps 45,9 et Ct 1,13)
Le prénom de Marie « Mariam » ou « Myriam » signifie « mer de myrrhe » ou « mer d'amertume».
28,22 glaive dévorant FRANÇAIS BIBLIQUE L’expression latine « in ore gladii », traduit l’expression hébraïque lepî-hereb.
FRANÇAIS BIBLIQUE
Drapeau de la francophonie→ © Domaine public