La Bible en ses Traditions

Cantique des cantiques 4,8–13

M G V
S

Avec moi,

G VViens du Liban, fiancée

Vpromise,   avec moi du Liban !

Gviens du Liban ! Tu viendras et tu traverseras

Vviens ! du Liban viens : tu seras couronnée !

MRegarde du sommet

Vde la tête de l’Amana, du sommet

Vde la cîme du Senir

G VSanir et de l’Hermon,

des tanières des lions, des montagnes des léopards...

M V
G S

Tu m’as ravi

Vblessé le cœur, ma sœur, ma promise, tu m’as ravi

Vblessé le cœur

par un seul de tes regards

Vyeux, par une seule des perles

Vun seul cheveu de ton collier

Vcou.

….

M
G S
V

10 Que ton amour a de charme, ma sœur fiancée !

Combien ton amour est meilleur que le vin et l’odeur de tes parfums, que tous les aromates !

10 

10 Qu'elles sont belles, tes mamelles, ma sœur, promise,

plus beaux que le vin tes seins et l'odeur de tes parfums plus puissante que tous les aromates

11 Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée, le miel et le lait sont sous ta langue

et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban.

11 

11 rayon distillant, tes lèvres, promise, miel et lait sous ta langue

et l'odeur de tes vêtements comme l'odeur de l'encens

11 Le parfum du Liban Os 14,7

12 C’est un jardin fermé que ma sœur fiancée, une source fermée, une fontaine scellée.

12 

12 jardin clos ma sœur, promise, jardin clos fontaine scellée 

12 Le jardin de la bien-aimée 6,2
M V
G S

13 tes pousses sont un bosquet

Vjets, un paradis de grenadiers avec Mles fruits les plus exquis

Vde fruitiers,

cypres avec nards

Vnard,

13 

Réception

Philosophie

1,1–8,15 Le Cantique comme symbole de la révélation Rosenzweig Stern (p. 235-242) interprète le caractère dialogal du Ct comme une instance de la structure dialogale de la révélation elle-même.  

  • Une première partie, intitulée « création », décrit une relation non personnelle, en 3e pers. et au passé, entre Dieu et le monde.
  • Au cœur de l'ouvrage, Rosenzweig fait de son commentaire du Ct le fil conducteur de la présentation de ce qu'il appelle « La révélation », c'est-à-dire le passage au « tu » et au présent et ainsi à l'avènement d'une relation personnelle entre Dieu et l'homme. Tout le Ct est un dialogue (à l'exception de Ct 8,6) : il ne dit pas que la révélation est dialogale, il le montre en étant lui-même dialogue et étant presque uniquement cela.

Révélation performée : importance du dialogue

La révélation n'est donc pas pour Rosenzweig la communication d'un ensemble d'informations sur Dieu, mais la naissance d'une relation entre Dieu et l'homme. Le Ct est pur dialogue — sans jamais de passage à la 3e pers. — et histoire au présent. Ces deux caractéristiques sont le fondement de la révélation : le dialogue et le présent.

Il ne s'agit donc plus de parler de la relation entre Dieu et l'homme, comme les prophètes qui décrivaient cette relation à l'aide de la métaphore des noces, mais de faire parler cette relation elle-même.

Révélation lyrique : importance de la subjectivité

Le discours du Ct est donc tout entier porté par la subjectivité.

  • Cela se manifeste par l'importance du « je » sous la forme du je-marqué (’ănî en héb.). Le Ct est le texte biblique qui utilise, proportionnellement à sa taille, le plus ce « je », après le livre du Qo (fréquence de 6,03 emplois pour 1000 mots en Ct, et de 6,50 en Qo).
  • Cela se remarque aussi au fait que les premiers mots du Ct expriment une comparaison : « tes amours sont meilleures que le vin » (Ct 1,2b), c'est-à-dire une appréciation subjective et non un simple constat, auquel cas un comparatif n'eût pas été nécessaire.

Dès le début du texte, la focalisation n'est pas celle d'une narration objective mais celle d'une subjectivité : les choses ne sont pas décrites pour elles-mêmes, l'enjeu est d'emblée perspectiviste. 

Critique de la réception moderne du Cantique

Rosenzweig critique les analyses modernes du Ct (à partir des 18e et 19e s.) qui ont cherché à effacer cette dimension dialogale du texte.

  • Il vise d'abord Herder et Goethe, qui ont fait du Ct un chant d'amour purement humain, prisonniers qu'ils étaient du préjugé que ce qui est humain ne peut être divin et que Dieu ne peut pas aimer. Cependant, leur tentative eut au moins le mérite de conserver cet aspect essentiel du Ct : le fait qu'il s'agisse d'un chant lyrique, de l'expression de deux subjectivités.
  • D'autres tentatives ont suivi, plus condamnables parce qu'elles ont réduit le Ct à un simple récit, narration entre plusieurs personnages : un roi, un berger, une paysanne. Dans ce dernier type d'interprétation le cœur du Ct, à savoir son caractère lyrique, est perdu et l'œuvre demeure incompréhensible.

Arts visuels

7s Interprétation mariale

Biblia Pauperum

Albrecht Pfister (1420-ca. 1466) , impr. et éd., Biblia pauperum (Bible des pauvres), (gravures sur bois et texte imprimé avec des caractères mobiles, 1462-1463), 18 folios, Bamberg, Allemagne,

Bibliothèque d’État de Bavière→ : Rar.4, © CC BY-NC-SA 4.0

 Ct 4,7-8 ; Is 45,7 ; Si 17,11 ; Jb 29,20 ; 1R 1,15-21 ; Est 2,16-17 

Panneau central : Marie est couronnée par son Fils dans la gloire du Ciel. La légende dit : Virgo coronata fruitur jam luce parata (La Vierge couronnée jouit désormais de la lumière préparée [de toute éternité].)

À sa gauche, Salomon (Ct 4,7-8) dialogue avec Isaïe (Is 45,7) ; à sa droite, ben Sira (V—Si 17,11) avec ... Job (Jb 29,20) ! 

En-dessous, à gauche : la reine Bethsabée intercède auprès du roi David pour qu'il désigne Salomon pour successeur (1R 1,15-21). L'imagier souligne le fait que Marie est la mère sans péché du nouveau Salomon.

En-dessous, à droite : Assuérus choisit Esther et l'introduit dans la chambre du roi de préférence à toutes les femmes (Est 2,16-17). De même, poursuit le texte, Marie accède au roi des Cieux, son époux et le fils unique du Père céleste... 

Littérature

12 sœur fiancée Amour fraternel ou fraternité incestueuse ? « Mon enfant, ma sœur, — Songe à la douceur ... »

« L'Invitation au voyage », Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, XLIX, 1857)

Charles Baudelaire (1821-1867) ouvre son poème — lu en général comme l'un des plus apaisés de la section « Spleen et Idéal » — par une référence au Cantique des cantiques, qu'il a sans doute lu dans la traduction de Lemaistre de Sacy : « Ma sœur, mon épouse, est un jardin fermé ; elle est un jardin fermé, et une fontaine scellée. » (Ct 4,12)

Dans sa version en prose (Le Spleen de Paris, XVIII, 1869), il reprend cette juxtaposition, belle et trouble à la fois, de l'amante et de la sœur :

« Un musicien a écrit l’Invitation à la valse ; quel est celui qui composera l’Invitation au voyage, qu’on puisse offrir à la femme aimée, à la sœur d’élection ? »

Musique

1,4.7.15 ; 2,8.16 ; 4,1–7.10 ; 5,8 ; 8,6 Niets dan liefde (Rien d'autre que l'amour)

21e s.

Kris Oelbrandt, OCSO (1972-), Niets dan liefde (Oratorio du printemps op.23), 2011

Marie de Roy (sopr), Aldo Platteau (bar), Ensemble Sturm und Klang (dir. Thomas van Haeperen)

© Kris Oelbrandt→, Ct 1,4.7.15.2,8.16.4,1-7.10.5,8.8,6 Mc 14,22 Mt 26,26 Lc 22,19 1Co 13,7s

Composition

Cette Cantate est composée pour le quatrième dimanche du carême sur l'amour. Elle est constituée de deux parties: la première décrit l'amour entre l'homme et Dieu comme un amour entre humains, la deuxième fait apparaître l'amour entre Dieu et l'homme dans l'eucharistie et le don de soi. La première partie est inspirée du Cantique des cantiques. Dans la deuxième partie, le Récit de l'Institution est superposé par un poème de Hans Andreus, qui se traduit en français par: « Je te préfère au pain, bien qu'on dit que c'est impossible, et bien que ce soit impossible ». Un fragment de la Prière de Charles de Foucauld et du cantique de l'amour (1Co 13,8a.7) concluent la cantate.

9 Au cœur

17e s.

Dieterich Buxtehude (1637/1639-1707), Membra Jesu Nostri -BuxW75- (6) "Ad cor", 1680

John Eliot Gardiner (dir.), Monteverdi Choir, English Baroque Soloists

© Licence YouTube standard→, Ct 4,9

Paroles

VI. Ad cor 1. Sonata 2. Concerto a 3 voci (SSB) Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa, vulnerasti cor meum. 3. Aria (Soprano 1) Summi regis cor, aveto, te saluto corde laeto, te complecti me delectat et hoc meum cor affectat, ut ad te loquar, animes. 4. Aria (Soprano 2) Per medullam cordis mei, peccatoris atque rei, tuus amor transferatur, quo cor tuum rapiatur languens amoris vulnere. 5. Aria (Bass) Viva cordis voce clamo, dulce cor, te namque amo, ad cor meum inclinare, ut se possit applicare devoto tibi pectore. 6. Concerto a 3 voci (SSB) Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa, vulnerasti cor meum.

VI. Au cœur : 1. Sonata 2. Concerto à 3 voix (2 sopranes, 1 basse) : Tu m'as blessé le cœur, ma sœur fiancée, tu m'as blessé le cœur. 3. Aria (Soprano 1) Salut à toi, cœur du plus grand des rois, je te salue d'un cœur joyeux, je me réjouis de t'étreindre et cela atteint mon cœur, inspire-le à te parler. 4. Aria (Soprano 2) Que ton amour se porte jusqu'à la moelle de mon cœur, ce cœur de pécheur et de roi, à l'endroit où ton cœur ravi se languit, frappé d'amour. 5. Aria (Basse) Avec la vive voix de mon cœur je crie : « cher cœur, puisque je t'aime, penche-toi vers mon cœur, afin qu'il puisse se coller contre toi, entièrement dévoué à toi. » 6. Concerto à trois voix (2 sopranes, 1 basse) : Tu m'as blessé le cœur, ma sœur fiancée, tu m'as blessé le cœur.

Composition

Membra Jesu nostri (en français « les membres de notre Jésus »), BuxWV 75, est un cycle de sept cantates composées par Dietrich Buxtehude, sur des poésies spirituelles du Moyen Âge, déplorant l'une après l'autre les plaies du Christ.

Contexte

Milieux de vie

13 FLORE Grenadier

Un grenadier à Jérusalem

Photo : Isabelle Dauphin (oct. 2022) D.R. M.R. Fournier © BEST AISBL

M, G—Ex 28,33-34 ; 39,24-26 ; Nb 13,23 ; 20,5 ; Dt 8,8; 1S 14,2 ; 1R 7,18-20 ; 2R 25,17 ; 2Ch 3,16 ; 4,13 ; Ct 4,3.13 ; 6,7.11 ; 7,13 ; 8,2 ; Jr 52,22-23 ; Jl 1,12 ; Ag 2,19 

Comparer les « jets » de la « fontaine scellée » qu'est la bien-aimée avec un « paradis de grenadiers », c'est évoquer le jus de grenade, rouge et sucré et proche du vin par la couleur. D'un point de vue christique, cela rappelle forcément le cœur transpercé du Christ sur la croix d'où jaillissent le sang et l'eau, et signe de vie par excellence. Ainsi la bien-aimée est-elle aussi source de vie, avec le rapprochement aisé du « jardin clos » avec Marie toujours Vierge.

Identification

L’identification est indiscutable : le nom « rimmôn » dans la Bible (qui signifie « élevé ») désigne à la fois le grenadier et la grenade. Les Romains ont connu ce fruit par les Carthaginois et l’ont appelé « malum punicum » (« fruit punique »). Aujourd’hui son nom scientifique est « punica granatum » : « punicus » signifie « de Carthage » et « granatum » veut dire « rempli de graines ».

Classification
  • Famille : punicaceae
  • Genre : punica
  • Espèce : granatum
Localisation

Originaire d’Asie centrale et plus précisément des régions d’Iran situées au sud de la mer Caspienne, le grenadier est rapporté par les Phéniciens à Carthage et sur le pourtour méditerranéen. Il est l’un des premiers arbres cultivés par l’homme. Il était présent à Jéricho 4000 ans av. J.-C., dans les jardins de Babylone et en Égypte (Nb 20,5). Aujourd’hui ce fruit est cultivé sur tous les continents.

Description
  • Arbuste monoïque au port touffu et buissonnant qui peut atteindre jusqu’à 6 m de haut. 
  • Il peut vivre 200 ans.
  • Rameaux légèrement épineux.
  • Ses petites feuilles caduques, oblongues (3 à 7 cm) et opposées sont d’abord rouges puis vertes.
  • Ses fleurs rouge-orangé sortent chiffonnées de leur calice et mesurent environ 3 cm de diamètre quand elles sont ouvertes.
  • Son fruit, la grenade, est une grosse baie jaune-rouge contenant en moyenne 600 semences rouges et pulpeuses dans 6 à 12 loges. Ce fruit éclate quand il est mûr.

Illustration botanique du Punica granatum

1885 © Domaine public

Usage
Alimentation
  • La grenade est consommée comme fruit ou en boisson (jus de grenade, liqueur, vin de grenade). Le jus de grenade est parfois associé au vin (Ct 8,2).
  • En réduisant le jus, on obtient un condiment appelé nasharab.
Médical
  • En tisane les fleurs sont utilisées pour soigner l’asthme.
  • L’écorce soigne la dysenterie.
  • Les grains de grenade contenant des vitamines, du potassium, des antioxydants et des hypertenseurs sont de bons remèdes pour lutter contre les maladies cardiovasculaires et les cancers.
Cultuel
  • Le grenadier était une plante sacrée.
  • La grenade devait être associée au culte du dieu assyrien Ramman, que Naaman appelle dans la Bible « Rimmôn » (2R 5,18).
Culture matérielle
  • Le tanin de l’écorce sert de teinture (couleur jaune) pour le cuir, les tapis, etc.
  • En cuisant les grains, on obtient une encre noire.
  • Sa racine mélangée à de l’oxyde de fer donne une teinture bleue.
Ornemental
  • Les fleurs de grenadier peuvent être mises en bouquets.
  • Les grenades sont utilisées comme motifs architecturaux en particulier chez les Assyriens. Les chapiteaux et colonnes du temple de Salomon ainsi que la mer d'airain étaient ornés de grenades (1R 7,20 ; 2Ch 4,13 ; Jr 52,22).
  • L’habit sacerdotal d’Aaron était décoré de grenades (Ex 28,33).
  • Aujourd’hui certains rouleaux de la Torah sont décorés de grenades.
Symbolique
Prospérité, bénédiction
  • La grenade fait partie des sept fruits bénis de la Terre promise.
  • Elle est considérée dans le Coran comme un fruit du paradis.
Vie, fertilité, éternité
  • Elle est symbole de fertilité en raison de ses nombreuses graines.
  • Son jus a la même couleur que le sang qui représente la vie.
  • En Chine, les femmes offrent des grenades à la déesse de la miséricorde pour qu’elle leur accorde d’avoir des enfants (MoldenkePlants of the Bible p. 191).
Renouvellement, passage d’une vie à une autre, éternité
  • Les grains de grenade, quand ils sont enfouis pour un temps dans la terre, peuvent germer et porter du fruit afin de permettre à de nouveaux grains de voir la lumière du jour. C’est là un symbole de renouvellement.
  • Dans la mythologie grecque, Perséphone, fille de Déméter déesse de l’agriculture, sur le point d’être délivrée des enfers pour rejoindre sa mère, succombe à l’attrait de la grenade qu’Hadès lui tend, et en mange six grains. Ceci lui vaut d’être ramenée aux enfers mais uniquement pour y passer six mois chaque année. Durant ces six mois, Déméter délaisse les récoltes de la terre pour chercher sa fille (c’est alors l’automne et l’hiver) et la récolte ne reprend que lorsque Perséphone revient, au printemps et en été : de là le cycle des saisons.
  • Les Égyptiens plaçaient des grenades dans les sarcophages pour le voyage de l’âme dans l’au-delà. 
  • La grenade qui éclate pour laisser apparaître ses grains symbolise la résurrection du Christ sortant du tombeau.
  • Jean de la Croix Cantique spirituel str. 36 : Dieu est « représenté par la forme circulaire ou sphérique de la grenade parce qu’elle n’a ni commencement ni fin ».
La royauté
  • Le bout de la grenade a la forme d’une couronne.
  • En Perse le sceptre royal se terminait par une grenade.
  • D’anciennes représentations de Jupiter le montrent avec une grenade dans la main.
Commandements de Dieu
  • La grenade, selon les juifs, contient 613 graines rappelant les 613 commandements.
Unité
  • En un seul fruit est contenue une multitude de grains serrés les uns contre les autres et harmonieusement agencés.
L’amour, la beauté, la charité, le Christ
  • Sa couleur rouge et son goût suave et sucré font de ce fruit le fruit de l’amour.
  • Dans la poésie orientale, la femme est parfois comparée à la grenade pour illustrer sa beauté (Ct 4,3.13).
  • Sous une écorce dure et quelconque se cachent des graines à la saveur divine tout comme dans l'humanité de Jésus se cache sa divinité. 
  • Ce fruit qui s’entrouvre tout seul pour laisser couler son jus rouge et permettre à l’homme de goûter ses fruits est le symbole de la Passion de Jésus : par amour, il a donné sa vie pour la multitude et de son cœur transpercé sur la croix a jailli le sang rédempteur.
Fruit de l'arbre de vie
  • Parce que la grenade est symbole d’amour, d’éternité, d’unité, de retour à la vie, de fertilité, de bénédiction et une représentation du Christ, le grenadier devient un parfait symbole de l’arbre de vie.
L’Église
  • Derrière une écorce rugueuse se cachent la beauté et la bonté de la grenade. De même la beauté de l'Église réside à l'intérieur, dans l'âme des justes qui aiment Dieu Ps 45,14 Apponius Exp. Cant.8,74.
  • Comme les grains rouges de la grenade sont réunis en un seul fruit, la multitude des hommes lavés dans le sang du Christ est réunie en une unique Église.
  • Comme de la grenade éclatée apparaissent les nombreux grains qui la composent, du cœur transpercé de Jésus naît l’Église.